Auteur/autrice : Nathalie BERTHET

  • Comment utiliser la pleine conscience durant les périodes difficiles

    Comment utiliser la pleine conscience durant les périodes difficiles

    Nous traversons tous des moments difficiles à un moment donné de nos vie. Pour y faire face et nous aider à les surmonter, nous pouvons utiliser la pleine conscience afin d’identifier et prendre conscience des émotions négatives qui nous traversent l’esprit.

    Voyez l’esprit comme une maison. De ce fait, si votre maison est en feu, vous devez vous occuper de l’incendie au lieu d’aller chercher la personne qui a allumer le feu. Vous devez prendre soin de vos émotions d’abord. C’est votre priorité. Tout ce qui vient d’un lieu de peur, d’anxiété et de colère ne fera qu’aggraver le feu. Vous devez trouver un endroit de calme et de paix pour atténuer la flamme de l’émotion.

    En tant qu’énergie, la peur et la colère peuvent être très destructrices. Nous prenons les mauvaises décisions. Ces émotions nuisent à notre esprit. Ainsi, la première chose à apprendre dans la pratique bouddhiste est de nous occuper de nos émotions. Nous utilisons la pleine conscience pour les reconnaître. La méditation quotidienne vient alors apporter une certaine clarté à nos pensées.

    Nos esprits et nos coeurs ont besoin de nourriture. La méditation est une sorte de nourriture. Comme nous avons besoin de manger, notre paix et notre gentillesse ont besoin de manger. Lorsque vous vous asseyez à côté de quelqu’un de calme, vous devenez calme. Si vous êtes assis avec quelqu’un d’agité et anxieux, vous devenez agité et anxieux.

    La méditation n’est pas une pratique ésotérique; Ce n’est pas quelque chose que vous faites uniquement dans une salle de méditation ou un centre de retraite bouddhiste. La méditation peut se retrouver dans n’importe quelle activité que vous faites – en marchant, au bureau… Cela signifie que vous êtes là, présent dans le calme et la paix.

    En vous concentrant sur votre respiration et en acceptant vos émotions, vous serez capable de calmer vos pensées et réduire votre stress.

    Une étude de 2007 de Norman Farb à l’Université de Toronto, a ouvert la voie de notre compréhension de la pleine conscience du point de vue des neurosciences.

    L’étude nous montre que les gens ont deux ensembles différents de réseaux dans leur cerveau pour interagir avec le monde. Un réseau pour expérimenter les choses est ce que l’on appelle « le réseau par défaut ». Ce réseau est activé quand il ne se passe pas grand chose.

    L’autre réseau s’appelle le « réseau d’expérience directe ». C’est une toute autre façon de vivre les choses. Lorsque ce réseau est activé, vous ne pensez pas au passé ou au futur, aux autres, ni même à vous-même. Vous allez à la rencontre des informations qui entrent dans vos sens.

    Par exemple, si vous êtes dans la douche, vous pouvez vous concentrer sur la chaleur de l’eau qui entre en contact avec votre corps.

    Ce qui est intéressant, c’est que ces deux réseaux sont inversement corrélés. Si vous faites une activité impliquant une certaine routine, vous serez moins susceptible de remarquer une coupure sur votre main, parce que le réseau impliqué dans l’expérience directe est moins actif. Vous ne sentez pas vos sens autant que vous ne pouvez le faire.

    Heureusement, cela fonctionne dans les deux sens. Lorsque vous concentrez intentionnellement votre attention sur les données sensorielles entrantes, telles que la sensation de l’eau sur votre corps, cela réduit l’activation des circuits narratifs.

    C’est pourquoi les exercices de respiration de méditation peuvent fonctionner lorsque vous êtes stressé, parce que vous concentrez votre attention sur l’expérience sensorielle de votre respiration. Vos sens deviennent plus vivants à ce moment.

    La pleine conscience n’est pas difficile, il suffit d’activer votre réseau d’expérience directe en vous concentrant sur vos sens avec une attitude de non-jugement. Cela va vous aider à vous engager dans le moment présent et réduire votre stress. La clé est de se rappeler de le faire.

  • Comment développer la créativité de votre enfant

    Comment développer la créativité de votre enfant

    Parents, enseignants nous avons tous une certaine influence sur la créativité de nos enfants. En fait, la créativité est plus souvent influencée par des aspects environnementaux plutôt qu’à des facteurs génétiques.
    Maintenir un environnement ludique, une ambiance joviale qui permet et soutient le non-conventionnel tout en distinguant ce qui est bien permet de développer la créativité de nos enfants.

