Author: Nathalie BERTHET

Vous pouvez avoir tout ce que vous voulez, mais rien ne sera jamais assez…

Je continue à garder dans ma tête ces deux mentalités culturelles qui, je pense, ont des conséquences négatives dans la culture occidentale. En effet, au sein de notre culture, certains paradigmes évoluent de façon fluide dans notre conscience et méritent une certaine attention. Ces idées envahissent notre espace mental, notre espace publicitaire, notre sens de l’urgence, et notre besoin d’avoir toujours plus et peut-être même notre incapacité à dire non. Personnellement, je pense qu’ils sont vraiment mauvais pour nous. […]  Lire la suite

Si nos systèmes de croyances nous empêchent de prendre des mesures visant à améliorer nos vies, comment pouvons-nous les changer ? Il y a plusieurs étapes dans le démantèlement d’un système de croyances négatives, nous allons les voir un par un.

Si nous nous sentons coincés dans un système de croyances limitantes, il y a de fortes chances que la peur y est pour quelque chose. Si les efforts donnés ont provoqué des résultats douloureux nous pouvons devenir hésitants à l’idée de faire quelque chose. Le désir de sécurité et de sûreté a un effet puissant sur notre volonté d’agir.
Lorsque l’action représente le risque et l’inaction la sécurité, notre désir de sécurité va sérieusement limiter notre capacité d’action. […]  Lire la suite

Lâcher prise, ce n’est pas se montrer indifférent, mais simplement admettre que l’on ne peut agir à la place de quelqu’un d’autre.
Imaginons que vous regardiez un reportage sur la famine en Afrique. L’indifférence serait de changer de chaîne en disant que de toutes façons vous n’y pouvez rien et qu’ils nous saoulent à la télé à nous exposer la misère des autres.

Lâcher prise c’est se dire qu’on ne peut pas sauver tout le monde et que si l’on n’est pas prêt à faire de la politique ou à s’inscrire dans une mission humanitaire, ce n’est pas grave. D’autres ont l’ambition de le faire et le mieux que l’on puisse faire est de les aider en consommant ou en votant de façon responsable, par exemple. […]  Lire la suite

Est-ce que l’égoïsme est un mauvais défaut ? Quelles associations faites-vous lorsque vous pensez que quelqu’un est égoïste ? Comment décririez-vous cette personne ? Vous décririez-vous comme égoïste ?

Pour beaucoup, être égoïste a de mauvaises connotations. Pour certains, c’est un péché d’être égoïste. Il peut ainsi être difficile de distinguer quand il est acceptable de penser à ses propres besoins et quand vous êtes égoïste. Certains ont basculé à l’opposé de l’égoïsme pour favoriser l’altruisme. Mais est-ce vos deux seules options : égoïste ou altruiste ?

Alors que vous pouvez avoir une idée de ce que ces mots signifient, je veux prendre un moment et créer une sorte de définition de ces deux mots dans le cadre de cet article. Cela vous aidera à mieux décider si vous êtes vraiment égoïste et si vous voulez vraiment être altruiste.

Vous seriez égoïste si, alors que vous aviez déjà mangé deux parts de tarte et que votre collègue qui n’en a pas eu, vous mangez la dernière part restante. Est-ce ainsi que vous fonctionnez la majorité du temps ? Nous pouvons tous être parfois égoïstes (cela fait partie de notre nature humaine); Cependant, maintenant que vous lisez cet exemple d’égoïsme, vous n’êtes probablement pas aussi égoïste que vous le pensez.

Beaucoup d’influences créent cette croyance qu’être égoïste est mauvais. Certaines d’entre elles comprennent les influences familiales, les croyances culturelles, la religion et les influences médiatiques. Les actes d’égoïsme affichés dans ces arènes sont souvent étiquetés comme honteux et mauvais.

Qu’en est-il de l’altruisme ? L’idée de mettre les autres et leurs besoins au-dessus des vôtres. Beaucoup d’entre nous ont appris l’importance de penser aux autres et de prendre soin des autres. En tant que parent, je le sais bien. Il n’y a rien de mal à considérer les besoins des autres, bien au contraire. Le problème avec ce mode de fonctionnement est quand on évite son propre soi au nom de prendre soin des autres. Si cette évasion continue pendant une longue période de temps, elle peut causer de sérieux dommages émotionnels, physiques et spirituels.

