Author: Nathalie BERTHET

La méditation est une pratique millénaire qui connaît une grande popularité en Occident au cours de la dernière décennie, car les bienfaits sur le bien-être mental et émotionnel sont nombreux et très utiles en cette période. Que ce soit pour calmer l’esprit, pour se retrouver ou pour réduire l’anxiété ou le stress, de plus en plus de personnes sont intéressées par l’introduction de cette pratique dans leur vie quotidienne, améliorant ainsi leur qualité de vie. […]  Lire la suite

Les gens ne sont pas toujours rationnelle quand il s’agit de leurs croyances – et cela semble être particulièrement vrai quand il s’agit de politique ou de religion. On pourrait penser que les raisons de cette irrationalité sont dues à des différences de valeurs morales ou politiques, mais pas nécessairement.

Arguments irrationnels ou arguments rationnels

Comme un point de contraste, regardez comment les débats et autres désaccords prennent formes dans d’autres domaines de la vie. Sauf dans quelques rares cas, nous ne voyons pas, la rancœur, la colère et parfois même la violence dans les désaccords sur les mathématiques, la chimie ou la sociologie comme nous pouvons le voir dans la vie politique et la religion.

Dans des domaines comme les mathématiques et la chimie, il y a de nombreux “terrains d’entente”. Les débats et les désaccords ont tendance à être plus sur des détails et non sur des principes généraux. En politique et la religion, ces principes généraux sont les sujets d’un grand nombre des arguments.

La rationalité épistémique face à la rationalité instrumentale

Selon un article de Michael Huemer, la “rationalité épistémique” (formation des croyances en fonction de faits réels) laisse la place à la “rationalité instrumentale” (choix de moyens appropriés pour atteindre ses propres objectifs, compte tenu de ses convictions réelles).

Michael Huemer appelle cela “l’irrationalité rationnelle”, la défense rationnelle d’objectifs irrationnels. Ainsi, certaines personnes pensent souvent de manière illogique car il est dans leur intérêt de le faire…

La théorie de l’irrationalité rationnelle fait deux hypothèses principales. Tout d’abord, les individus ont des préférences de croyances non-épistémiques (autrement connu comme “partis pris”). Il y a certaines choses auxquelles les gens veulent croire, pour des raisons indépendantes de la véracité des propositions.

Deuxièmement, tout individu peut exercer un certain contrôle sur ses croyances. Compte tenu de la première hypothèse, penser de manière rationnelle à un “coût”, nous ne sommes pas obligés d’avoir les même croyance qu’une autre personne. Compte tenu de la seconde hypothèse (et étant donné que les individus sont généralement instrumentalement rationnel), la plupart des gens vont accepter ce coût que s’ils reçoivent plus d’avantages que de penser rationnellement.

Quelle que soit l’orientation politique, si elle fait que les gens se sentent bien ou mieux, leur donne de l’espoir… alors ils seront plus susceptibles de l’adopter indépendamment du fait qu’il y ait de très bonnes raisons épistémiques de le faire.

L’intérêt personnel et la formation des croyances

Ce serait bien si les gens formaient leurs croyances sur des preuves tangibles et raisonnables, mais ils ne le font pas. Certains éléments constituants la formation des croyances ne sont pas rationnels mais ils sont compréhensibles. La confiance dans des autorités traditionnelles comme les enseignants, membres de la famille, chefs religieux, etc. D’autres peut également être compréhensible, mais beaucoup moins justifiée comme la satisfaction d’intérêts propres, la protection de son image de soi, une nécessité de maintenir une certaine cohérence avec d’autres croyances, etc…

Si on ne peut pas volontairement “choisir” ses croyances par un acte de volonté, il y a beaucoup de choses à faire pour influencer la façon dont les croyances se forment ou se développent : une preuve est pondérée dans une direction particulière pour produire le résultat souhaité, certaines sources d’information sont préférées alors que d’autres sont ignorées…

Comme dit le proverbe, il est possible de rencontrer le succès du jour au lendemain pour autant qu’il est précédé par des années de travail acharné. Le succès et la réussite ne sont pas atteints par des formules magiques. Ils sont les résultats logiques d’un travail régulier.