    La capacité de créer est l’une des valeurs les plus importantes dans notre société. Avoir la possibilité d’être créatif peut être l’une des expériences les plus satisfaisantes et enrichissante de la vie.
    Les enfants sont nés pour être créatifs et ingénieux. Malheureusement, au fur et à mesure qu’ils grandissent, des règles leur sont de plus en plus imposées, et certains élèves perdent graduellement leur côté créatif ou canalisent leur créativité pour des activités d’apprentissage sans réflexion.

    Bien souvent, les enfants sont considérés comme étant plus créatifs que les adultes, mais c’est surtout dû au fait qu’ils n’arrêtent pas de jouer. Le jeu étant une forme de créativité.

    Comme George Shaw disait, Nous ne cessons pas de jouer parce que nous vieillissons, nous vieillissons parce que nous cessons de jouer. De la même façon, nous ne cessons pas d’être créatif parce que nous vieillissons, nous devenons moins créatifs parce que nous cessons de jouer.

    Encourager votre enfant à jouer, et donc créer, n’est pas seulement bon pour votre enfant en tant qu’enfant. C’est l’encourager à développer ce trait de personnalité et l’inciter à continuer de jouer et créer même à l’âge adulte.

    Ne vous laissez pas influencer par vos voisins ou autres membres de votre famille. Certains peuvent essayer de vous encourager à faire faire des choses plus intelligente ou de plus utile.

    Une des pires choses qui se passe en vieillissant, c’est que nous avons tendance à perdre notre joie enfantine dans la vie. On nous martèle qu’il est stupide de rire de ce qui se passe dans nos vies, ou même d’avoir du plaisir.

    On nous dit que ce n’est plus de notre âge, ou de nous comporter en adulte ou encore de cesser d’agir comme un enfant. Pourquoi, en grandissant, nous devons perdre notre humour ?

    Tous ces éléments contribuent à l’affaiblissement de notre créativité et toutes autres impulsions créatrices. Nous perdons cette étincelle de créativité que nous avions quand nous étions enfants.

    La musique, l’art, la littérature élargissent nos esprits. Explorer le monde autour de lui conduit à de nombreuses découvertes intéressantes pour un enfant – et pour l’adulte. Écoutez comment votre enfant décrit le monde qui les entoure et encourager-le à employer des mots encore plus fantaisistes… ne vous inquiétez pas de la soi-disant réalité.

    Pour ma part, j’essayerai toujours d’encourager mes enfants à utiliser leur créativité pour apprendre de nouvelles choses, pour découvrir et explorer de nouveaux territoires dans cette vaste mer de la connaissance.

    Quand la créativité de notre enfant est nourri et encouragé, ils associent l’expérience positive et puissante d’apprendre en étant créatif, cela leur sera bénéfique pour le reste de leur vie.

    Soyez un parent ludique, soyez un parent idiot. Soyez un bon modèle pour la créativité.

  • L’art de la méditation

    L’art de la méditation

    Une personne qui pense tout le temps n’a rien d’autre à penser qu’a ses pensées. Ainsi, il perd le contact avec la réalité et vit dans un monde d’illusions. Par pensées je veux dire spécifiquement « bavardage dans l’esprit » … la répétition perpétuelle et compulsive des mots…

    Je ne dis pas que la pensée est mauvaise. Comme tout le reste, tout est utile dans la modération. Tous les peuples civilisés deviennent de plus en plus fous et autodestructeurs. Par la pensée excessive, ils ont perdu le contact avec la réalité.

    La plupart d’entre nous choisirait plutôt l’argent que la véritable richesse … Lire un article sur un évènement le lendemain dans le journal est curieusement plus amusant que vivre l’événement original.

    Pour entrer en contact avec la réalité il y a un art de la méditation… C’est l’art de temporairement faire taire l’esprit … arrêter ce « bavardage dans l’esprit ». Bien sûr, vous ne pouvez pas forcer votre esprit à se taire. Ce serait comme essayer de lisser les ondulations dans l’eau avec un fer à repasser. L’eau devient calme et claire lorsqu’elle est laissée seule.