Pensez à vos modèles lorsque vous étiez plus jeune. Étaient-ils concentrés sur le fait de plaire et d’aider les autres ? Les avez-vous vu supporter un comportement blessant malgré la douleur causée. Les adultes les plus positifs dans votre vie étaient-ils ceux qui se sont le plus sacrifiés ? Si c’était la modélisation que vous avez eu, alors l’altruisme était très présente pour vous.

L’équilibre est la clé du changement

Comprendre comment le passé (ou le présent) d’autres personnes façonne votre point de vue sur l’égoïsme est très utile. Une partie de l’apprentissage d’un mode de fonctionnement plus sain dans le monde consistera à défier directement les croyances que vous avez intégrées afin que vous puissiez être plus libre.

Et si vous pouviez trouver un équilibre ? Un moyen qui vous permet de prendre soin des autres tout en prenant soin de vous ? Une version de vous qui sait quand dire oui pour aider les autres, quand dire non et quand dire oui à vos besoins. Une version de vous qui donne parfois mais qui est également capable de recevoir des autres. Une personne qui est d’accord pour répondre à ses besoins afin de mieux aider les autres. Cette personne est consciente de ses besoins physiques, émotionnels et spirituels et prend la responsabilité d’y répondre. Une personne qui fonctionne à partir d’un lieu de plénitude et non de vide. Son don est exempt de toute obligation et vient d’un coeur plein.

Apprendre à se considérer soi-même et les autres est un défi. Surmonter les messages que vous avez appris des influences importantes peut être intimidant. Une façon de commencer ce processus est de devenir plus conscient des messages que vous avez personnellement pris en tant que vos propres guides internes. Commencez par identifier les personnes importantes dans votre éducation. Que vous ont-elles enseigné (par la parole ou par l’action) sur le fait d’être égoïste ? Faites de même avec les influences culturelles ou les influences religieuses.

Quand vous voyez ce que vous venez d’écrire sur le papier, demandez-vous si ce sont les messages que vous voulez continuer à vous dire ? En tant qu’enfant, il est naturel de prendre des influences familières et culturelles. En tant qu’adulte cependant, vous pouvez décider quelles parties de ces influences vous voulez garder et quelles parties vous voulez modifier et abandonner.

La conscience est une exigence fondamentale pour le changement. Comment pouvez-vous changer quelque chose si vous ne pensez pas qu’elle doit être réparée ?

Apprenez à croire que vous méritez du temps et de l’attention. Et si vous ne vous le donnez pas à vous-même, pourquoi attendre de le recevoir des autres ? Cela n’a rien à voir avec de l’égoïsme et c’est encore moins un défaut.

Nous avons tous besoin de faire quelque chose de nos vies. Être reconnu pour quelque chose de positif. Quand nous n’atteignons pas nos objectifs, nous nous sentons frustrés. Nous remettons en question notre propre valeur. Nous nous demandons ce à quoi notre vie pourrait ressembler si seulement nous pouvions atteindre nos objectifs … ou devenir la personne que nous étions censé être…

Faisons face à des faits : Peu de vies peuvent être admirées dans l’ensemble. Chaque personne a ses revers. Une personne peut avoir eu du succès avec un projet. Mais ce n’est pas une garantie que le succès suivra sur ses prochains projets.

Et quand nous poursuivons nos rêves, la route du succès est souvent pleine de détours. Le processus n’est jamais gravé dans la pierre; il est en constante évolution. Lorsque que nous atteignons un certain plateau de succès, nous pensons que nos problèmes sont résolus. Mais nous devons réaliser qu’une fois que nous atteindrons ce plateau, d’autres problèmes – plus complexes – se présenteront. Tous ce que nous faisons est d’acquérir de nouvelles peurs et de nouveaux doutes.

Mais pour beaucoup d’entre nous, le défi n’est pas d’atteindre des objectifs, mais plutôt de les trouver. Trouver cette direction, ce but est un accomplissement en soi. Nous sommes perdus, confus – comme un navire dans une mer agitée sans gouvernail. Dans ces cas, nous pouvons adhérer au poème d’Emily Dickinson :

Si je peux empêcher un coeur de se briser,
Je ne vivrai pas en vain ;
Si je peux soulager une vie de sa souffrance,
Apaiser une douleur,
Ou aider un rouge-gorge affaibli
A rejoindre son nid,
Je ne vivrai pas en vain.

