Author: Nathalie BERTHET

Voulez-vous savoir ce qui va se passer dans votre vie les cinq prochaines années? Avec une certaine confiance, je peux dire qu’à peu près 90% des gens qui liront cette question souhaiteraient connaître la réponse. Les 10% restant seraient des scientifiques.

Astrologie : Faut-il y croire ?

Pourquoi les gens croient en l’astrologie? La réponse à cette question se rapprocherait sûrement à pourquoi certaines personnes croient aux superstitions. L’astrologie offre un certain nombre de choses que beaucoup de personnes souhaitent : l’information et une certaine assurance quant à l’avenir, un moyen d’être absous de leur situation actuelle et les décisions futures.

L’idée que rien dans la vie n’est une coïncidence. Tout ce qui nous arrive, tout événement le plus petit ou le plus insignifiant (en apparence), se produit pour une raison particulière. L’astrologie prétend alors fournir quelques-unes des réponses sur les raisons pour lesquelles telles ou telles choses se produisent, et peut-être même un moyen de les prévoir à l’avance. De cette façon, l’astrologie prétend aider les gens à comprendre leurs vies et le monde autour d’eux – Qui ne le veut pas ?

L’astrologie face à la science

Depuis des années nous assistons à un affrontement entre les astrologues d’un coté, qui soutiennent que les planètes et les étoiles déterminent les événements de nos vies et les scientifiques de l’autre, qui ne pensent pas que la position des planètes détient la clé de notre destin.
Diverses études montrent que plus de 80% des prédictions données par les gourous de l’astrologie ne se sont jamais réalisées. Pourtant, de nombreuses personnes lisent leur horoscope quotidiennement et meurent d’envie de savoir ce que leur réserve l’avenir.

Je ne pense pas que l’astrologie puisse (directement) prédire notre avenir. Par contre, si l’orientation des planètes ou des étoiles dicte notre horoscope et que notre horoscope arrive à nous faire agir d’une certaine manière, on peut dire que la position des étoiles influe sur notre comportement. En tout cas, sur le comportement de certaines personnes.

Ce que nous ne savons pas, c’est que la pleine lune, que nous apprécions tous, peut affecter nos humeurs. Elle peut rendre les gens plus sensibles au stress, il paraitrait également que les soirs de pleine lune enregistrent un taux plus élevé de crimes comme tente de nous montrer cet article.
Sceptique de nature, je pencherais surtout pour du hasard qu’autre chose. Pourtant, si on sait que les phases lunaires conditionnent les marées, on peut se demander quels effets elles auraient sur notre corps, constitués de 75% d’eau. Avons nous également tendance à réagir aux phases de la lune ?

Y croire peut être séduisant pour de nombreuses personnes. La raison semble évidente, regrettable mais évidente. Beaucoup de personnes ne veulent pas prendre de décisions. Ils veulent quelqu’un ou quelque chose leur dise comment agir, comment penser, et comment se sentir.
L’astrologie, comme d’autres croyances, remplit cette fonction tel un système de prédestination (“Vous êtes Capricorne, vous devez …”)

Pourquoi tant de personnes choisissent l’astrologie à l’instar d’autres croyances comme la religion ? Probablement parce que l’astrologie répond à leur volonté sans les aspects religieux traditionnels.

A vous de vous faire votre propre opinion.

1. Lâcher quelque chose d’important (comme une carrière, un mariage ou une amitié).
2. Rester attaché à quelque chose qui vous fait mal ?

Il est relativement logique de couper les choses qui causent plus de mal que de bien. La partie difficile est de savoir quoi et quand arrêter. Et cela peut être très compliqué. A tel point que malgré notre envie de le faire, nous restons attaché à ces choses qui nous font mal.