    Alan Watts

  • Brainstorming : Origine et Méthode

    Brainstorming : Origine et Méthode

    Le brainstorming, également appelé « remue-méninges » à été conçu par Alex Osborn en 1940. Publicitaire et vice-président de l’agence Batten, Barton, Durstine & Osborn (BBDO) Alex Borton a créé le brainstorming pour promouvoir son agence auprès de ses clients.

    Dès le début, il propose les règles de base du brainstorming qui sont, à ce jour, inchangées :

    Les quatre règles de base du Brainstorming :

    1. Il est interdit de critiquer les idées émises
    2. Ne pas se fixer de limite
    3. Proposer des idées en quantité
    4. Associer les différentes idées pour en créer de nouvelles

    Le brainstorming idéal se compose d’une dizaine de personnes d’horizons variés (cadres, membres de la production, de la maintenance, du service informatique…) se penchant sur une problématique précise.

    Le but du brainstorming est d’utiliser la créativité des membres du groupe pour faire émerger un maximum d’idées pour résoudre un problème en identifiant les causes et les solutions possibles.

    Le Brainstorming peut être découpé en trois principales étapes :

    1. La récolte des idées :

    Chaque participant exprime l’idée qui lui vient à l’esprit, sans aucune critique ou commentaire de la part des autres participants. Et ce jusqu’à épuisement de toutes les idées

    2. Le regroupement des idées :

    Le but de cette étape est de regrouper les idées par famille.

    3. L’analyse des idées

    L’analyse des idées vous permettra d’en écarter certaines pour des raisons de faisabilité ou de coûts. Le but n’est pas de garder les idées des managers et écarter celles des autres mais de prendre chaque idée de manière équitable et de procéder à un vote pondéré suivant les objectifs et l’éthique de l’entreprise.

  • Comment développer et stimuler la créativité et l’imagination de votre enfant

    Comment développer et stimuler la créativité et l’imagination de votre enfant

    La créativité et la curiosité sont des qualités innées chez les enfants. Dès les premiers instants de la vie, les bébés observent, sentent, goûtent, écoutent et testent leur environnement. En se développant, chaque expérience et interaction est nouvelle et excitante. Leur enthousiasme à essayer de nouvelles choses est sans limite et leurs points de vue ne sont pas biaisées, ils viennent sans jugements ou préjugés.
    Leur limite de la créativité et leur souplesse de pensée n’ont pas encore été fixées. Développer, stimuler et entretenir ces capacités créatives est l’un des plus beaux cadeaux que vous pourrez leur faire.

    Partagez la joie et l’enthousiasme de votre enfant

    Les enfants apprennent en modélisant les actions et les réactions des autres. Dans les deux premières années de la vie d’un enfant, les adultes ont tendance à partager les joies des découvertes de l’enfant. Vers deux ans, lorsque sa joie éclate à la vue d’un papillon, notre réaction, en tant qu’adulte, se calque sur celle de l’enfant. « Oh, un papillon ! Il est si jolie ! Viens on le suit… »
    Alors que les enfants grandissent, nos réactions ont tendance à être plus modérées. « Oui je vois le papillon ».
    Parfois, nous ne détachons même pas les yeux de ce que nous faisons lorsque nous répondons. Dans notre exemple, l’enfant va apprendre que ce qu’il découvre n’est pas intéressant ou important.
    Bien sûr, vous n’allez pas répondre de la même manière à un enfant de deux ans qu’à un enfant de huit ans ou un garçon de quinze ans. Mais c’est votre niveau d’intérêt, votre volonté d’arrêter ce que vous faites et porter votre attention vers l’enfant qui fait la différence.

    Prévoyez du temps pour la créativité et l’imagination

    Comme toute activité, la planification et l’engagement sont essentiels à la réussite. Faites de la créativité une partie intégrante de votre quotidien.
    Plus vous commencerez tôt, plus il sera facile d’ancrer ces habitudes. Pour les enfants plus âgés, un temps supplémentaire peut être nécessaire pour s’adapter au changement de leur routine ou l’introduction de nouvelles activités, mais rien n’est impossible.

    Commencez lentement, en ajoutant des activités artistiques (peintures, découpages etc…) tout est bon du moment que les activités nécessitent de la créativité et de l’imagination. Aussi, nul besoin de planifier chaque minute de l’emploi du temps de votre enfant. Un temps de jeu libre et non planifié est un élément important de la journée de chaque enfant.

