Author: Nathalie BERTHET

  • Quelle sorte d’ami(e) êtes-vous ?

    Quelle sorte d’ami(e) êtes-vous ?

    Le Petit Prince de Saint-Exupéry apprivoise le renard… Et vous, comment devenez-vous ami(e) de quelqu’un ?

    • Sur Facebook seulement ?
    • Vous n’avez que des amis d’enfance ?
    • Vous bougez beaucoup et avez des amis partout où vous êtes passé(e) ?
    • Vos amis se comptent sur les doigts d’une main ?
    • Vous n’avez pas de véritables amis ?
    • Vous avez les amis de votre conjoint ?

    Chacun, selon son histoire et son caractère a une notion différente de l’amitié. Mais souvent, on entend que les amis sont ceux qui sont là quand on a un coup dur, c’est dans l‘adversité (maladie, deuil…) que l’on reconnait les vrais amis. On entend souvent aussi “qui se ressemble, s’assemble”

    L’ami, on le choisi, à la différence de la famille : on choisi d’être ami, on ne peut contraindre l’amitié. Et c’est ce qui rend cette relation passionnante ! La liberté de deux êtres qui partagent, ensemble, des choses communes. […]  Lire la suite

  • Sommes-nous vraiment maîtres de nos décisions ?

    Sommes-nous vraiment maîtres de nos décisions ?

    Entre la conscience, l’inconscient et le subconscient, sommes-nous vraiment maîtres de nos décisions ? Nous sommes souvent persuadés que toutes nos décisions sont le fruit de nos propres pensées. Toutes nos actions sont de notre propre fait. Et pourtant…

    Qu’est-ce que le conscient ?

    Ce qui constitue le conscient, c’est tout ce qui monopolise votre attention, que ce soit pas la vue, par exemple.
    L’écran de l’ordinateur que vous regardez, les mots qui y sont inscrits, monopolise votre attention.
    Votre champ visuel est limité à cet instant. Votre capacité à voir ce qu’il y a autour de vous, est de ce fait, lésée.
    Notre conscient est tous les jours sous l’emprise de tout un tas d’information à traiter.
    Ne vous inquiétez pas , nous sommes tous logés à la même enseigne.
    Le fait est que notre conscient se trouve très vite saturé, trop occupé à devoir traiter de tout un tas d’informations plus ou moins importantes. […]  Lire la suite

  • Qu’est-ce qui manque dans votre vie ?

    Qu’est-ce qui manque dans votre vie ?

    Vous avez tout ? une grande carrière, toutes les ressources financières dont vous avez besoin pour gérer vos dépenses, vos désirs, une excellente santé, d’excellentes relations, la paix intérieure et le contentement… malheureusement, personne n’a tout.

    Que voudriez-vous changer, qu’aimeriez-vous améliorer, lâcher, obtenir, sentir, ou atteindre?

    Qu’est-ce qui manque ?

    Pourquoi tant de gens pensent que s’ils avaient eu plus d’argent, de temps, d’amour…la vie aurait été meilleure, parfaite ? Il y a beaucoup de raisons possibles, mais jetons un oeil aux trois suivantes : L’insécurité, l’ego ou la nécessité de recevoir l’approbation des autres.  […]  Lire la suite

  • Le pouvoir de l’engagement

    Le pouvoir de l’engagement

    Cette année, j’ai célébré 16 ans de vie commune avec ma femme. Il y a eu des hauts et des bas comme dans toutes les relations. En repensant à ces 16 ans, je me sui srappelé du pouvoir d’un engagement.

    Être engagé à quelque chose est beaucoup plus puissant que simplement être «dans» quelque chose. Quand vous êtes dans une relation, cela implique qu’il y a une issue et que vous pouvez abandonner quand les choses deviennent difficiles ou ennuyeuses. Il n’y a rien de vraiment solide qui vous maintient “dedans”. […]  Lire la suite

  • Êtes-vous prêt pour quelque chose de nouveau ?

    Êtes-vous prêt pour quelque chose de nouveau ?