Avant de pouvoir accomplir de grandes réalisations, avant de pouvoir trouver de l’or, une transformation personnelle est nécessaire. Métaphoriquement parlant, on pourrait dire que la portée d’une personne déterminera la taille des réalisations qui lui sont possibles.

plus la personne grandit, plus la taille de ses objectifs pourra être conséquente. Un travail sur soi-même doit précéder ou accompagner toute poursuite d’objectif parce que les deux sont intimement liés.

Ainsi, pour atteindre le succès escompté, la pensée idéaliste et réaliste sont nécessaires. La pensée idéaliste est nécessaire de déterminer l’image globale de ce que nous voulons accomplir. Elle est également nécessaire pour que nous puissions envisager l’avenir que nous voulons avoir.

La pensée idéaliste nous permet de définir nos objectifs. En règle générale, nous devons différencier les objectifs et les buts. Les buts doivent être considérés comme la direction que nous avons l’intention de suivre, mais pas nécessairement une chose qui est apparemment réalisable. Ce sont ces nobles idéaux qui se profilent très loin dans le futur…

Les objectifs doivent être les échelons qui mènent à nos buts. Si le but est d’avoir un million d’Euros sur son compte bancaire, le premier objectif devrait être d’avoir un 10 000 Euros. Une fois atteint, nous pourrions envisager d’atteindre 20 000 Euros… et ainsi de suite.

Le succès suit une certaine procédure. Si nous nous fixons des objectifs incrémentiels successifs, nous rencontrerons des succès progressifs qui finiront par nous conduire à l’objectif ultime, le but que nous nous étions fixé en premier lieu.

La pensée idéaliste nous aide à ressentir nos émotions une fois nos buts et objectifs atteints. Cela peut-être, en soi, un facteur de motivation extrêmement puissant. Mais nous avons besoin d’une réflexion réaliste pour contrebalancer les effets de notre imagination et nous maintenir les pieds sur terre.

L’équilibre est essentielle à la stabilité et la durabilité.

Depuis quelques jours, je pense beaucoup à ce que je fais pour atteindre mes objectifs à long terme. Je me suis fixé quelques objectifs à moyen terme puis quelques objectifs quotidien. Puis, je me suis rendu compte qu’il y a certains objectifs que nous devrions tous avoir, chaque jour, pour le reste de notre vie :

• Sortir de sa zone de confort
• Apprendre quelque chose de nouveau
• Développer ses compétences
• Rester en contact

Sortir de sa zone de confort

Dans un sens, nous faisons déjà quelque chose de nouveau chaque jour parce que chaque chose est nouvelle. Dans cette façon de voir les choses, tout ce que nous faisons est par définition hors de notre zone de confort. Mais à un plus bas niveau, tout tourne autour de sortir de nos routines et habitudes. Elargissez votre zone de confort et faites quelque chose de nouveau chaque jour, ou faites quelque chose que vous faites habituellement, mais d’une manière différente.

Tout simplement, essayez de ne pas allumer la télé pour une journée entière…

Apprendre quelque chose de nouveau

Si vous passez une journée sans apprendre quelque chose, vous avez perdu cette journée. Vivre c’est apprendre, il n’y a donc aucune raison de ne pas apprendre quelque chose de nouveau chaque jour. Cela n’a pas besoin d’être quelque chose de grandiose, juste quelque chose que vous n’avez jamais fait auparavant. Physique, mental, technique… peu importe, ayez du plaisir à apprendre!

Arrivez-vous à claquer des doigts ? Savez-vous jongler ?

Aiguisez vos compétences

On apprend beaucoup chaque jour, et au fil des ans, vous devenez bon dans certains domaines. Mais il y a forcément quelques compétences que vous avez toujours souhaité améliorer. Il y a toujours une place pour l’amélioration. Les compétences sont comme les muscles, moins vous les sollicitez, plus elles s’affaiblissent.

Continuez à travailler vos compétences. Soit vous vous améliorez, soit vous vous affaiblissez. Il serait dommage de laisser une bonne compétence se détériorer.