    ‘Déconnectez’ votre enfant

    La technologie à tendance à diriger nos vies. La télévision, les ordinateurs, les téléphones et autres tablettes numériques sont amusants mais laissent peu de place à l’imagination.
    Réservez du temps pour la créativité et l’imagination. Pour commencer, cela peut être des moments où aucun appareil électronique n’est autorisé. Votre enfant pourra résister (et il le fera), mais par la suite, l’enfant va combler ce temps à des jeux et des activités beaucoup plus créatives. Participer également dans ces moments de « black-out » et participez à leur plaisir.

    Ne soyez pas un dictateur

    N’essayez pas de contrôler tous les aspects d’une activité. Des déclarations telles que: « Nous allons tous rester ici jusqu’à ce que cette activité soit terminée », ou « Faites-le de cette façon », n’apportent rien au processus créatif.
    Évitez les activités élaborées, trop complexes. La découverte de la nature dans votre jardin ou faire des grimaces loufoques sont des activités simples et rapides qui s’intercaleront très bien entre deux taches de votre quotidien telles que faire le dîner ou les devoirs. Et surtout, permettez à l’enfant d’arrêter lorsqu’ils en ont assez.

    Faites attention à la concentration de votre enfant

    La durée d’attention d’un à deux ans est d’environ dix minutes. Ainsi, planifier une activité de trente minutes ne sera pas un franc succès. Votre enfant a son propre niveau de capacité et de nos jours, cette fenêtre d’attention à tendance à diminuer comparativement a ce qu’elle était dans le passé.
    Avec chaque activité ou projet, encouragez votre enfant à rester une minute de plus. Même s’ils choisissent de ne pas rester, au fil du temps leur durée de concentration va augmenter.

    Oubliez la perfection

    Le résultat final est moins important que le processus. Permettez-leur un peu de flexibilité et de créativité. Plusieurs fois, vous verrez que votre enfant aura une autre idée…laissez lui suivre son propre chemin…c’est le processus créatif en action.
    Lâchez les commandes et regardez où mène le processus créatif de votre enfant.
    Mordez-vous les lèvres quand vous voyez que votre enfant éprouve quelques difficultés et que vous voulez intervenir. Asseyez-vous et laissez-les vivre la frustration et la récompense liés à leurs créations. Votre rôle est de maintenir sa sécurité. Votre enfant saura gérer le reste.

    Parlez, parlez et parlez encore

    Enrichissez le processus créatif en parlant à votre enfant. Permettez à votre enfant d’apprendre le processus de pensée qui vous passe par la tête alors que vous travaillez sur une activité.
    Discuter des problèmes que vous essayez de résoudre. Faites intervenir votre enfant dans votre processus. Encouragez-le à poser des questions.
    Demandez à votre enfant ce qu’il fait, pourquoi et comment il a choisi de faire de cette façon.
    Ne présumez pas que l’enfant ne comprenne pas…J’entends souvent des parents répondre à leur enfant « tu ne comprendrais pas ». Laissez-les décider s’ils comprennent ou non.

    Variez les activités de votre enfant

    Variez les aventures. De nombreuses activités nécessitent de la créativité et de l’imagination. Répéter la même activité prive votre enfant de la gamme infinie d’expériences enrichissantes.
    Faites lui découvrir les joies d’Internet, aller voir ce que vous pouvez trouver dans votre bibliothèque, quelles expositions ou autre manifestations ont lieu près de chez vous…

    La créativité et l’imagination ne sont pas les compétences que vous enseignez à votre enfant mais ce sont des compétences que vous pouvez nourrir et renforcer.
    Pensez au développement de la créativité et de l’imagination de votre enfant comme à leur développement physique. Stimulez-les et ils vont s’épanouir.

  • Apprendre à écouter nos émotions

    Apprendre à écouter nos émotions

    Une des choses les plus troublantes associée au rythme de vie actuel est que de nombreuses personnes ressentent le besoin de prendre des médicaments pour aller travailler. Dans la matinée, ils utilisent des médicaments prescrits ou prennent des analgésiques ou autres sédatifs pour s’assurer qu’ils restent de ‘bonne composition’ et n’ont pas de ‘débordements émotionnels’ au bureau. Sans un ‘petit quelque chose’, ils ne se sentent pas capable d’affronter la journée.