Nous rêvons grand. Nous voulons le succès. Il n’y a rien de mal avec cette attitude, bien au contraire. Mais les petites choses qui comptent aussi. Combien d’entre nous ont donné un sourire chaleureux à quelqu’un qui pourrait avoir mal ? Acheté un sandwich ou un café à une personne qui en avait besoin ? Tenu la porte à un parfait étranger ?

Nous avons tous quelque chose à offrir et cela ne coûte pas “un bras ou une jambe”. Malheureusement, il y a beaucoup de gens qui ont besoin de notre attention, ne les oublions pas car c’est dans le don que nous recevons.

Au cours de ce voyage, nous rencontrons des personnes de tous horizons qui ont trouvé le secret de la vie et souhaitent maintenant le partager avec nous. Parce que cela a fonctionné pour eux, ils insistent sur le fait que ça va marcher pour le reste d’entre nous. Quels mots vont m’inspirer, transformer la dépression en joie ? Ces mots sont-ils différents de ce que j’ai lu auparavant ? Ou sont-ils sensiblement les mêmes, juste étiquetés différemment ?

 

Au cours de ce voyage, on nous présentera des livres de développement personnel qui soulignent que peu importe les sentiments négatifs qui nous tourmentent, nous pouvons les vaincre en utilisant la pensée positive. Ces livres promettent une guérison instantanée, un rétablissement complet, un remède à chaque maladie.

La pensée positive est une chose importante car elle nous permet de nous concentrer sur les choses positives. Pour autant, elle fonctionne pour ceux qui sont déjà dans cet état d’esprit. Si la pensée positive fonctionnait vraiment pour tous, nous pourrions fermer les hôpitaux, les prisons, etc.

Quel est donc ce voyage appelé la vie ?

Tout d’abord, nous devons reconnaître que la vie est difficile. Nous pensons que lorsque nous atteignons un certain plateau ou niveau dans la société, nos problèmes cessent. Mais ces problèmes s’arrêtent seulement pour ouvrir la porte à de plus difficiles.

Pour reprendre les mots d’Oscar Wilde : “Il n’y a que deux tragédies dans la vie: l’une est de ne pas obtenir ce que l’on veut et l’autre l’obtenir.”

Deuxièmement, nous sommes la seule créature vivante qui connaît la différence entre le bien et le mal. Les animaux ne le font pas. Ils font des choses par instinct. En conséquence, nous sommes les seules créatures tourmentées par des dilemmes moraux.

Ce voyage implique de prendre des risques – sauter dans l’inconnu. Il y a quelque chose de très effrayant à ce sujet. Mais si tout était certain, une telle vie nous porterait tôt ou tard à la mort.

Ce voyage implique de la douleur. Car sans douleur, on ne s’interroge pas sur la vie et son sens. Nous ne grandissons pas ou ne mûrissons pas. Comme l’a dit Socrate : “Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue“.

Ce voyage implique la discipline pour devenir ce que nous sommes censés être. Il faut un courage audacieux pour défendre qui nous sommes et ce en quoi nous croyons.

Nous n’avons pas d’autre choix que de faire ce voyage. Nous sommes en croissance ou nous sommes en train de mourir, nous ne stagnons pas. Car si nous ne faisons pas ce voyage, nos alternatives résident dans la solitude et le désespoir.

Bienvenue dans ce voyage appelé “La vie” !

Si vous êtes absolument sûr de vouloir surmonter votre timidité, vous devez faire tout votre possible pour que les choses aillent de la manière dont vous le souhaitez. Cela peut ne pas être simple, mais si vous êtes vraiment déterminé à réussir à vaincre la timidité, rien ne doit vous détourner du chemin qui vous amènera à devenir celui que vous voulez éventuellement devenir.

Un aspect de votre de votre vie qui est grandement affecté par un tel comportement – la timidité – est la vie sociale. Quand vous êtes timide, vous tendez à rester loin des évènements et des activités où il y aurait de nombreuses autres personnes participantes.

La plupart des gens ayant cette attitude trouveront difficile d’initier une conversation ou d’en soutenir une longue si jamais ils étaient présentés à quelqu’un. Un tel comportement ne vous aidera en aucune manière dans votre vie sociale, spécialement quand vous débutez une carrière et que vous devez gérer vos entretiens d’embauche. Vous pouvez avoir le niveau éducatif requis, et être prêt mentalement et intellectuellement pour les responsabilités de votre future carrière, mais cela n’est pas suffisant. Si vous êtes incapable d’exprimer vos pensées correctement lorsque votre futur employeur s’adresse à vous, vous n’aurez peut être même pas l’occasion de faire vos preuves.

