Il y a souvent opposition entre la vie professionnelle et la vie sociale avec ses proches. Il est vrai que, souvent, le choix est difficile pour des raisons de timing. Quand l’un demande plein d’attention, l’autre aussi et réciproquement, quand tout va mal, le scénario est identique. Idem quand rien ne se passe ! Alors c’est quoi d’être heureux quand le couple vie professionnelle / vie privée suit les mêmes cycles ?
Certains diront qu’il est possible de mener de front ces deux facettes. Oui,… mais combien de compromis, combien de moments loupés que l’on ne pourra jamais revivre. Le libre arbitre est un bonheur sauf quand tout va mal.
Nous voulons tous évoluer et, la faiblesse pour évaluer notre vie (à travers les yeux des autres) s’arrête à notre richesse matérielle extérieure. Avons-nous une belle maison, une grosse voiture, des mioches qui vont dans des écoles huppées, un compte en banque assez généreux dans les montants de transactions et un compagnon/compagne qui est à la hauteur du standing ?
Autant le déroulé de votre carrière semble exprimer un succès certain, une stratégie infaillible, où en êtes-vous réellement ? Car au fond, une fois à la retraite, tout le monde se foutra de votre CV sauf vous. Vous vous serez battu pendant des décennies pour vous faire valoir auprès de vos chefs, de vos actionnaires, de vos banquiers pour finalement arriver à quoi ?
Pour arriver à faire coïncider l’image que la société a d’un gagnant avec votre propre image. Certes, il est sympathique d’éprouver ce sentiment d’accomplissement, mais avez-vous vraiment vécu tout ce à quoi vous aviez rêvé ? Je ne donnerai pas de réponse car vous connaissez la vôtre mieux que moi.
Peut être avez-vous plutôt orienté votre attention vers votre vie sociale, votre vie privée où la famille et les proches étaient plus importants que les sacrifices pour gagner plus d’argent. Vous avez préféré gagner moins mais être plus en contact avec ceux qui vous aiment pour ce que vous êtes et non pour votre compte en banque ou CV.
C’est un choix vers lequel se dirigent les nouvelles générations. Avoir une vie plus équilibrée, plus harmonieuse, mais est-ce suffisant pour affirmer que vous êtes heureux ? Alors, sur quel plan ou par rapport à quoi pourriez-vous estimer que votre vie a vraiment été un chemin d’épanouissement ?
Laissez-moi vous offrir quelques pistes de réflexion où vous pourrez vous noter sur une échelle de 1 à 10 si vous le voulez bien. Et puis, ensuite vous seul saurez ce qui vous reste à faire afin de vous permettre… de ne pas passer à côté de l’essentiel.
La Joie : Combien de fois éprouvez-vous de la joie quotidiennement ? (A ce sujet, vous pouvez télécharger ce petit cadeau)
L’Amour de soi : Combien pensez-vous vous aimer ou plutôt combien de choses n’aimez-vous pas ou détestez-vous en vous ? Combien vous acceptez-vous réellement ?
La Capacité à recevoir : Combien êtes-vous ouvert à recevoir inconditionnellement ? Quelles sont toutes les choses dont vous ne voulez rien savoir ou entendre ? Quelle est véritablement votre aptitude à être ouvert à tous, à tous vos sentiments, à toutes vos peurs ?
La Transformation du négatif en positif : Pouvez-vous systématiquement voir le meilleur partout afin que les épreuves se transforment en tremplin de compréhension et d’épanouissement ?
La Purification de l’ego : Combien êtes-vous imbu de vous-même ? Est-ce que votre égoïsme vous pousse à faire des choses que vous savez négatives pour vous, les autres et votre environnement ?
La Volonté de s’ouvrir à la nouveauté : Combien êtes-vous capable de conserver cette soif d’apprendre et de s’émerveiller devant la nouveauté ? Êtes-vous vraiment ouvert ? Est-ce que l’enfant qui est en vous continue de trépigner ou est-il rangé dans les placards du souvenir ?
La Capacité de travailler avec les autres dans un but commun : Combien de projets en cours afin de faire grandir et d’élever la condition humaine ? A combien de projet donnez-vous de votre temps, de vos émotions gratuitement et inconditionnellement ?
Ces quelques axes de réflexion vous aideront certainement à mieux cerner qu’une vie humaine a des objectifs. N’attendez pas votre dernier souffle pour voir votre vie se dérouler en accéléré devant vos yeux et vous poser ces questions car il sera malheureusement trop tard.
Trop de nos proches sont partis avec des larmes de regrets, des larmes d’humilité. Ils avaient alors compris à combien de futilité ils avaient passé leur vie, à combien d’illusions ils s’étaient donnés corps et âme.
Pour la mémoire de tous ceux qui m’ont fait comprendre cela, je me permets aujourd’hui de vous donner ces quelques pistes de réflexion afin que vous puissiez un jour vous éteindre, non pas avec un sourire crispé mais avec un sourire de grâce, un sourire de remerciement pour avoir vécu cette expérience extraordinaire d’avoir été un être humain.