    Ces exemples peuvent sembler extrêmes, mais d’une certaine manière, beaucoup d’entre nous essayent de s’éloigner et ne pas faire face au stress lié au travail et les autres aspects de nos vies. Quand nous arrivons à la maison, par exemple, nous nous tournons immédiatement vers l’ordinateur, la radio ou la télévision afin d’échapper à la colère, la peur ou le désespoir que nous éprouvons dans notre vie professionnelle.

    Comme les « drogues dures », ces activités vont nous distraire temporairement de ce que nous ressentons.

    Bien que ces pratiques puissent nous aider à traverser les journées de travail, elles nous déconnectent de notre corps et ses sensations nous privant ainsi d’une importante source de sagesse qui peut nous guider pour améliorer nos vies.

    Nos émotions nous donnent des informations précieuses

    Une fonction de nos émotions est de nous signaler quand nous sommes dans une situation qui peut nous desservir. Comme le disent les psychologues Robert Biswas-Diener et Ben Dean, les émotions sont des signaux qui nous indiquent comment les choses se passent. L’engagement au travail, par exemple, nous permet de savoir que notre travail est stimulant et satisfaisant. Lorsque nous camouflons nos émotions afin de rester calme ou garder le moral, nous ne pouvons pas recevoir et profiter de la sagesse de notre corps.

    Par exemple, si nous ressentons une certaine lassitude écrasante à chaque fois que nous nous asseyons devant le clavier de nos ordinateurs, notre corps peut nous dire que nous ne nous rapprochons pas du but de notre vie dans ce que nous faisons au travail. Cela peut également être le signal qu’il y a une autre question dans notre vie qui doit être résolue.

    Quelle que soit la signification du signal émotionnel, nous ne pouvons qu’en tirer des bénéfices en l’écoutant. Les psychologues Leslie S. Greenberg et Paivio Sandra C. l’expriment très bien lorsqu’elles disent que les émotions peuvent nous aider à améliorer la façon dont nous évaluons nos besoins, nos désirs, nos buts, et nos préoccupations.

    Bien sûr, ce n’est généralement pas le point de vue que la plupart d’entre nous ont sur notre sagesse intérieure, en particulier quand cela prend la forme de « sentiments négatifs » comme la frustration ou la lassitude.
    La plupart d’entre nous est venu à percevoir ces sentiments comme dangereux. Peut-être craignons-nous que nous pourrions nous mettre dans l’embarras ou sembler faible si nous laissions un peu de place à notre colère ou notre tristesse. Ces craintes sont l’une des raisons pour lesquelles nous prenons des médicaments pour ‘calmer’ nos émotions ou que nous nous tournons vers des distractions telles que la télévision, le shopping, la radio ou Internet

    Apprendre à écouter ses émotions

    Comment pouvons-nous apprendre à écouter la sagesse de notre corps plutôt que la distraire ou la fuir ? L’idée est de nous laisser vivre pleinement nos émotions alors que nous sommes au travail, avec nos partenaires intimes ou dans un lieu public peut sembler effrayante pour beaucoup d’entre nous. C’est pourquoi je pense qu’un peu d’exercice pour retrouver le contact avec notre corps et la façon dont nous nous sentons est une première étape essentielle.

    Le yoga ou la méditation est un excellent exemple de ce type de pratique. La pose et la respiration consciente que nous faisons dans la méditation nous obligent à prêter attention à certaines parties de notre corps qui peuvent être en dehors de notre conscience la plupart du temps.

    Renouer avec les zones qui peuvent se sentir engourdies ou lointaines. En y prêtant attention, nous pouvons essayer d’écouter ce qu’elles ont à nous dire et utiliser ces informations pour amorcer les changements que nous devons faire dans nos vies.

    Cela peut sembler abstrait, alors laissez-moi vous donner un exemple concret. Croyez-le ou non, faire de la méditation m’a véritablement aidé à changer de carrière. Il y a quelques années, j’étais un employé dans une grande multinationale dans l’informatique. Je souhaitais vraiment faire quelque chose de plus aligné avec ma véritable ‘vocation’, mais je me sentais trop préoccupé par les risques associés à cette transition. Lorsque le désir montait, je sortais, lisait un livre pour me changer les idées.

    Un jour, un ami m’a fait remarquer que j’avais l’air stressé, à la fin de la discussion, je me suis décidé à essayer le yoga. Comme je suis devenu plus à l’aise avec les poses que je faisais régulièrement (surtout celles qui impliquaient la flexion des jambes, qui au début étaient une torture pour moi) je me suis trouvé plus à l’aise avec l’anxiété et les autres émotions que j’évitais jusqu’à là.