Essayons de comprendre pourquoi nous nous accrochons ces choses  de la vie, même quand il y a d’autres solutions, moins douloureuses

Supposons que vous avez affaire à quelque chose qui vous cause une douleur continue. C’est quelque chose d’important, comme un mariage ou une relation. Vous éprouvez plus de douleur que de plaisir et vous pensez qu’il est peut-être temps d’arrêter. D’autant plus que tous vos efforts pour changer les choses ont échoué. Cela semble évident, non?  Mais cela n’est malheureusement pas si évident. Voici le problème …

Le problème est que la douleur est souvent masqué par le plaisir de la familiarité, l’auto-justification ou les compromis. Lorsque c’est le cas, nous nous accrochons à des situations douloureuses et souvent pour le long terme.

La familiarité

La familiarité est agréable. Elle est synonyme de sécurité et de confort. On se sent comme “à la maison”. Toutes choses étant égales par ailleurs, la plupart des personnes vont se contenter de moins de bonheur dans un environnement familier plutôt que plus de bonheur dans un environnement étranger.

Lorsque le vide, le conflit intérieur, l’anxiété et la négativité sont devenus un habitude, nous résistons souvent à toutes les occasions de sortir de situations qui perpétuent cette misère familière.

Demandez-vous si vous vous accrochez à cette situation douloureuse parce qu’elle représente quelque chose de familier pour vous.

L’auto-justification

Se justifier soi-même signifie de faire le nécessaire pour vous donner raison. Beaucoup d’entre nous y arrivent à travers la souffrance. La douleur est encore plus puissante si nous pouvons l’épingler sur quelqu’un d’autre.

Par exemple, disons que vous évoluez dans une carrière déprimante et que vous résistez à l’idée de faire quelque chose d’autre. Vous vous dites : “Oui, je suis dans cette carrière que je déteste. Mes parents ont insisté pour que je devienne….et ils seraient vraiment tristes/en colère… si je faisais apparaître l’idée de vouloir faire quelque chose d’autre”.

Ce n’est pas de votre faute mais de celle de vos parents. Vous trouvez une certaine innocence dans le fait que vous n’êtes pas responsable. Et votre “misère” continue. Vous payez pour votre innocence avec un chemin de carrière misérable.

Les compromis

Les compromis sont très communs. Nous entrons dans des situations “pratiques”, puis nous commençons à souffrir à cause de ce que nous avons accepté. Voici quelques exemples de compromis:

Un mauvais mariage, mais un intérêt financier.
Un mauvais travail, mais un titre prestigieux, un salaire intéressant.
Une mauvaise amitié, mais avec des connexions… des opportunités.

Et vous ? Faites-vous des compromis dans votre vie ? Le meilleur conseil que je pourrais vous donner serait d’être honnête à ce sujet et de prendre une décision basée sur les faits.

Le vouloir être est ce qu’il y a de plus important ; vouloir avoir et vouloir faire ne sont que des moyens. – Francine Bélair

Il nous a été enseigné que pour AVOIR  (la paix, de l’argent, une belle maison, une nouvelle voiture, un emploi…) il fallait d’abord FAIRE (ceci, cela….) afin d’ETRE (riche, quelqu’un, libre, une bonne personne… ).

Des exemples dans votre propre vie ne manqueront d’illustrer cela. L’état du monde dans lequel nous vivons vous confirmera les limites de cet enseignement. Alors que faire ? Changer de schéma de pensée ! Changer nos actions sans changer nos schémas de pensées amène un changement superficiel. On déplace les meubles, mais on ne change pas vraiment la décoration.

Commencez par imaginer qui vous avez envie d’être. Soyez le plus exhaustif possible. On peut être sans antagonisme : une « chouette » fille, une mère efficace, une super copine sur qui on peut compter, une femme heureuse et épanouie (d’après nos propres critères bien sûr pas ceux des autres !)….bref vraiment la personne que vous souhaitez vraiment être au fond de vous, pas celle que les autres attendent.