    La vie est remplie de transitions, de changements, de nouveaux départs. Chacun de nous passe par ces transitions. Que ce soit :

    Passer de la fin des études au commencement d’une carrière.
    Quitter un emploi et en passer à un autre.
    Quitter une relation destructrice et passer à un autre qui vous donnera ce dont vous avez besoin et ce que vous désirez.
    Le mariage, laissant derrière vous votre vie de célibataire.
    Prendre sa retraite, laissant derrière un rythme de vie frénétique, occupé et souvent stressant.
    Le déménagement dans une ville nouvelle, un pays nouveau. […]  Lire la suite

  • Qu’est-ce que cela signifie d’être engagé ?

    Qu’est-ce que cela signifie d’être engagé ?

    L’engagement est plus que simplement dire que vous allez le faire. L’engagement est plus que de bonnes intentions. L’engagement est plus qu’un processus ponctuel. C’est une entreprise continue, moment par moment. C’est plus qu’essayer. 

    L’engagement consiste à faire tout ce qui est nécessaire, aussi longtemps que nécessaire, pour que le travail soit effectué, pour que l’objectif soit réalisé.

    L’engagement ne cède pas au premier signe de difficulté. L’engagement reste sur la bonne voie, évoluant de façon constante dans les bons et les mauvais moments.  […]  Lire la suite

  • Le bonheur et ses surprises

    Le bonheur et ses surprises

    Si vous cherchez des façons de développer votre bonheur, vous n’êtes pas seul. Dans cette conférence, Nancy Etcoff, chercheur en sciences cognitives, vous explique en 14 minutes les résultats de ses recherches sur le bonheur, elle partage aussi la formule facile pour un mariage heureux. Une conférence à découvrir sans plus attendre.

    Transcription de Nancy Etcoff nous parle de la surprenante science du bonheur:

    Cela s’intitule Accro à une sensation : La poursuite du bonheur et la conception de l’Homme. J’y ai mis un Darwin un peu austère, mais un chimpanzé très heureux. Mon premier point est que la poursuite du bonheur est obligatoire. L’Homme veut être heureux, n’aspire qu’à être heureux, et ne peut pas ne pas vouloir l’être. Nous sommes programmés pour rechercher le bonheur, non seulement pour en profiter, mais pour en vouloir de plus en plus.

    Donc, en supposant que ce soit vrai, réussissons-nous à augmenter notre bonheur ? Eh bien, il est certain que nous essayons. Si vous regardez sur le site Amazon, il y a plus de 2 000 titres avec des conseils sur les sept habitudes, les neuf choix, les 10 secrets, les 14 000 pensées qui sont censées apporter le bonheur. Une autre façon pour nous d’essayer d’augmenter notre bonheur, c’est de prendre des médicaments. Et il y a donc là plus de 120 millions d’ordonnances pour des antidépresseurs. Le Prozac a vraiment été le premier médicament à grand succès populaire. Il était propre, efficace, il n’y avait pas d’effet euphorisant, il ne présentait vraiment pas de danger, il n’avait aucune valeur marchande. En 1995, le marché des drogues illégales se montait à 400 milliards de dollars, ce qui représente huit pour cent du commerce mondial, sensiblement autant que le gaz et le pétrole.

    Ces voies du bonheur n’ont pas vraiment beaucoup augmenté le bonheur . Un problème qu’on rencontre aujourd’hui est, bien que les taux de bonheur soient presque aussi plats que la surface de la Lune, la dépression et l’anxiété sont en hausse. Certaines personnes disent que c’est parce que nous avons un meilleur diagnostic, et qu’on dépiste plus de gens. Ce n’est pas que cela. On le voit partout dans le monde. Aux États-Unis, en ce moment-même il y a plus de suicides que d’homicides. Il y a une vague de suicides en Chine. Et l’Organisation Mondiale de la Santé prédit que d’ici l’an 2020, la dépression sera la deuxième plus grande cause d’invalidité.

    Maintenant, la bonne nouvelle, c’est que si l’on regarde des enquêtes du monde entier, on voit qu’environ les trois quarts de la population diront qu’ils sont au moins assez heureux. Mais ça ne suit aucune des tendances habituelles. Par exemple, on voit ici une croissance importante de revenus, et des courbes de bonheur absolument plates.