    La tolérance de l’inconfort que j’ai développé à travers le yoga avait atteint un point où je me sentais capable de gérer les risques de changer de carrière. Si j’avais continué à courir le plus loin possible de ce malaise, comme je l’avais fait par le passé, je n’aurais probablement pas pu devenir capable de gérer cette transition.

    La méditation est un autre outil merveilleux pour apprendre à recevoir les messages que notre corps nous adresse. Lorsque nous sommes assis seul dans le silence, même si nous n’utilisons aucune technique de méditation spécifique, nous n’avons pas d’autre choix que de ressentir les sensations de notre corps. Nous ne pouvons pas allumer la télévision ou d’aller prendre un verre pour amener notre attention hors de la façon dont nous nous sentons vraiment.

    Certaines personnes qui tentent la méditation s’ennuient. Peut être que l’ennui n’est autre que de faire face à des sensations auxquelles nous ne prêtons pas attention la plupart du temps.

    De la même façon, plus nous devenons capables de tolérer des sensations désagréables telles que l’ennui, plus nous développons la capacité à prendre des risques et explorer de nouvelles possibilités dans nos vies.
    Peut-être que, comme moi, vous pourrez surmonter l’anxiété lié à un changement de carrière. Ou peut-être dépasser les peurs qui peuvent nous empêcher d’avoir des relations intimes satisfaisantes… La méditation peut affecter notre qualité de vie de nombreuses façons inattendues.

    Apprendre à entendre les messages de notre corps peut être un processus inconfortable au début. Notre corps peut nous dire ce que nous ne voulons pas entendre. Mais si nous voulons vraiment apporter la paix dans nos vies, renouer avec cette sagesse est essentiel.

  • Trouvez la créativité dans la vie de tous les jours.

    Trouvez la créativité dans la vie de tous les jours.

    Excès de vitesse, réunions inutiles, support technique inefficace, soirées festives et matins difficiles. Est-ce la vie que nous imaginions lorsque nous étions jeunes ? Non ? Pourtant, nous sommes ici, et, peu importe le nombre de tasses de café que nous buvons dans la matinée, le monde est en train de devenir de plus en plus écrasant.

    Entre les projets qui s’accumulent, les programmes de télévision de plus en plus addictifs, les problèmes avec la famille ou les amis et tout ce qui semble s’accumuler jour après jour, comment peut-on encore trouver de l’inspiration créative ?

    Vous pouvez trouver la créativité dans votre vie bien remplie simplement en laissant les choses couler pendant un certain temps. Ne pas se soucier de choses qui se passent dans votre vie et de prendre quelques minutes pour se détendre peut alimenter votre créativité à des niveaux auxquels nous n’aurions pas pensé.

    Parce que nous vivons dans un monde complexe et trépidant, la créativité est souvent entravée par des contraintes de temps. Ainsi, est-il vraiment surprenant que la meilleure façon de trouver l’inspiration créatrice et la motivation dans la vie quotidienne lorsqu’on laisse couler un peu les choses ? En s’éloignant de tout le « bruit » autour de nous ?

    Cela ne devrait pas être une énorme surprise. Comme vous l’avez probablement déjà remarqué, nos meilleures inspirations frappent quand nous nous y attendons le moins.
    La créativité fonctionne mieux lorsque nous ne la cherchons pas. La meilleure façon de s’en inspirer, ou se motiver, consiste à laisser couler la créativité en nous naturellement. Et la meilleure façon de laisser la créativité venir à nous naturellement est de prendre une pause et laisser que les choses se passent.

    Pour laisser les choses aller, vous devez arrêter tout ce que vous faites, trouver un endroit agréable et calme où vous ne serez pas dérangé, éteignez votre téléphone, asseyez-vous, et arrêter de penser à tout ce que vous avez en tête…juste cinq minutes. Cinq minutes sans penser à votre travail, sans penser à l’école, sans se soucier de la famille ou des amis. Prenez cinq minutes pour vous détendre.

    L’inspiration créatrice peut ne pas vous frapper tout de suite, mais si vous prenez seulement cinq minutes par jour pour vous détendre et laisser votre esprit errer sans but, vous trouverez des moyens pour alimenter votre créativité.

    En vous accordant cinq minutes par jour pour vous détendre et laisser votre esprit vagabonder à la recherche de la créativité, il vous restera encore plus de 524 000 minutes dans l’année pour vous soucier de tout le reste.