Ensuite, choisissez les actions que vous envie de poser pour être qui vous avez envie d’être. Bien entendu, il s’agit d’une stratégie de petits pas. Le chemin sera ainsi plus aisé en accomplissant chaque jour des petites choses qui ne demandent  que peu d’effort. Et ainsi vous allez amorcer des changements profonds et durables dans votre vie. Sachez, au passage, qu’il y a des personnes qui seront surpris agréablement par votre changement et d’autres qui préfèreront « l’ancienne version ». Il est temps alors de vous questionner sur l’intérêt qu’ils ont à préférer qui vous étiez avant ! Laissez vous guider par la petite voix qui vous parle à l’intérieur.

Vous constaterez rapidement dans votre vie que les choses vous arrivent, comme par magie. Vos besoins sont comblés différemment que par le passé mais totalement en harmonie avec la personne que vous êtes en train de devenir.

Nous pouvons acquérir des connaissances et de l’expérience, avoir une “bonne estimation” sur la façon dont quelque chose peut fonctionner, mais nous ne pouvons jamais être sûr à 100% .

Notre incertitude est donc un sous-produit essentiel de notre vie en tant qu’êtres humains n’ayant jamais connaissance ou perception parfaite.

Alors que certains considèrent cette incertitude paralysante, d’autres trouvent des moyens pour déplacer leur incertitude et prendre des mesures à la lumière de cette dernière.

Il y a deux principales façons dont nous pouvons répondre à notre incertitude pour guider nos vies plutôt que de nous freiner.

Le doute rationnel

Parfois, l’incertitude nous dit que nous manquons de suffisamment de connaissances pour prendre de bonnes décisions, nous devrions donc essayer de nous renseigner en peu plus .

Par exemple, lorsque vous commencez à étudier les options pour votre orientation professionnelle et celle de vos enfants, vous allez naturellement vous sentir un peu incertain.
Et c’est une bonne chose – parce que vous ne devriez pas prendre de décisions importantes dans votre vie sans y avoir réellement songé ou fait quelques recherches.

Une personne qui a passé du temps à lire sur les différents filières, parlé à d’autres personnes qui ont fait se parcours ou qui en ont fait leur métier…va progressivement devenir plus certain de ce qu’est un bon choix par rapport à un mauvais choix .

Dans ce cas, l’incertitude ressenties au début crée un sentiment de doute qui nous permet de prendre du recul, réévaluer nos actions et nous permettre de chercher de nouvelles connaissances quand cela est nécessaire et approprié.

La foi rationnelle

Peu importe le nombre d’informations que vous pourrez avoir sur une décision dans votre vie, vous n’aurez jamais une image complète.

Quand nous sur-analysons les choses nous tombent dans une certaine paralysie, un état où notre incertitude nous pousse engranger une quantité infinie de connaissances, sans jamais prendre de mesures sur ce que nous pouvons apprendre.

Dans chaque action, vous avez besoin de prendre un certain acte de foi dans votre incertitude. Dans chaque décision, vous devez accepter que vous êtes limité par :

Connaissance imparfaite : Nous ne pouvons jamais avoir toutes les informations. Nous devons donc être à l’aise avec le fait d’avoir une connaissance partielle, imparfaite .

Les contraintes de temps : Si vous attendez trop longtemps pour prendre une décision, vous pourriez la manquer pour toujours. Parfois, vous devez prendre des mesures simplement parce que vous n’avez plus de temps pour y penser.

La spirale infernale de l’inaction : Vous ne pouvez pas obtenir toutes vos connaissances des livres, des vidéos, ou d’autres personnes – parfois vous devez juste faire les choses pour apprendre et grandir, même si les choses ne fonctionnent pas comme vous l’aviez prévu.

Rappelez-vous, un certain degré d’incertitude est une partie intégrante de la vie quotidienne. L’incertitude est soit un signe pour aller de l’avant soit un signe pour faire un pas en arrière. Le doute et la foi sont des réponses rationnelles à notre incertitude .