    Mon domaine, le domaine de la psychologie, n’a pas fait grand-chose pour nous aider à avancer dans la compréhension du bonheur humain. En partie, nous avons l’héritage de Freud, qui était un pessimiste, qui a dit que la poursuite du bonheur est une quête vouée à l’échec, qu’elle est mue par les aspects infantiles de l’individu, qui ne peuvent jamais être satisfaits dans la réalité. Il a dit: “On se sent enclin à dire que le projet du bonheur de l’Homme n’est pas inclus dans le plan de la création. ” Ainsi, le but ultime de la psychothérapie psychanalytique était en fait ce que Freud appelait le malheur ordinaire.

    (Rires)

    Et Freud reflète en partie l’anatomie du système émotionnel humain, qui est que nous avons à la fois un système positif et négatif ; et notre système négatif est extrêmement sensible. Ainsi, par exemple, nous aimons le goût sucré de naissance, et avons une répugnance pour le goût amer. Nous constatons aussi que les gens sont plus réticents à perdre qu’ils ne sont heureux de gagner. La formule pour un mariage heureux est de cinq remarques ou interactions positives,, pour chaque négative. Et c’est toute la puissance des négatives. Surtout les expressions de mépris ou de dégoût, il faut beaucoup de points positifs pour contrebalancer cela.

    J’ai aussi mis la réaction au stress. Nous sommes programmés pour les dangers qui sont immédiats, qui sont physiques, qui sont imminents, et donc notre corps va réagir incroyablement fort quand les opioïdes endogènes entrent en jeu. Nous avons un système qui est vraiment ancien, et qui est fait pour le danger physique. Et au fil du temps, cela devient une réaction au stress, qui a des effets énormes sur le corps. Le cortisol inonde le cerveau ; il détruit les cellules de l’hippocampe et la mémoire, et peut conduire à toutes sortes de problèmes de santé.

    Mais malheureusement, nous avons en partie besoin de ce système. Si nous n’étions régis que par le plaisir nous ne survivrions pas. Nous avons en fait deux postes de commandement. Les émotions sont des réactions intenses de courte durée au défi et à l”opportunité. Chacune d’elles nous permet de passer d’une personnalité à l’autre, et d’accorder, d’activer, de laisser tomber, des pensées, des perceptions, des sentiments et des souvenirs. Nous avons tendance à penser que les émotions ne sont que des sentiments. Mais en fait, les émotions sont une mise en alerte de tous les systèmes qui change ce dont nous nous rappelons, le genre de décisions que nous prenons, et comment nous percevons les choses.

    Permettez-moi de passer à la nouvelle science du bonheur. Nous nous sommes détachés de la morosité freudienne, et les gens étudient maintenant cela activement. Et l’un des points clés de la science du bonheur est que le bonheur et le malheur ne sont pas les extrémités d’un continuum unique. Le modèle freudien est en fait un continuum selon lequel, quand vous devenez moins malheureux, vous devenez plus heureux. Et ce n’est pas vrai – quand vous devenez moins malheureux, vous devenez moins malheureux. Et le bonheur est une toute autre partie de l’équation. Et il est absent. Il est absent de la psychothérapie. Ainsi, lorsque les symptômes des gens disparaissent , ils ont tendance à réapparaître, car ils ne ressentent pas l’autre moitié – le plaisir, le bonheur, la compassion, la gratitude, ce que sont les émotions positives. Et bien sûr, nous savons cela intuitivement, que le bonheur n’est pas seulement l’absence de malheur. Mais dans un sens, cela n’a pas été mis en avant jusqu’à très récemment, le fait de voir que ces deux systèmes sont parallèles. Pour que le corps puisse à la fois rechercher des occasions, et aussi se protéger du danger, en même temps. Et en quelque sorte, ce sont deux systèmes réciproques, qui interagissent dynamiquement.