    Fermez votre navigateur et allez faire preuve de créativité, mais avant que vous ne le fassiez, n’oubliez pas de vous abonner à quelque chose ayant pour but de vous aider à développer votre créativité comme celle de ce site…

  • Les obstacles à la pensée créative

    Les obstacles à la pensée créative

    La pensée est l’une des activités fondamentales de l’homme. Notre esprit commence à produire des idées dès notre plus jeunes âge et nous nous y penchons très tôt. Il existe, globalement, deux types de pensées, la pensée créative et la pensée critique.
    La pensée critique est plus analytique, convergente et concentrée alors que la pensée créative est plus divergente et diffuse.

    Une attitude non constructive

    La négativité est une barrière à la pensée créative. Des déclarations comme « c’est trop difficile ou trop coûteux », « nous ne pouvons pas le faire parce que nous n’avons pas assez de ressources ou de compétences », souligne une attitude négative de la personne. Bien sûr, il est important d’identifier les risques liés à une situation, mais s’y arrêter est plus préjudiciable. Il faut essayer de trouver des opportunités dans chaque situation et faire face aux défis.

    L’anxiété

    Quand une personne est stressée ou accablés par la charge de travail, il tend à étouffer sa capacité à penser de façon créative. Le stress réduit au minimum les capacités créatives. L’organisation du travail est importante, mais elle ne doit pas nous empêcher d’essayer de nouvelles idées et approches.

    La peur de l’échec

    Souvent, les personnes elles-mêmes s’empêchent de penser différemment parce qu’elles ont peur que l’on se moque d’elles. La pensée créative permet à une personne de mettre en évidence des méthodes non conventionnelles.
    Certains voient cette occasion comme un moyen facile de devenir la cible de plaisanteries et, par conséquent, ils vont éviter d’être créatif.
    Il faut comprendre que l’échec est une partie du progrès et doit être adopté d’une manière saine.

    Suivre strictement les règles

    Les règles sont importantes et nous permettent de fonctionner correctement et avec précision. Cependant, les respecter scrupuleusement tue l’aspect créatif d’une personne. Cela empêche toute possibilité de faire quelque chose de nouveau et innovant.
    Il ne faut pas avoir peur d’insuffler de nouvelles idées. Sans cela, le travail devient triste et monotone.

    Trop de jugement

    Trop compter sur la logique ne permet pas à nos idées créatives de s’épanouir et de prospérer. La pensée créative ne veut pas dire absence de raison.

    Hypothèses biaisées

    Il s’agit d’une tendance universelle que de s’attendre au pire face à l’inconnu. Tout le monde à peur de l’avenir et souhaiterait savoir ce qu’il lui réserve. Il est donc important de peser toutes les hypothèses afin de s’assurer qu’elles ne vont pas briser toutes les nouvelles idées.

    La pensée créative ouvre de nombreuses possibilités. Pour en tirer le meilleur parti, il est primordial de travailler sur l’éradication des obstacles qui retiennent notre créativité.

  • Brainstorming : Définition et Techniques

    Brainstorming : Définition et Techniques

    Le brainstorming est le nom donné à une situation où un groupe de personnes se réunit pour générer de nouvelles idées liées à un domaine d’intérêt spécifique.
    Le but du brainstorming est de supprimer toutes les inhibitions. Les personnes seront alors capables de penser plus librement et explorer de nouvelles idées.
    Les participants exposent leurs idées au fur et à mesure qu’elles se produisent, à eux ensuite de rebondir sur les idées précédemment citées et en construire de nouvelles. Toutes les idées sont notées sans aucun apriori. Ce n’est que lorsque la session de remue-méninges (brainstorming) est terminée que les idées sont évaluées.

    Une définition du brainstorming pourrait être :

    Le brainstorming est un processus employé pour générer de nouvelles idées

    Testé et éprouvé, le brainstorming vous aidera à trouver de nouvelles idées nouvelles relativement facilement. Que ce soit pour développer de nouveaux produits, de nouveaux services, le brainstorming sera bénéfique à tous points de vue, même dans votre vie personnelle.

    Petites ou grandes, de nombreuses entreprises utilisent le brainstorming pour résoudre leurs problèmes. Appelé, ou non, brainstorming, de nombreuses grandes organisations ont des séances ayant pour objectif principal la résolution des problèmes par le biais d’un processus de communication interactive et l’analyse des idées.

