Auteur/autrice : Nathalie BERTHET

  • Ces petites étapes nécessaires

    Ces petites étapes nécessaires

    Il y a très probablement un bond énorme à faire avant d’arriver là où vous voulez aller. Beaucoup de petites décisions quotidiennes. Beaucoup d’actions répétées.

    Si vous n’êtes pas heureux, ne cherchez pas une réponse magique qui résoudra tous vos problèmes. Changez votre direction et faites ces petites étapes nécessaires pour arriver là où vous devez aller.

    Si vous vous sentez découragé par ce que vous avez encore à faire, apprenez à apprécier le voyage, rappelez-vous que beaucoup de ces petites actions peuvent être amusantes.

    Et si vous croyez que vous y êtes, laissez-moi vous encourager à lever les yeux, car il y a très certainement encore un bout de chemin à faire avant que vous puissiez atteindre votre plein potentiel et vous emmener à un tout autre niveau d’impact et d’influence.

    N’abandonnez pas, faites un pas après l’autre et vous y parviendrez

  • Communiquer, tout simplement

    Communiquer, tout simplement

    Pourquoi communiquons-nous avec d’autres personnes ? Quelle est la raison pour laquelle nous conversons, écrivons des courriers électroniques, des articles de blogs ou même des lettres ?

    Je pense que toute l’idée de la communication est de partager nos pensées, nos idées et nos expériences avec les autres. En fin de compte, nous souhaitons tous que les personnes avec qui nous communiquons comprennent notre point de vue et, dans le meilleur des cas, soient d’accord avec nous ou ne pas être d’accord et y ajouter des arguments pour ainsi continuer la conversation.

    L’une des meilleures façons d’être compris par les autres est de communiquer de la manière la plus simple possible. Maintenant, je ne dis pas que la communication doit être peu technique. Cependant, les mots, le langage et la structure de notre communication devraient être aussi simples que possible pour éviter de devenir complexes ou confus. Rappelez-vous toujours d’un principe de base : Un esprit confus dit toujours non

    Lorsque vous communiquez avec d’autres personnes, quel que soit le support, prenez toujours en compte les points suivants:

    • Est-ce que les mots que j’utilise sont facilement compréhensibles pour mon public ?
    • Est-ce que j’utilise des mots ou un jargon qui est déroutant ou sans signification pour mon public ?
    • Existe-t-il un moyen plus simple de dire ce que je dis ?

    L’important est d’être conscient de notre public et de communiquer avec lui de manière à favoriser une meilleure compréhension du message et des idées que nous essayons de partager.

    Faites attention à votre communication et cherchez des opportunités de simplifier votre message afin d’apporter une plus grande clarté et une meilleure compréhension de votre public. Vous remarquerez une capacité accrue de provoquer quelque chose lorsque vos idées seront clairement et simplement communiquées.

  • Avez-vous perdu 30 ans de votre vie ?

    Avez-vous perdu 30 ans de votre vie ?

    Un homme qui regarde le monde à cinquante ans comme il le regardait à vingt ans a perdu trente ans de sa vie. 

    – Muhammad Ali

    Il y a deux options pour qu’une personne pense toujours la même chose après tout ce temps. Soit elle était incroyablement mature à vingt ans, soit incroyablement immature à cinquante ans.

    La plupart des gens à 20 ans sont tous intéressés par se rebeller contre l’establishment, à mettre l’accent sur la liberté personnelle (souvent au point d’irresponsabilité) et à passer du bon moment. La plupart des personnes âgées de 50 ans ont élevé une famille, ont acquis (au moins partiellement) le système, la responsabilité personnelle et passer du bon temps (mais leur définition a changé).

    Pourquoi la croissance personnelle est-elle importante?

    Le développement personnel est l’amélioration que vous subissez par l’action (apprendre de vos erreurs), de la lecture (apprendre de l’expérience des autres) et de la contemplation (réfléchir aux choses et déterminer la valeur relative des différentes voies possibles).

    Quelle honte ce serait si vous restiez 30 années entières sans rien faire de tout cela. Chaque expérience que vous avez, chaque livre que vous lisez, chaque fois que vous pensez à une situation, votre opinion change

    Avez-vous perdu 30 ans de votre vie ?

    Elle pourrait être renforcée, ou ébréchée. Vous pourriez vous retrouver avec elle pointant dans une direction légèrement différente ou radicalement changé.

