Auteur/autrice : Nathalie BERTHET

Combien de personnes diriez-vous sont dans une véritable démarche de développement personnel ? Très peu, non ?

Je pense cela parce que je pense que le véritable développement personnel signifie beaucoup plus de choses que nous pouvons le penser de prime abord. Beaucoup de gens se concentrent sur la lecture de livres, des blogs, d’articles, de formations…

Comme je le vois, le développement personnel ne consiste pas essentiellement à acquérir de nouvelles informations, mais à développer de nouvelles compétences et de nouvelles attitudes. Cependant, le développement des compétences et d’attitudes exige de la pratique. Beaucoup de pratique ! Des actions massives, organisées, cohérentes et régulières.

Mais pour la plupart, ils lisent un bon livre, trouvent des idées très précieuses et pertinentes et, au mieux, ils commencent à les appliquer pendant quelques jours, puis ils passent au prochain livre, cherchant une nouvelle «inspiration». Ce sont les « lecteurs ».

J’avais l’habitude de faire cela; jusqu’à ce que j’ai découvert que j’étais simplement un adepte de la littérature de développement personnel. Certaines personnes lisent des romans d’amour, moi je lisais Réfléchissez et devenez riche. J’apprécie encore beaucoup la partie lecture, mais je suis très conscient que ce n’est pas ce qui va me permettre de m’améliorer réellement, alors je me concentre sur la pratique de ce que j’ai lu, j’essaye d’être un « faiseur ».

Outre la différence évidente dans l’application de la théorie entre les lecteurs et les faiseurs, il y a d’autres différences plus importantes que je remarque très souvent :

Les faiseurs se concentrent sur la sélection, la mémorisation et l’organisation des idées de développement personnel les plus précieuses à partir de ce qu’ils lisent, ils les placent dans leur propre plan de croissance.

Les faiseurs utilisent des stratégies pour le faire, ils se fixent des objectifs de pratique et des tâches quotidiennes, ils suivent leurs progrès et trouvent des moyens de rester motivés.

Le résultat est un processus de croissance réel en tant que personne. Je pense que vous pouvez souvent séparer les faiseurs des lecteurs parce que les faiseurs sont ceux que vous voyez plusieurs années plus tard  changés, améliorés. Parfois plus confiants, plus heureux, plus expressifs…

N’arrêtez pas de lire, mais accordez vous du temps pour mettre en pratique ce que vous lisez.

La liberté est un luxe que peu d’entre nous avons. Nous avons la chance de vivre dans une société qui semble l’offrir, mais combien d’entre nous sont réellement libres?

Beaucoup d’entre nous sont esclaves de leur travail. Oui, à première vue, ils sont libres, ils ont le luxe du « choix », mais ils choisissent toujours « de travailler 40 heures par semaine » pour avoir assez d’argent pour être « libre ». Mais ce « choix » ressemble-t-il vraiment à la liberté?

Les médias et les grandes entreprises nous donnent une idée étroite de ce que devraient être nos objectifs et mettent constamment en évidence leur propre définition de la réussite. Ils nous encouragent à nous engager dans une poursuite implacable de ces objectifs étroits

Alors, comment pouvez-vous atteindre la vraie liberté ? Simplement, par l’imagination. Ne vivez pas une vie à travailler constamment pour demain parce que vous êtes vivant aujourd’hui. Malheureusement, cette idée n’est jamais explorée tant qu’un évènement tragique ne vienne remettre les choses en perspective. Pourquoi attendons-nous cela ? Je ne sais pas…

Alors que la vidéo ci-dessous est plus théâtrale que le titre de cet article, je vous encourage à vous accorder le temps de la regarder. Elle a vraiment le potentiel de changer votre vision des choses, du monde.

De nos jours, le langage des micromimiques (micro-expression) prend de plus en plus d’importance. Souvent, nous ne prêtons pas attention à nos mouvements à peine perceptibles des muscles du visage, pourtant, ils portent non seulement des informations très importantes en eux-mêmes que notre esprit perçoit, mais peuvent également affecter une autre personne. 

Le langage des expressions faciales

Avec l’aide de ce langage, on peut développer la capacité de communiquer avec une autre personne à un niveau subconscient, apprendre à comprendre sa psychologie, ses intérêts et ses intentions.