    Dans la plupart des scénarios, le nombre de personnes constituant le groupe peut influencer le résultat de la session. Certains recommandent un minimum de trois personnes mais de ne pas dépasser dix personnes dans un groupe.
    Il est également important d’avoir des gens ayant des rôles différents dans l’entreprise. Afin de ne pas intimider les participants, il est recommandé de ne pas avoir un dirigeant pour mener la session de brainstorming. Certaines personnes pourraient se sentir mal à l’aise et n’oseront pas apporter leur contribution.

    Avant de commencer une séance de brainstorming, il est essentiel de bien définir ce qui à motiver cette session de remue-méninges et en informer les participants. Une fois que l’équipe sait exactement ce qu’elle recherche, il sera plus facile de se sentir impliqué et de trouver les réponses qu’ils recherchent.

  • Pourquoi vous devez «brûler les navires» pour réussir ?

    Pourquoi vous devez «brûler les navires» pour réussir ?

    La légende se déroule lors d’une grande bataille qui a eu lieu autrefois. Une armée dirigée par un grand général avait débarqué sur des rivages de terre étrangère.

    La guerre imminente était inévitable.

    Lorsqu’il découvrit que les hommes ennemis étaient plus nombreux que ceux de sa propre armée, il fut forcé de prendre une décision qui assurerait leur triomphe sur le champ de bataille.

    Son but dans la victoire était si précis qu’il a ordonné à ses soldats de décharger tous les hommes et toutes les pièces d’équipement des bateaux… puis de brûler les navires d’où ils venaient.

    Tout espoir de retraite était décimé.

    Maintenant, la seule façon pour eux de revenir en arrière était de vaincre entièrement les forces ennemies et de s’emparer de leurs navires pour pouvoir rentrer.

    «Nous gagnons ou nous périssons» était le message donné.

    Et ils ont gagné.

    Sortir du confort

    Nous adorons avoir des filets de sécurité, des plans B ou toutes les informations avant de nous lancer.

    Quelque chose sur lequel se rabattre au cas où les choses ne se déroulent pas comme prévu.

    Sans se rendre compte que la présence d’une telle option peut probablement inhiber le désir de réussir.

    La retraite est facile quand on sait qu’elle est là.

    Ce psychologique influence indirectement nos actions lors de la poursuite d’un objectif.

    Pour développer la conviction ultime, nous devons prendre des mesures fermes malgré la peur.

    Vous voudrez brûler les navires qui vous retiennent

    L’incendie des navires est une histoire célèbre qui serait un récit réel de la conquête historique d’Hernan Cortes à Veracruz, au Mexique, en 1519.

    La décision a été prise au milieu des craintes croissantes des hommes et de l’idée de revenir en arrière au lieu de mener à bien ce pour quoi ils s’étaient engagés.

    Sans aucun doute, cela aurait pu se retourner contre vous.

    Puisque ses hommes n’avaient plus aucune chance de s’échapper si l’ennemi devait maîtriser leur armée.

    Mais au lieu de cela, il a fait tout le contraire – il a donné à ses hommes la volonté de se battre.

    Pourquoi l’action symbolique était-elle si puissante ?

    Alors que ses hommes regardaient leurs vaisseaux disparaître dans les flammes, ils renaissaient dans quelque chose de plus grand que leurs précédents.

    Ce qui s’est passé était une séparation de l’état d’esprit affaibli précédent en un engagement total pour atteindre l’objectif.

    Ceci a été réalisé en manipulant directement la réponse innée de combat ou de fuite qui induit des changements significatifs dans nos états physiologiques et psychologiques pour lutter contre le stresseur.

    Lorsqu’il n’y a pas d’autre choix que de réussir (combattre), nous sommes obligés d’entrer dans un état d’esprit qui exige la victoire.

    L’état mental amélioré se manifestait dans leurs actions avec une force si puissante qu’elle était capable de vaincre un ennemi malgré des chances écrasantes.

    Nous gagnons ou nous périssons.

    Si vous voulez vraiment atteindre votre objectif, vous devez être prêt à brûler les navires et à supprimer l’option de retraite.

    Ceci est essentiel pour que vous manifestiez le succès que vous recherchez.

    Parfois, pour atteindre l’objectif, nous devons nous débarrasser de nos impulsions limitantes et «brûler les navires» .