    Les gens ont aussi voulu déconstruire. Nous utilisons ce mot «heureux», et ce terme est un très grand fourre-tout. Et puis trois émotions pour lesquelles il n’y a pas de mots anglais : fiero, qui est la fierté dans l’accomplissement d’un défi ; schadenfreude, qui est le bonheur qu’on retire du malheur d’un autre, un malin plaisir ; et naches, qui est une fierté et une joie dans ses enfants. Absent de cette liste, et absent de toute discussion sur le bonheur, il y a le bonheur qu’on retire du bonheur d’un autre. Nous ne semblons pas avoir de mot pour ça. Nous sommes très sensibles à ce qui est négatif, mais c’est en partie compensé par le fait que nous avons une positivité.

    Nous sommes aussi nés en quête de plaisir. Les bébés aiment le goût du sucré et détestent le goût amer. Ils aiment toucher des surfaces lisses plutôt que rugueuses. Ils aiment regarder de beaux visages plutôt que des visages ordinaires. Ils aiment écouter des mélodies harmonieuses au lieu de mélodies dissonantes. Les bébés naissent vraiment avec beaucoup de plaisirs innés. Un psychologue a déclaré il y a longtemps que 80 pour cent de la poursuite du bonheur ne dépend que des gènes, et qu’il est aussi difficile de devenir plus heureux qu’il l’est de devenir plus grand. C’est absurde. Les gènes contribuent largement au bonheur — environ 50 pour cent – mais il reste à trouver d’où viennent les 50% restants.

    Entrons dans le cerveau un instant, et voyons d’où vient le bonheur dans l’évolution. Nous avons essentiellement au moins deux systèmes ici, et tous deux sont très anciens. L’un est le système de récompense, et il’est alimenté par la dopamine. Il commence dans l’aire tegmentale ventrale. Il va dans le noyau accumbens, et remonte jusqu’au cortex préfrontal, au cortex frontal orbital, où les décisions sont prises, à haut niveau. On a au départ considéré cela comme le système de plaisir du cerveau. Dans les années 1950, Olds et Milner ont mis des électrodes dans le cerveau d’un rat. Et le rat appuyait sans cesse sur cette barre des milliers et des milliers et des milliers de fois. Il ne voulait pas manger. Il ne voulait pas dormir. Il ne voulait pas avoir des relations sexuelles. Il ne faisait rien qu’appuyer sur cette barre. Alors ils ont présumé que cela devait être, comment dire, l’orgasmatron du cerveau.

    Il s’est avéré que ce n’était pas le cas, que c’est en réalité un système de motivation, un système de pulsion. Il donne aux objets ce qu’on appelle une dominante d’incitation. Il rend les choses si attrayantes que vous n’avez pas d’autre choix que d’aller les chercher. C’est quelque chose de différent du système de plaisir, qui dit simplement : “J’aime ça.” Le système de plaisir, comme vous voyez, qui fonctionne avec les opiacés internes, il y a une hormone, l’ocytocine, est largement réparti dans tout le cerveau. Le système de la dopamine, le système du désir, est beaucoup plus centralisé.

    L’autre chose à propos des émotions positives, c’est qu’elles ont un signal universel. Et nous voyons ici le sourire. Le signal universel n’est pas seulement d’élever le coin des lèvres jusqu’aux grands zygomatiques. C’est également de plisser le coin externe de l’œil, l’orbiculaire des paupières. Alors vous voyez, même les bébés de 10 mois, quand ils voient leur mère, feront ce type particulier de sourire. Les extravertis l’utilisent plus que les introvertis. Les gens qui sortent de dépression le montrent plus après qu’avant. Ainsi, si vous voulez démasquer un vrai air de bonheur, vous chercherez cette expression.

    Nos plaisirs sont vraiment anciens. Et nous apprenons, bien sûr, beaucoup, beaucoup de plaisirs, mais beaucoup d’entre eux sont basiques. Et l’un d’eux, bien sûr, est la biophilie : le fait que nous réagissons à la nature ce qui est très profond. Des études très intéressantes effectuées sur des personnes en convalescence post-opératoire, ont constaté que les gens qui faisaient face à un mur de briques, comparativement à des gens qui faisaient face à des arbres et à la nature, les personnes qui donnaient sur le mur de briques étaient à l’hôpital plus longtemps, avait besoin de plus de médicaments, et avaient plus de complications médicales. Il y a quelque chose de très réparateur dans la nature, et cela fait partie de la façon dont nous sommes accordés.