Lorsque nous avons doute, nous croyons que nous devrions “faire machine arrière” et redéfinir un plan d’action jusqu’à ce que nous en savons un peu plus. Et quand nous avons la foi, nous croyons que nous devons “aller de l’avant” et poursuivre un plan d’action, même si nous n’avons pas toutes les informations.

Les deux sont des fonctions importantes de l’esprit humain et doivent être exercées. Quand vous apprenez à les équilibrer, vous devenez maître de votre incertitude .

Sans l’ombre d’un doute, à plus d’une occasion, vous avez senti votre niveau de stress monter en flèche. Vous êtes-vous déjà demandé quelle est la cause de ce stress ? Et, plus important, avez-vous des mécanismes qui vous permettent de le détruire pour revenir à un état émotionnel d’équilibre et de performance maximale ? 

C’est une réalité que nous ne pouvons pas toujours contrôler les facteurs qui nous induisent au stress, mais certainement et absolument nous pouvons toujours contrôler la façon dont nous y réagissons. La grande clé est de comprendre que le stress est simplement le résultat de la façon dont nous interprétons les événements qui se produisent dans nos vies.
Et la vérité est que chacun de nous a le pouvoir de déterminer comment ces situations stressantes vont nous affecter. Examinons six des moyens les plus efficaces de se déstresser: […]  Lire la suite

Bien qu’il y ait peut-être des raisons logiques et pragmatiques pour supposer quil y ait des choses vraies indépendamment de nos croyances, nous devrions nous demander si cela constitue des motifs solides pour réellement croire que la vérité est objective. Ne pas avoir ce genre de ‘motifs’ est plus connu sous le nom de scepticisme philosophique.

Le scepticisme philosophique peut se définir comme une doctrine selon laquelle la pensée humaine ne peut déterminer une vérité avec certitude. Le but étant d’éviter tous types d’erreurs.

Le scepticisme philosophique remonte à la Grèce antique et au scepticisme antique. L’un des défenseurs les plus influents de l’idée que la vérité est relative était le penseur Protagoras d’Abdère. Selon lui, nos sens (vue, ouïe, odorat, etc) sont limités et faillibles. Ainsi, parce que notre capacité à obtenir des informations sur le monde est insuffisante, il en a conclut que nous ne pouvons pas être sûrs que nos informations soient exactes – et dans ce cas, comment pouvons-nous être sûrs que tout est objectivement vrai ?

Descartes a formulé les deux moyens les plus puissants d’exprimer des doutes sceptiques. Le premier est appelée hypothèse du rêve, selon laquelle “nous ne pouvons pas savoir si nous ne rêvons pas”. Le second est connu comme le malin génie. Un démon maléfique pourrait nous amener à croire à des choses qui sont absolument fausses.

Comment pouvons nous réfuter ces hypothèses? Comment pouvons nous prouver que nous ne rêvons pas ? Comment pouvons nous prouver qu’un monde extérieur existe et que nous ne sommes pas confrontés à une “réalité manufacturée” ? C’est le contexte dans lequel travaille la philosophie moderne pour tenter de démontrer que la connaissance fiable est possible.

Peut-être que l’une des réfutations les plus pointues au scepticisme était celle apportée par Wittgenstein, qui a fait valoir que ce scepticisme est lié à de la mauvaise foi. Selon Wittgenstein, le scepticisme philosophique est un type d’obsession, car le sceptique n’a jamais prévu la possibilité d’accepter quelque chose comme preuve qui pourrait satisfaire ses doutes. Ainsi, le doute est perpétuel et remettre constamment les choses en question est finalement sans intérêt.

Inutile ou pas, un tel questionnement donne lieu à de nombreux débats philosophiques. En conséquence, beaucoup de gens en sont venus à prétendre que la vérité n’est pas objective mais qu’elle est subjective. Ce qui est vrai pour une personne peut ou ne peut pas être vrai pour l’autre.