    Cela peut être aussi évident que de lire un livre de développement personnel, ou cela peut être aussi subtil que vos interactions quotidiennes. 

    Si vous aviez toujours entendu dire que telle ou telle type personnes était méchant et que vous en aviez finalement rencontré un, vous pourriez être préparé au pire. 

    Et si la personne que vous avez rencontré était gentille ? 

    Votre opinion aurait-elle changé, au moins un peu ? Un soupçon de doute ? Et si vous finissiez par travailler avec cette personne (toujours la seule que vous ayez rencontré), que penseriez-vous des autre personnes de ce type après un an ou deux ?

    Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses à cette hypothèse, mais j’espère que cela vous fera penser à votre vie. 

    Y a-t-il des groupes de personnes dont vous entendez parler avec qui vous avez peu d’expérience ?

    Muhammad Ali a prononcé cette citation lorsqu’il a été interrogé sur quelque chose qu’il avait dit dans sa jeunesse. Je pense qu’il essayait de dire qu’à l’époque, c’était sa vérité: ce qu’il ressentait et ce qu’il croyait. Sa déclaration a également indiqué qu’il avait changé au cours des années intermédiaires et qu’il ne le pense plus.

    En tant qu’homme de couleur grandissant dans le Sud ségrégué, il a eu beaucoup d’expériences, à la fois verbalement et en personne, de méchants blancs. 

    Je suis sûr qu’il en connaissait également de gentils, mais jusqu’à ce qu’il passe beaucoup de temps hors du Sud, il n’avait que ses expériences avec les locaux pour fonder ses opinions.

    Cependant, à mesure que sa renommée et sa fortune augmentaient, il voyageait davantage et voyait d’autres parties du pays et du monde, et a constaté qu’il y avait de bonnes personnes de toutes les couleurs et des personnes méchantes également. À mesure que ses expériences grandissaient, sa vision des autres augmentait. Cette croissance personnelle a été complétée par son étude du Coran et ses prières

    Comment votre vie a-t-elle changé au cours des dernières années ? La dernière décennie ? 

    Quelles opinions ont changé ? P

    eut-être des opinions sur la façon d’élever des enfants ? Comment trouver le bon partenaire ? Sur quoi dépenser votre argent ? Comment vous avez grandi en tant que personne ?

    Sur le plan émotionnel et psychologique, avez-vous grandi ?

    Ce pourrait être un exercice intéressant de voir comment les choses étaient à l’époque et comment elles sont différentes maintenant.

    Pouvez-vous déterminer exactement quel a été le tournant, a-t-il été rapide ou progressif ? 

    Y a-t-il une partie de vous que vous pensez devoir changer ? 

    Quelle expérience pourrait changer cela, quel livre pourrait vous donner un aperçu, à quoi pourriez-vous penser vous aider à faire l’ajustement ?

    Je sais que j’ai changé et j’aimerais penser que c’est pour le mieux. 

    Et vous?

  • La bougie et le feu : Une histoire sur la motivation

    La bougie et le feu : Une histoire sur la motivation

    Pierre était fatigué lorsqu’il a rendu visite à son mentor Jean. Une fois arrivé sur place, ils s’assirent tranquillement dans la vieille cabane de Jean, taillant du bois avec leurs couteaux devant la cheminée quand Pierre a finalement dit : « Je ne sais pas comment vous faites »

    « Faites quoi ? » A demandé Jean.

    « Je ne sais pas comment vous faites pour être encore autant motivé à aider les gens après tant d’années. J’ai envie d’abandonner alors que j’ai à peine commencé. »

    Jean sourit ironiquement et répondit : « Tu peux me souffler cette bougie ? »

    Pierre s’execute.

    « Maintenant, peux-tu souffler pour éteindre ce feu ? » Demanda Jean.

    « Bien sûr que non, je ne peux pas ».

    Jean déposa son couteau et son morceau de bois et regarda Pierre dans les yeux.

    « Lorsque ta motivation est aussi petite que la flamme de la bougie, il est facile de l’éteindre, mais quand elle fait rage comme le feu que tu vois devant toi, rien ne peut l’éteindre ».

    Quel que soit votre objectif, trouvez une raison de faire ce que vous faites. Une raison qui ne peut pas être éteinte lorsque vous vous sentez fatigué, lorsque vous vous heurtez à des obstacles, des difficultés et lorsque vous avez l’impression de ne pas faire de progrès. Si vous n’avez pas de raison profonde de le faire, il sera trop facile d’abandonner.