Les expressions faciales sont le principal indicateur des sentiments du locuteur. Par les micromouvements du visage, vous pouvez lire tout ce qui se passe dans l’âme. Certains appellent cela la lecture dans les pensées, car parfois, par les mouvements insaisissables du visage, vous pouvez découvrir ce qu’une personne pense réellement, indépendamment de ce qu’elle dit.

Voici des exemples d’expressions faciales typiques associées aux émotions les plus couramment vécues :

• Colère – les muscles du front sont poussés vers l’intérieur et vers le bas, donnant aux yeux une expression menaçante ou fronçant les sourcils, les yeux brillent, ouverts ou rétrécis, les narines sont dilatées et les ailes du nez sont relevées, les lèvres sont soit fortement comprimées, soit tiré en arrière, prenant une forme rectangulaire et exposant les dents serrées, le visage devient souvent rouge…
• Mépris – le sourcil est levé, le visage est allongé, la tête est levée, comme si une personne regardait quelqu’un, la bouche est fermée, les coins des lèvres sont abaissés, les yeux sont ternes et rétrécis.
• Souffrance – les sourcils sont rapprochés, les yeux sont ternes et les coins extérieurs des lèvres sont quelque peu abaissés, le visage est raide.
• Peur – les sourcils sont légèrement relevés, mais ont une forme droite, leurs coins internes sont décalés et des rides horizontales traversent le front, les yeux sont sans éclat et sont élargis, et la paupière inférieure est tendue et la paupière supérieure est légèrement relevé, la bouche peut être ouverte et ses coins sont tirés en arrière, tirant et redressant les lèvres sur les dents.
• Surprise – les sourcils levés forment des rides horizontales sur le front, les yeux sont grands ouverts et une bouche légèrement ouverte a une forme arrondie.
• Joie – les lèvres sont courbées et leurs coins sont tirés en arrière, la bouche est fermée, il y a de fines rides autour des yeux, les yeux eux-mêmes brillent, rétrécis ou ouverts, des plis horizontaux sur le front.
• Sourire forcé – un besoin d’approbation.
• Un sourire en coin est un signe de nervosité contrôlée.
• Un sourire aux sourcils levés est une volonté d’obéir.
• Sourire avec les sourcils tombants est un signe de supériorité.
• Un sourire sans lever les paupières inférieures est un manque de sincérité.
• Sourire avec des yeux constamment agrandis sans les fermer est une menace.

La possibilité d’utiliser ces exemples dans la pratique peut être très utile dans la vie de tous les jours. Il sera plus difficile pour les autres de vous tromper, et en attendant vous saurez ce qu’ils pensent vraiment.

En cas d’accident grave, la première à faire est d’arrêter les saignements. Pour que la guérison puisse se poursuivre, les saignements doivent être arrêtés. Cette stratégie simple : arrêter le saignement, continuer la guérison, a de fortes implications métaphoriques.

Finances

Si une personne croule sous les dettes, ou si elle souhaite économiser plus d’argent, il est important d’arrêter les saignements. Dans ce cas, le terme «saignements» se réfère aux habitudes de dépenses. Même si une personne est financièrement à l’aise, avoir une dépendance aux achats ou à certaines habitudes de jeu pourrait conduire à sa perte financière. Si une promotion au travail peut aider, si la personne n’arrête pas ou ne contrôle pas ses dépenses, problème va continuer.

Santé

Lorsque vous cherchez à perdre du poids ou adopter un mode de vie sain, il est important de voir quelles habitudes pourraient être améliorées. Le rythme de vis actuel peut nous pousser à consommer plus de malbouffe. Nous compensons par de l’exercice physique afin de brûler ces calories supplémentaires…. mais pensons-y un instant. Afin d’atteindre ou de maintenir un poids idéal, un certain mode de vie, il est important de prêter attention à ce que nous mangeons et à l’exercice que nous faisons. Le poids est un aspect important de la santé, mais il y a beaucoup plus à regarder que les calories. Manger des aliments hautement caloriques favorise le saignement métaphorique, car il sert de blocage à une vie saine. Afin de changer vos habitudes et développer plus de succès dans votre vie, les mauvaises habitudes doivent être remplacés par de bonnes habitudes. En arrêtant les mauvaises habitudes et en continuant avec de bonnes habitudes, vous arrêtez le saignement et continuez la guérison. Les habitudes peuvent être difficiles à changer, mais les récompenses en valent la peine.