Restez en contact

Vous avez un cercle social, et si vous voulez maintenir ces contacts, vous devrez investir un peu de temps. Tendez la main à celles et ceux qui vont se connecter avec vous. Vos amis peuvent vous aider à développer vos compétences, à apprendre de nouvelles choses et sortir de cette zone de confort. Et bien sûr, vous pouvez leur retourner cette faveur.

Avez-vous fait quelque chose de nouveau aujourd’hui ? Etes-vous sorti de votre zone de confort ? Quelle aptitude avez-vous perfectionnée ?

Quand il s’agit de citer ce qui favorise le succès, beaucoup de personnes sont tentées de miser sur un quotient intellectuel élevé. Il ne fait aucun doute que le QI joue un rôle dans la réussite scolaire tel que le système est fait. Mais être accepté dans une grande école ne garantit pas la réussite.

Bon nombres de patrons qui recrutent des personnes très diplômés, aux CV extrêmement brillant deviennent étonné de voir leur courbe de performance chutter. Ces personnes ne devraient pas toutes être des génies ?

Sans surprise, les chercheurs ont constaté que le QI jouait un rôle beaucoup moins important dans le succès. Par contre, on retrouve trois qualités, souvent négligées, qui font toute la différence quand il s’agit de succès.

L’Auto régulation

La capacité à gérer vos comportements en accord avec vos valeurs et objectifs. Nous sommes souvent les plus grands obstacles à notre propre succès. Le célèbre étude du “Marshmallow” de Stanford visait à placer quelques friandises et ils demandaient aux enfant qu’ils pouvaient soit les manger maintenant, ou attendre. S’ils attendaient, ils seraient récompensés en recevant le double de friandises. 0 la fin de l’expérience, ils ont suivi les enfants jusqu’à l’âge adulte. Les résultats étaient sans equivoques. Ceux qui ont résisté ont eu de meilleurs résultats scolaires, avaient des salaires plus élevés et étaient moins sujets à l’obésité.

L’auto-régulation est comme un muscle. En tant que tel, elle peut être rapidement épuisée mais elle peut aussi être développée et renforcée. Apprenez à résister aux médias sociaux, à ne pas manger toute la nourriture dans votre assiette, ou vous réveiller dix minutes plus tôt le matin.

L’empathie

L’empathie est la capacité de se mettre à la place de la personne avec qui vous vous engagez. Des points de vue différents causent généralement des conflits, l’empathie permet lde soulager les tensions. C’est la différence entre “Je pense que vous avez tort” et “Je comprends où vous voulez en venir”. Ce dernier état d’esprit est plus constructif et ouvert.

Nous avons tous la capacité biologique pour faire preuve d’empathie. La conscience émotionnelle est la clé. Commencer à observer vos sentiments, étiquetez-les au fur et à mesure qu’ils surviennent. Plus important encore, l’empathie montre que vous vous souciez des autres. Gardez les mots de John Maxwell : “Gardez à l’esprit que, «Les gens ne se soucient pas de combien vous savez jusqu’à ce qu’ils sachent combien vous vous inquiétez”

La force de caractère

La psychologue Angela Duckworth a remarqué que le facteur commun entre ce qui réussissent, n’était pas l’intelligence sociale. Ce n’était pas un physique avantageux, ni une bonne santé ou un QI élevé.

Lorsque nous sommes face à un problème, il est important de ne pas abandonner mais de garder à l’esprit que que nous nous rapprochons de la solution et absorbons la maîtrise. Le cerveau développe de nouveaux circuits neuronaux pour faire face à un problème. Ce n’est évidemment pas le cas si nous jetons l’éponge.

Le coupable est la croyance populaire que le talent est inhérente et immuable, plutôt que malléable. L’adoption d’une mentalité de croissance, de la pensée positive réduit la réponse au stress de l’organisme. Une personne moins stressé pourra traiter plus efficacement l’adversité, plutôt que de se cogner contre un mur de briques.

Cela demande de la patience mais peut être développé à partir d’exercices quotidiens simples comme apprendre à jongler, ou prendre une douche froide. C’est appliqué le concept d’effet cumulé dans tous les domaines de la vie.