    Alors permettez-moi de vous poser une question : Est-ce que votre niveau de motivation est semblable à une bougie ou un feu ?

    Que pouvez-vous faire pour alimenter ce feu ?

  • Je me concentre sur ce que je veux

    Je me concentre sur ce que je veux

    Voyez le monde comme étant rempli de potentiel positif. Concentrez votre attention sur votre intention et faites de ce potentiel une réalité dans votre vie.
    La plupart des gens passent beaucoup de temps à se plaindre de choses qu’ils ne veulent pas ou qu’ils n’ont pas, pour se demander ensuite pourquoi leur vie reste exactement la même.
    Si vous voulez vivre votre vie au mieux, commencez chaque jour en concentrant votre attention sur vos objectifs et vos rêves. Ensuite, appliquez vos efforts pour en faire une réalité.
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  • Il y a toujours une possibilité de faire preuve de gentillesse

    Il y a toujours une possibilité de faire preuve de gentillesse

    Nous avons toujours quelque chose à faire. Nous devons travailler, apporter les enfants à l’école, au médecin. Nous devons faire les courses, réparer cette choses dans la maison et, bien sûr, nous avons besoin de temps pour nous-mêmes.

    Avec tout le temps que nous passons à faire une pléthore de choses différentes, on oublie parfois de faire preuve de gentillesse. Nous sommes tellement emmitouflés dans notre propre vie que nous réussissons à renoncer à ce qui nous rend humain – sortir et aller à la rencontre des autres.

    Partout où il y a un être humain, il y a la possibilité de faire preuve de gentillesse – Sénèque

    Soyons honnête, un simple message simple, un email ou un appel téléphonique ne prend pas beaucoup de temps. Mais nous oublions souvent de le faire. Nous le reportons à un autre moment qui – souvent – ne vient jamais. Faire un effort constant pour apporter la joie aux autres est une merveilleuse façon de partager l’espoir avec nous-mêmes et le monde qui nous entoure.

    Si vous vous surprenez à ne pas trouver le temps pour les autres, rappelez-vous à quel point c’est important et faites-en une priorité. Prendre soin des autres et le montrer fait de ce monde un meilleur endroit.

  • N’oubliez jamais vos droits

    N’oubliez jamais vos droits

    Vous avez le droit de garder le silence.

    Vous pouvez renoncer à ce droit, et tout ce que vous direz pourra et sera utilisé contre vous.

    Vous avez le droit de consulter un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera désigné d’office, et il ne vous en coûtera rien. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition.

    Dans les années 1960, Ernesto Miranda fut condamné pour viol en Arizona avec, comme seule preuve, ses propres aveux. Son avocat essaya devant la Cour Suprême de montrer que son faible niveau scolaire l’avait conduit à s’accuser lui-même. Depuis, la procédure pénale américaine oblige la police à lire ses droits au suspect.

    Mais le droit de garder le silence vient aussi avec le droit de ne pas garder le silence.

    Le silence a des conséquences, et bien souvent, elles sont très faciles à prévoir. En gardant le silence, vous ne pouvez pas faire connaitre votre identité à d’autres, vous ne pouvez pas communiquer avec les autres et vous ne pouvez pas défendre au monde vos propres pensées et valeurs uniques.

    Mais c’est votre droit. Vous avez le droit d’avoir un but. Si vous n’en avez pas, on en trouvera un pour vous. Personne ne vit sans un but très longtemps.

    Le monde du travail et la société vous donneront facilement un but, dans leur propre intérêt, mais ces entités ne manqueront pas de vous en trouver un.

    Votre but est de collecter des valeurs pour lesquelles votre vie sera vécue. Elles peuvent, ou non, correspondre à vos propres valeurs. Ainsi, si vous n’avez pas consciemment identifié votre objectif, soyez assuré que vous avez été au service de l’objectif de quelqu’un d’autre.

    Mais vous avez le droit d’être libre.

    Mais un droit n’est pas une faveur que l’on vous accorde sans souci. Vous n pouvez pas vous permettre d’attendre qu’il se produise sans rien faire. La liberté n’arrive jamais par accident. La liberté ne tombe jamais au hasard ou octroyée par des forces extérieures.

