L’état « entend », mais il est grand temps qu’il écoute…

J’écris cet article en écoutant le « débat » entre Gilets Jaunes et anti-Gilets jaunes sur LCI.

Comme vous le savez, je n’aime pas trop publier des articles « politiques » sur ce site mais certaines situations me poussent à m’exprimer dans un registre moins habituel.

Le monde est devenu un lieu plus hostile et plus méchant que jamais. Notre époque a donné de la crédibilité à la folie. La soif de pouvoir et la richesse des hommes ont toujours cédé la place à l’angoisse de toutes ces personnes qui souffrent. Et trop souffrent encore.

Lorsque nous avons des dirigeants trop aveugles pour voir, trop inconscients des réalités par agir, trop ignorants pour faire face aux faits et trop peu scrupuleux pour savoir ce dont nous avons besoin, nous avons tous les ingrédients nécessaires au désastre imminent.

La soif de pouvoir, de contrôle et de richesse a transformé ce pays en un poids lourd d’appétits insatiables pour plus de pouvoir, de contrôle et de richesse.

Thomas Paine, père fondateur des États Unis, a écrit il y a plus de 200 ans « Une république est censée être dirigée par certains principes fondamentaux du droit et de la justice, à partir desquels il ne peut y avoir de déviation. Elle est exécutée par un nombre restreint de personnes qui agissent en tant que représentants de l’ensemble, et qui sont censés gouverner comme le feraient les peuples s’ils seraient rassemblés. Lorsqu’un peuple accepte de se constituer en une république, il s’engage mutuellement, riches et pauvres, et soutient cette règle de la justice égale. Une république à proprement parler est une souveraineté de la justice, au contraire de la souveraineté de la volonté.  »

Force est de constater que les choses ont changé depuis Thomas Paine. Que ce soit en France comme aux Etats-unis. Maintenant, nous devons nous demander si, en tant que peuple, nous avons laissé ce pays dégénérer au point d’insolvabilité et de ruine. Avons-nous permis la création d’un système économique fondé sur la cupidité et la fraude ? Avons-nous laissé une bureaucratie de l’oligarchie dicter au peuple et au monde qu’il est le seul à savoir ce qui est préférable, non pas pour le pays, mais en réalité pour lui-même ?

Les dernières communications de notre président et ses principaux collaborateurs en ce qui concerne le mécontentement de nombreux français ne fait que montrer le genre de mentalité à la tête de ce pays. Cette décision à elle seule affectera le portefeuille de la majorité de français, car le coût de la vie ne fera que pousser davantage de personnes vers la pauvreté si elles n’y sont pas déjà.

Aujourd’hui, les séquelles de la supercherie gouvernementale se font sentir dans tout le pays. Notre infrastructure est à un point qui met chaque jour plus de vies en danger, le sans-abrisme est une honte nationale, la précarité et le sort de millions de personnes menace la stabilité économique du pays. Pour couronner le tout, nous avons ces partis politiques qui semblent être incapables de comprendre ce qui est réellement nécessaire pour nous débarrasser du bourbier dans lequel nous nous trouvons.

La soif de pouvoir, de contrôle et de richesse d’une classe dirigeante de l’oligarchie n’a fait qu’approfondir les Abysses dans lesquels la France est tombée.

L’état « entend » les gilets jaunes, mais il est grand temps qu’il les écoute…

Kaizen

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