« Arrêtez le saignement, continuez la guérison » en action…

Les exemples ci-dessus servent de base pour comprendre le concept. Il peut être utilisé dans d’innombrables domaines de notre vie. Pour appliquer cette stratégie et se rapprocher du succès, suivez ces quatre principes.

Évaluez ce que vous aimeriez accomplir.

Déterminez ce qu’est le «saignement» dans telle ou telle situation.

Identifiez la source continue qui vous empêche d’atteindre votre objectif (c’est-à-dire les dépenses excessives, consommer des aliments hautement calorique, une mauvaise habitude…).

Planifiez une stratégie pour arrêter le saignement et prendre des mesures.

Planifiez une stratégie pour continuer la «guérison» et agir.

Une fois que vous apprenez comment appliquer ces quatre principes, vous pouvez agir et changer votre vie. Au début, vous ne pourrez changer qu’une habitude et c’est très bien. Commencez toujours doucement et, surtout, avancez à votre rythme. Changer un domaine de votre vie peut être difficile, il est important de tenir bon. Continuez simplement à le faire.

Chaque fois que vous arrêtez le saignement et continuez la guérison, vous vous approcherez de vos objectifs.

À quand remonte la dernière fois où vous avez dépassé vos limites ? A quand remonte la dernière fois où tout se dressait contre vous, mais vous avez continué et ignoré les critiques, pour finalement vous surprendre par vos capacités ? À quand remonte la dernière fois où vous avez été étonné par le potentiel que vous ne pensiez pas avoir ?

Les êtres humains sont une espèce étonnante. Qu’il s’agisse d’une réalisation intellectuelle ou d’un exploit physique, nous refaisons constamment l’histoire, nous battons des records et faisons de grands progrès pour la civilisation humaine. Nous les regardons avec admiration et nous nous demandons comment elles ont pu atteindre une telle grandeur… Alors, comment font ces personnes ? Et qu’est-ce qui nous différencie de ceux qui atteignent cette grandeur ? Les gens qui réussissent savent comment et quand pousser leurs limites.

 

Pousser ses limites peut être intimidant car cela nécessite un pas en dehors de notre zone de confort. Nous préférons rester dans des environnements familiers et nous engager dans des tâches que nous savons bien faire.

Pousser ses limites peut sembler similaire à prendre des risques. Pousser ses limites peut sembler risqué parce qu’on se déplace en dehors de cet environnement familier pour essayer quelque chose de nouveau, de différent. Cependant, prendre des risques et pousser ses limites sont deux choses différentes. Prendre des risques implique de faire quelque chose qui est en dehors de ce que vous feriez normalement. Le risque tend également à impliquer un sentiment d’inconnu. En poussant vos limites, vous êtes généralement déjà familier avec la tâche que vous allez faire, vous allez juste étendre l’intensité ou la durée de la tâche. Puisque vous avez déjà une certaine expérience, vous savez à quoi vous attendre. Prenons la course à pied par exemple, si vous augmentez votre distance de trois kilomètres à quatre kilomètres par jour, vous poussez vos limites parce que vous savez déjà à quoi vous attendre. Vous savez ce que vous aller endurer car vous courrez déjà trois kilomètres. Par contre, si vous avez décidé d’aller étudier à l’étranger dans un pays où vous n’avez jamais été auparavant, vous prendriez un risque car il implique un certain sens de l’inconnu.

Pousser vos limites est essentiel pour obtenir de meilleures choses. Si je n’avais jamais poussé mes limites dans la vie, je n’aurai jamais organisé des ateliers de développement personnel, je ne me serai jamais engagé dans des activités extra-professionnelles… Pensez à la dernière fois où vous avez atteint un objectif. Au début, l’excitation vous a aidé à démarrer, mais, à un moment, vous avez dû vous pousser à continuer pour atteindre l’objectif.