    La liberté est cultivée, avec un but et des actions. La liberté ne vient jamais à ceux qui ne comprennent pas ce qui les empêche d’être libre.

    La liberté est indéfinissable, mais elle est également indubitable. Si vous ne vous sentez pas libre, vous n’êtes pas libre.

    Mais cela reste votre droit d’être libre. Vous serez libre quand vous comprendrez vraiment pourquoi vous ne l’avez pas été.

    Et vous comprenez-vous bien ce droit ?

  • Aimez la vie que vous avez, pas celle que vous pensez vouloir

    Aimez la vie que vous avez, pas celle que vous pensez vouloir

    Aimez-vous votre vie ? Ou avez-vous parfois le sentiment d’avoir besoin de quelque chose d’autre pour être heureux. Une maison plus grande, de meilleures relations, plus d’argent, des activités de loisirs passionnantes, le respect de vos pairs…

    Beaucoup d’entre nous sont en perpétuelle recherche du bonheur, nous arrivons à nous convaincre qu’un nouvel ordinateur, un meilleur salaire ou de belles vacances nous permettront de nous rapprocher du bonheur.
    Beaucoup d’entre nous assimilent le bonheur avec le succès, et le succès avec l’argent. Mais beaucoup de gens riches sont malheureux.

    D’autre part, vous trouverez souvent des gens qui semblent rester heureux, gai et positif envers et contre tout. Qu’ils souffrent d’éventuels problèmes de santé ou qu’ils ont peu d’argent à consacrer à des choses non-essentielles, ils sont toujours souriants et heureux.

    Comment pouvons-nous commencer à aimer la vie que nous avons au lieu d’entrer dans une lutte misérable pour une vie que nous n’avons pas ?

    L’herbe est plus verte ailleurs

    Comme nous l’évoquions dans notre article L’herbe est-elle plus verte ailleurs ?, de nombreuses personnes ont tendance à penser que les autres ont mieux – ou que les circonstances actuelles ne sont pas aussi bonnes qu’elles étaient dans le passé.

    Je dois avouer que j’ai souvent souhaité encore être étudiant… J’avais beaucoup d’amis autour de moi, j’avais beaucoup de temps libre et bien que je n’avais pas énormément d’argent, je n’avais pas de soucis financiers non plus.

    Bien sûr, je sais que j’ai oublié les inconvénients d’être étudiant, mais vous est-il déjà arrivé de n’avoir jamais quitté votre ancien travail (plus facile (même si le salaire était inférieur)) ou être encore un employé et non un manager, ou encore être avec quelqu’un maintenant que vous êtes seul (ou l’inverse ?)

    Si vous pensez que l’herbe semble plus verte ailleurs, prenez quelques instants et faites une liste de ce que vous avez à présent.

    Faire une liste

    Une excellente façon de se concentrer sur toutes les bonnes choses que nous avons dans notre vie, c’est tout simplement les énumérer.
    Prenez une feuille de papier, et notez cinq choses que vous aimez à propos de votre vie actuelle.

    Une autre façon de le faire est d’écrire les bonnes choses qui se sont produites au cours de la journée ou de la semaine passée. Peut-être vous avez vu un film merveilleux au cinéma. Peut-être avez vous eu le temps de lire un roman passionnant…

    Arrêtez d’acheter des choses dont vous n’avez pas besoin

    La plupart d’entre nous ont beaucoup de biens matériels. Des meubles pour ranger les DVD aux vêtements en passant par l’électroménager.
    Les grandes entreprises (qui font des choses) et les médias (qui font de l’argent grâce à la publicité des grandes entreprises) ont un intérêt très fort à nous convaincre d’acheter, encore acheter et encore acheter…

    Mais réfléchissez-y sérieusement : combien de fois achetez-vous quelque chose pour vous rendre plus heureux ? Cela peut vous donner un coup de pouce le temps d’un instant, mais cela fait-il une réelle différence à votre bonheur.
    Est-ce qu’une nouvelle robe, une cafetière ou un canapé vont vraiment améliorer votre vie ?

    Vivre dans un environnement encombré, en particulier celui qui induit la culpabilité parce que vous êtes entouré par des choses que vous n’utilisez pas vraiment ne va pas vous aider.