La timidité tient plus de l’amour-propre que de la modestie. Le timide connaît son endroit faible et craint de le laisser apercevoir, un sot n’est jamais timide. Auguste Guyard

Peu importe à quel point vous êtes désespéré pour vaincre la timidité et ainsi de vous débarrasser de ce trait de caractère indésirable, il y a certaines solutions que vous devez éviter à tout prix. Bien qu’elles puissent représenter des solutions à court terme à votre problème, aussi longtemps que vous ne connaitrez pas les raisons fondamentales derrière votre comportement, vous ne pourrez simplement pas prendre conscience de la réalité de la situation. Quelques exemples de ce genre de solution incluent les antidépresseurs et l’alcool.
Si vous dépendez trop des antidépresseurs, vous serez toujours gêné par ce qui cause votre timidité ici et là. L’alcool quand à lui, peut se montrer dangereux dans le sens où vous n’êtes pas toujours conscient des choses que vous faites quand vous êtes sous son influence.
Cependant, vous êtes déjà en train de faire le nécessaire en cherchant à trouver des solutions plausibles au problème pour surmonter la timidité dans votre vie sociale. Cela signifie que vous avez déjà accepté le fait que celui ci soit un problème. Il peut être troublant d’accepter les raisons qui font que vous trouver si dur d’approcher les autres ou d’initier une conversation avec eux. Ce dernier sujet en particulier apparaitrait pour la plupart des gens comme trivial, et pourtant vous ignorez pourquoi vous redoutez les instants où vous vous retrouvez face à face avec des étrangers parce que vous ignorez comment vous comportez dans ce type d’évènements.
Maintenant que vous avez accepté cet état de fait, vous pouvez déjà commencer par de petits pas en direction du genre de changement que vous voulez opérer vis à vis de votre attitude. Vous pouvez commencer par changer votre comportement auprès des personnes que vous connaissez et auxquelles vous êtes habitué, mais que vous ignorez simplement parce que vous êtes trop timide pour faire le premier geste.
Vous pouvez commencer par leur sourire de temps à autre et progresser lentement ensuite, pour pouvoir leur parler brièvement quand vous les rencontrez.Si vous n’êtes pas sur de pouvoir faire ceci par vous même, vous devriez songer à consulter un professionnel qui vous aidera à surmonter votre timidité et à gérer ce genre de situation.

Nous recherchons tous le réconfort dans les choses que nous connaissons, comme ne pas poursuivre quelque chose parce que cela nous est inconnu. Nous craignons cette inconnue, la peur d’un résultat sur lequel nous n’avons aucun contrôle. Nous nous contentons alors de ce que nous avons et ne progressons pas.

Nous continuons à faire la même chose encore et encore afin d’éviter les surprises. Cela pourrait être utile au début mais vous finirez par en avoir marre. C’est ce qu’Albert Einstein appelle la folie : Vous continuez à faire les mêmes choses et vous attendez des résultats différents. Faire la même chose que les autres vous empêchera de progresser et d’être quelque chose ou quelqu’un de différent. Sortez des sentiers battus ! Explorez les contrées en dehors de votre zone de confort.

En regardant différentes options, vous ouvrez votre esprit à différentes possibilités. Ce qui semble logique aujourd’hui pourrait sembler totalement illogique dans quelques jours ou quelques mois tout simplement parce que votre perception de la vie sera différente lorsque vous ouvrirez vos yeux sur les opportunités.

Lorsque vous êtes coincé dans un cocon, vous vous familiarisez avec votre environnement direct et vous sentez que vous n’avez pas besoin de changer pour vous habituer à ce qui vous entoure. Les papillons sortent de leur cocon et vont explorer le monde. C’est ce que tous les humains devraient faire. Explorez l’inconnu.

Oui, c’est effrayant et impitoyable mais si vous n’essayez pas, vous ne saurez jamais ce que vous ratez. Si vous prenez des mesures calculées et réfléchies avant de faire quoi que ce soit, il n’y a aucune raison pour que vous n’y arriveriez pas. Ecoutez cette voix intérieure, concentrez-vous sur vos objectifs et faites tout ce qu’il faut pour que les choses se produisent et, surtout, n’abandonnez jamais, quoi qu’il arrive.