Il est également important de savoir comment et quand pousser vos limites. Un exemple courant est le sport. Nous sommes excités au sujet d’un programme d’entraînement particulier mais, au lieu de commencer doucement, nous faisons tout ce que nous pouvons faire. Le lendemain, nos muscles font mal et notre motivation est mise à rude épreuve. Alors, comment savons-nous quand et jusqu’où pousser nos limites ?

Il est important de veiller à ce que le résultat sera bénéfique plutôt que nocif. Si vous courez quand vous avez un mauvais rhume, vous pourriez épuiser les ressources dont votre corps a besoin pour guérir et récupérer. Si vous n’êtes pas en mesure de vous pousser, ne vous battez pas. Au lieu de cela, soyez gentil et prenez soin de vous-même. Une fois que vous avez récupéré, vous pouvez revenir dans une routine et déterminer quand pousser vos limites vous sera bénéfique. Pensez aux domaines dans lesquels vous souhaitez exceller dans votre vie et envisager de pousser vos limites pour vous améliorer.

La clé est d’être constant et adapté. Au lieu de vouloir courir cinq kilomètres par jour, commencez lentement. Une fois que vous vous sentirez à l’aise avec un kilométrage adapté à votre niveau, augmentez-le d’un kilomètre. Continuez à pousser lentement jusqu’à atteindre votre objectif. Vous pouvez l’appliquer à d’autres catégories et regarder votre vie s’améliorer, une étape à la fois.

Comme beaucoup de choses, pousser ses limites est plus facile à dire qu’à faire, mais avec de la pratique, cela est possible. Non seulement cela vous aidera à atteindre vos objectifs, mais cela vous aidera à réaliser ce qui est possible et ce que vous êtes capable de faire. Cela renforcera votre estime de soi, la confiance que vous avez en vous et vous aidera à faire un pas de plus vers le succès. Essayez, vous serez heureux de l’avoir fait.

Voilà une légère mais très significative distinction : Ce sont vos sentiments et pas vos pensées qui attireront tout ce qui vous arrive. Ainsi, la vie va vous donner ce que vous attendez et non ce que vous voulez.

Avez-vous déjà remarqué que lorsque vous vous sentez bien, de bonnes choses semblent se passer et quand vous ne vous sentez mal, rien ne semble aller comme il faudrait. Cela peut sembler assez ésotérique, mais il y a une explication très logique de ce phénomène.
Lorsque vous vous sentez bien, vous n’êtes pas la proie de la peur; vous agissez avec confiance et optimisme. Lorsque vous vous sentez bien que vous pensez plus clairement, vous prenez de meilleures décisions et votre esprit se concentre sur le côté positif des choses. Vous tirez parti des opportunités qui se présentent. Bien entendu, l’inverse est également vrai. Lorsque vous ne vous sentez pas bien, rien ne semble fonctionner.

Quelles que soient les choses que vous entreprenez, vous devez avoir le bon état d’esprit. Pour autant, aussi important que cela puisse être, il ne fera pas le travail pour vous. Si vous voulez quelque chose, il y a fort à parier que cela demandera du temps et des efforts. Très peu de choses – pour ne pas dire aucune – se produisent par magie. Toutes les choses significatives ont un prix à payer.

Il n’y a pas de formule magique. Si une telle choses existait, presque tout le monde serait heureux et couronné de succès. Avoir la bonne attitude, attendre le bon et le beau et faire les efforts nécessaires représentent les grandes lignes de ce qu’il faut faire pour atteindre nos buts et objectifs.

Être positif et optimiste exige une certaine discipline. Nous ne pouvons pas continuer à nous concentrer sur ce qui va mal dans le monde et attendre à être dans un état d’esprit propice au succès. Nous ne pouvons pas continuer à fréquenter des personnes négatives et attendre à rester positif. Nous ne pouvons pas continuer à nous voir comme des victimes et attendre à rester optimiste.

Notre esprit est comme un jardin. Il a besoin d’entretien; il a besoin d’être nourri, arrosé et être exposé au soleil. C’est le prix à payer pour récolter la vie enrichissante que nous souhaitons cultiver.

La vie ne va pas nous donner ce que nous voulons, mais elle va nous donner ce que nous nous attendons à recevoir. Soyons disciplinés, c’est un petit prix à payer pour tout ce que cela offre.