    Bien souvent, plutôt que d’acheter plus, nous pouvons profiter de quelques villes choses oubliées. Voici quelques idées qui fonctionnent relativement bien pour moi :

    • Dépoussiérez vos vieux livres de recettes pour y trouver quelques nouvelles idées
    • Fouillez à l’arrière de votre garde-robe et porter quelque chose que vous n’avez pas porté depuis un moment
    • Jouez à des vieux jeux et délectez-vous de la nostalgie qui y est associée
    • Parcourez vos étagères à la recherche de ces livres que vous avez achetés et jamais eu le temps de lire…

    Maintenant, permettez-moi de vous poser à nouveau la question : aimez-vous votre vie ?

  • Nous n’avons pas besoin de la plupart des choses que nous achetons. Nous pensons simplement que nous serons plus heureux avec

    Nous n’avons pas besoin de la plupart des choses que nous achetons. Nous pensons simplement que nous serons plus heureux avec

    … Nous n’avons pas vraiment besoin de la plupart des choses que nous achetons. … Nous imaginons simplement que nous serons plus heureux avec elles. 

    Virginia Postrel

    Le professionnels du marketing le savent. Ce n’est pas tant une marque ou un produit qui fait vendre mais l’émotion que nous ressentons à l’idée d’acheter telle ou telle chose. Leur objectif est alors de permettre aux émotions de l’emporter sur la logique. Cela se répercute sur le reste d’entre nous sous la forme de «consumérisme», ou le manque irrationnel de quelque chose qui ne sera pas aussi bon que nous l’espérons. 

    Nous finissons par être comme des toxicomanes, passant d’une «solution» à une autre, sans jamais être vraiment heureux et en espérant toujours que la prochaine chose que nous achèterons fera l’affaire.

    Pourquoi le bonheur est-il important ?

    Je pense que je ne me trompe pas en disant que nous voulons tous être heureux. 

    Mais comment allez-vous atteindre le bonheur ? 

    Vous passez d’un objet à l’autre ? Faites-vous la même chose avec vos partenaires romantiques ? Certains utilisent de la nourriture, des drogues, des voitures de luxe, de l’alcool ou d’autres choses pour tenter d’atteindre le bonheur.

    Le problème avec cela ? 

    Le «brillant» se dissipe. 

    Oui, cela semble bien au début, mais après un certain temps, les arguments publicitaires s’usent. Vous commencez à voir les défauts, et vous êtes de moins en moins heureux à mesure que de plus en plus de défauts deviennent apparents. 

    Ensuite, la désillusion s’installe, et il est temps pour la prochaine solution.

    Et maintenant ? 

    Cela va faire un peu cliché, mais il est important de rappeler que le bonheur vient de l’intérieur, pas de l’extérieur. 

    Il n’y a aucune «chose» qui vous rendra heureux. Parce qu’il y aura toujours une meilleure «chose» la semaine prochaine ou le mois prochain ou l’année prochaine.

    Combien de personnes avez-vous connues qui aimaient leur nouveau téléphone («i» ou autre) au début, et qui ne pouvaient tout simplement pas arrêter d’en dire des merveilles ? Et puis un an plus tard, quand une nouvelle version est sortie, leur téléphone actuel n’était finalement plus aussi bien ? Si vous êtes comme moi, vous connaissez au moins une personne comme ça.

    Il semble que ce soit la nature humaine.

    Les seules personnes que je connais qui ne se comportent pas comme ça envers leur téléphone sont celles qui ne l’utilisent que comme un téléphone. 

    Certains doivent se rappeler de le mettre à jour au but de 3 ou 4 ans. Ce n’est pas un symbole de statut, pas un problème de geek alpha, pas un accessoire de mode ou un ensemble d’applications en constante augmentation. Juste un téléphone.

    Où puis-je appliquer cela dans ma vie ?

    Si vous ne vous sentez pas heureux, découvrez pourquoi et arrêtez de le faire ! Trouvez quelque chose qui vous rend heureux et faites-le davantage. 

    Cela semble simpliste, n’est-ce pas ?

    Ce qui vous rend heureux peut être – et sera certainement – différent de ce qui me rend heureux, vous devrez vous poser des questions difficiles. 

    Qu’est-ce qui vous rend malheureux ? 

    Veuillez ne pas vous rabattre sur «Je n’ai pas [insérer une chose ou une personne spécifique ici]». » 

    Les choses ne vous rendront pas heureux pendant longtemps. 

    Essayez de trouver l’action qui vous rend heureux, la chose que vous faites. 