Il est possible de mener une vie plus heureuse et épanouissante si nous suivons et respectons certains principes fondamentaux. Le bonheur personnel est avant tout une question d’attitude, faire les bons choix et comprendre quelques principes de base. Nous sommes les architectes de notre propre bonheur et, en très grande partie, les seuls maîtres de notre destin.

Le premier principe dans la quête d’une vie plus heureuse est de comprendre que le bonheur personnel est un processus mental et non l’effet de circonstances extérieures. Le bonheur est une émotion qui va prospérer dans des circonstances qui sont sous notre contrôle et ne dépendent pas de la situation de notre vie.

Certaines personnes ont trouvé le bonheur dans des conditions difficiles et d’autres ont connu le désespoir alors qu’il était assis sur le toit du monde. Le bonheur réside dans l’esprit, non dans le monde extérieur. Ce n’est pas l’expérience de notre vie qui compte, c’est ce que nous en faisons.

Le second principe est de comprendre que la vie est un cadeau. Non seulement c’est un cadeau, mais c’est aussi le plus beau cadeau qui puisse être offert. Quand nous acceptons ce point de vue, cela crée une attitude de gratitude qui change la façon dont nous voyons notre quotidien et notre vie toute entière. Cela nous oblige à nous concentrer sur tout ce qui nous a été donné plutôt que déplorer ce que nous aurions pu avoir.

Si nous prenions ne serait-ce qu’une seule minute pour regarder toutes les choses que nous avons, nous découvririons à quel point elles dépassent ce que nous pourrions considérer  comme des difficultés ou des situations difficiles. Nous devrions évaluer notre vie en regardant la “grande image”, non en se concentrant uniquement sur ce qui nous indispose.

Nous avons des défis à relever et cela doit, bien sûr, être reconnu. Mais nous devons être justes dans notre évaluation. Quand tout est dit, quand tout est fait, si nous sommes objectif et rationnel, nous ne pouvons que constater que la vie est le cadeau ultime.

Le troisième principe est le fait que, pour être heureux, nous devons avoir un objectif de vie, de préférence un but bien plus grand que ce que nous sommes. Poursuivre un but nous donne un sentiment d’importance; cela nous oblige à grandir en tant que personne et donne une certaine noblesse à notre vie.

Servir un but principal remplit trois besoins humains fondamentaux: la croissance, l’importance et la contribution. Pour ressentir le bonheur, nous avons besoin de répondre à ces trois besoins fondamentaux et l’un des meilleur moyen de le faire est de poursuivre de nobles objectifs. Atteindre le but d’une vie, de notre vie.

Le quatrième principe est de jouer avec les cartes que la vie nous a donné et faire le nécessaire à partir de là. La pensée magique ne nous mènera nulle part. “Ce qui est, est et ce qui n’est pas, n’est pas” est l’un des principes de base de la philosophie Zen. Respecter cet axiome fondamental est également un point important pour le bonheur.

Chacun de nous a certains talents et certaines ressources. Ce sont les cartes que la vie nous a donné. Ce sont les outils dont nous disposons et ce sont ceux que nous devons utiliser pour arriver là où nous voulons aller dans la vie. Se plaindre et déplorer ce que nous n’avons pas est improductif, puéril et inutile. Nous devons aller au-delà si nous voulons trouver le bonheur.

Le cinquième principe est de comprendre qu’il n’y a rien de gratuit. Autrement dit, il est essentiel de comprendre qu’il y a toujours un prix à payer. Peu importe ce que vous désirez. Souhaiter et espérer quelque chose de gratuit, de facile ne pourra jamais nous mener quelque part. La vie respecte la loi de cause à effet, ce n’est pas un vœu pieux.

Vous êtes l’architecte de votre destin et le constructeur de votre vie. Tout ce que nous faisons est de notre responsabilité. Le bonheur est à notre portée. Tout ce que nous avons à faire pour atteindre cet état bienheureux est d’adopter et respecter, entre autres, les quelques principes décrits ci-dessus