Nous traversons tous des moments difficiles à un moment donné de nos vie. Pour y faire face et nous aider à les surmonter, nous pouvons utiliser la pleine conscience afin d’identifier et prendre conscience des émotions négatives qui nous traversent l’esprit.
Voyez l’esprit comme une maison. De ce fait, si votre maison est en feu, vous devez vous occuper de l’incendie au lieu d’aller chercher la personne qui a allumer le feu. Vous devez prendre soin de vos émotions d’abord. C’est votre priorité. Tout ce qui vient d’un lieu de peur, d’anxiété et de colère ne fera qu’aggraver le feu. Vous devez trouver un endroit de calme et de paix pour atténuer la flamme de l’émotion.
En tant qu’énergie, la peur et la colère peuvent être très destructrices. Nous prenons les mauvaises décisions. Ces émotions nuisent à notre esprit. Ainsi, la première chose à apprendre dans la pratique bouddhiste est de nous occuper de nos émotions. Nous utilisons la pleine conscience pour les reconnaître. La méditation quotidienne vient alors apporter une certaine clarté à nos pensées.
Nos esprits et nos coeurs ont besoin de nourriture. La méditation est une sorte de nourriture. Comme nous avons besoin de manger, notre paix et notre gentillesse ont besoin de manger. Lorsque vous vous asseyez à côté de quelqu’un de calme, vous devenez calme. Si vous êtes assis avec quelqu’un d’agité et anxieux, vous devenez agité et anxieux.
La méditation n’est pas une pratique ésotérique; Ce n’est pas quelque chose que vous faites uniquement dans une salle de méditation ou un centre de retraite bouddhiste. La méditation peut se retrouver dans n’importe quelle activité que vous faites – en marchant, au bureau… Cela signifie que vous êtes là, présent dans le calme et la paix.
En vous concentrant sur votre respiration et en acceptant vos émotions, vous serez capable de calmer vos pensées et réduire votre stress.
Une étude de 2007 de Norman Farb à l’Université de Toronto, a ouvert la voie de notre compréhension de la pleine conscience du point de vue des neurosciences.
L’étude nous montre que les gens ont deux ensembles différents de réseaux dans leur cerveau pour interagir avec le monde. Un réseau pour expérimenter les choses est ce que l’on appelle « le réseau par défaut ». Ce réseau est activé quand il ne se passe pas grand chose.
L’autre réseau s’appelle le « réseau d’expérience directe ». C’est une toute autre façon de vivre les choses. Lorsque ce réseau est activé, vous ne pensez pas au passé ou au futur, aux autres, ni même à vous-même. Vous allez à la rencontre des informations qui entrent dans vos sens.
Par exemple, si vous êtes dans la douche, vous pouvez vous concentrer sur la chaleur de l’eau qui entre en contact avec votre corps.
Ce qui est intéressant, c’est que ces deux réseaux sont inversement corrélés. Si vous faites une activité impliquant une certaine routine, vous serez moins susceptible de remarquer une coupure sur votre main, parce que le réseau impliqué dans l’expérience directe est moins actif. Vous ne sentez pas vos sens autant que vous ne pouvez le faire.
Heureusement, cela fonctionne dans les deux sens. Lorsque vous concentrez intentionnellement votre attention sur les données sensorielles entrantes, telles que la sensation de l’eau sur votre corps, cela réduit l’activation des circuits narratifs.
C’est pourquoi les exercices de respiration de méditation peuvent fonctionner lorsque vous êtes stressé, parce que vous concentrez votre attention sur l’expérience sensorielle de votre respiration. Vos sens deviennent plus vivants à ce moment.
La pleine conscience n’est pas difficile, il suffit d’activer votre réseau d’expérience directe en vous concentrant sur vos sens avec une attitude de non-jugement. Cela va vous aider à vous engager dans le moment présent et réduire votre stress. La clé est de se rappeler de le faire.