    S’agit-il de danser, de rire, de faire de longues promenades, des balades à vélo, travailler, de lire tranquillement, de passer une soirée avec un ami ou deux ? Vous devrez probablement continuer à travailler par payer vos factures, mais vous devriez pouvoir concentrer une partie de votre temps libre sur les choses qui vous rendent heureux.

    Si c’est quelque chose qui a un effet secondaire corrosif ou destructeur, comme manger compulsivement ou boire, faites attention à la façon dont vous le faites. 

    Aimez-vous vraiment manger ou boire beaucoup, ou le faites-vous parce que vous le faites en présence d’autres personnes ? Que pourriez-vous faire de vos amis qui soit plus positif pour votre santé physique et mentale ?

    Le bonheur a toujours été et sera toujours ce que vous en ferez.

  • Le problème de la pensée binaire

    Le problème de la pensée binaire

    La pensée binaire peut être la cause de nombreux problèmes dans votre vie. Je me souviens d’une époque, pas si lointaine, où j’étais très déprimé à l’idée de faire mes tâches quotidiennes. En regardant, maintenant, la situation, je peux voir a quel point ma pensée « absolutiste » était en grande partie la cause pour laquelle je ne pouvais pas me sortir de cette situation.

    La pensée binaire nous pousse à voir le monde selon la loi du « tout ou rien », à être « bon ou mauvais », « beau ou laid », « facile ou difficile », « heureux ou triste ». Pour une raison que j’ignore, nous n’arrivons pas à reconnaitre toutes les zones d’ombre de la vie. Toutes les choses qu’on ne peut mettre dans une boîte, tous les paradoxes, toutes les inconnues et ces choses qui sont difficiles à exprimer avec des mots.

    La pensée binaire nous donne également l’illusion que nous avons les réponses à toutes les questions de la vie quand, en réalité, nous ne savons pas. S’engager dans ce type de pensée peut causer beaucoup de problèmes inutiles dans votre vie.

    La pensée binaire limite notre point de vue

    Quand on ne voit les choses en noir ou en blanc, nous nous privons des différentes alternatives qui s’offrent à nous pour voir le monde. Pourtant, ces autres points de vue peuvent être tout aussi bons sinon meilleurs que notre point de vue actuel.

    La pensée binaire crée souvent un faux choix entre « A » et « B » alors que « C » est un point de vue plus précis et utile.

    La pensée binaire augmente les déceptions

    Un point de vue binaire crée souvent des besoins artificiels qui mènent, dans bien des cas, à la déception et la dépression.

    Le psychologue Albert Ellis a ainsi défendu une nouvelle forme de thérapie appelée « Thérapie rationnelle » impliquant que notre philosophie contient des croyances et des comportements limitants qui sont source de souffrances émotionnelles.

    La pensée binaire nous rend moins disposé à faire des compromis

    La pensée binaire ne se contente pas nous blesser, mais elle peut également affecter les relations que nous essayons de construire avec les autres personnes. Lorsque nous regardons le monde de manière top stricte et trop simpliste, nous sommes moins enclins à faire des compromis et coopérer avec les autres pour répondre à des intérêts communs.

    Encore une fois, c’est parce que nous ne reconnaissons pas les zones d’ombre de la vie que nous croyons que tout doit être de telle ou telle manière. Nous ne sommes, ainsi, pas disposés à nous écarter de cette vision étroite du monde.

    Les gens sont souvent rebutés par les personnes qui pensent toujours avoir raison et qui ont des opinions dogmatiques sur le monde. Si vous voulez construire des relations plus solides et plus saines, essayez d’être plus flexible.

    La pensée binaire nous isole

    A la fin de la journée, la pensée binaire nous isole de notre environnement. Cela entrave notre développement personnel et notre croissance en tant qu’individus. C’est aussi elle qui nous coince dans nos vieilles habitudes et modes de pensée.

    Si nous reconnaissons que nous ne savons pas tout sur le monde, nous pouvons commencer à apprendre de nouvelles choses et ainsi changer nos habitudes.

    La pensée binaire est livrée avec l’hypothèse que nous savons toujours où aller et quand y aller. Mais la vérité est que nous l’ignorons. Parfois, de nouvelles informations et de nouvelles expériences nous permettent d’ajuster nos choix. Sans cette ouverture d’esprit, nous serons toujours pris au piège dans nos mêmes limites.