    Les humains, en particulier, nous sommes des créatures très imitatives. Nous imitons quasiment dès la seconde où nous naissons. Voici un bébé de trois semaines. Si vous tirez la langue à ce bébé, il va faire la même chose. Nous sommes des êtres sociaux dès le début. Et même des études sur la coopération montrent que la coopération entre les individus active les centres de récompense du cerveau. Un problème que la psychologie a eue est qu’au lieu de considérer cette intersubjectivité – autrement dit l’importance du cerveau social, pour les humains qui viennent au monde sans défense et ont énormément besoin les uns des autres — est qu’elle se concentre plutôt sur l’individu et l’estime de soi, et non sur le rapport de soi à l’autre. C’est en quelque sorte “moi”, pas “nous”. Et je pense que cela a été un problème vraiment énorme, qui va à l’encontre de notre biologie et de notre nature, et ne nous a pas du tout rendu plus heureux.

    Parce que quand on y pense, les gens sont plus heureux quand ils sont dans le mouvement, quand ils font partie de quelque chose d’extérieur à eux, quand ils sont avec d’autres personnes, quand ils sont actifs, engagés dans le sport, concentrés sur un être aimé, en train d’apprendre, d’avoir des relations sexuelles, peu importe. Ils ne sont pas assis devant un miroir, essayant de se comprendre eux-mêmes, ou pensant à eux-mêmes. Ce ne sont pas les périodes où vous vous sentez le plus heureux. L’autre chose est que, pour preuve, si vous regardez l’analyse de texte informatisée des personnes qui se suicident, ce que vous y trouvez, et c’est assez intéressant, c’est l’utilisation de la première personne du singulier – «Je», «Moi», «Mon», pas «Nous» – et les lettres sont moins désespérées que vraiment solitaires. Être seul est très peu naturel chez l’Homme. Il y a un besoin profond d’appartenance.

    Mais notre histoire évolutive peut vraiment nous faire trébucher de plusieurs manières. Parce que, par exemple, les gènes ne se soucient pas de savoir si nous sommes heureux, ils se préoccupent de ce que nous reproduisions, que nous transmettions nos gènes. Ainsi, par exemple, nous avons trois systèmes qui sous-tendent la reproduction, parce que c’est tellement important. Il y a la luxure, qui est seulement de vouloir avoir des relations sexuelles. Et qui est vraiment régie par les hormones sexuelles. L’attirance romantique, qui s’introduit dans le système du désir. Elle est alimentée par la dopamine. C’est : «Je dois avoir cette personne-là.” Il y a l’attachement, qui est l’ocytocine, et les opiacés, qui dit : “Ceci est une relation à long terme.” Vous voyez que le problème est que, chez les humains, ces trois choses peuvent se séparer. Ainsi, une personne peut être dans un attachement à long terme, s’éprendre romantiquement de quelqu’un d’autre, et vouloir avoir des relations sexuelles avec une troisième personne.

    L’autre façon dont nos gènes peuvent parfois nous induire en erreur, c’est en ce qui concerne le statut social. Nous sommes très conscients de notre statut social, et nous cherchons toujours à l’améliorer et à l’augmenter. Dans le monde animal, il n’y a qu’une seule façon d’augmenter le statut, c’est la domination. Je prend les commandes par des prouesses physiques, et je les garde en me frappant la poitrine, et vous faites des gestes de soumission. Cependant, l’Homme a une tout autre façon d’atteindre le sommet, c’est la voie du prestige, qui est librement conféré. Si quelqu’un a une expertise et des connaissances, et sait comment faire les choses, alors nous donnons à cette personne un statut. Et c’est clairement la façon pour nous de créer beaucoup plus de niches de statut, afin que les gens n’aient pas à être plus bas dans la hiérarchie des statuts, comme dans le monde animal.

    Les données ne sont pas terriblement favorables à l’achat du bonheur par l’argent. Mais c’est quand même pertinent. Si vous regardez ce genre de questions, comme de savoir si ma vie est satisfaisante, vous voyez que la satisfaction augmente à chaque échelon de revenu. Vous voyez que la détresse mentale augmente avec un revenu plus faible. Donc clairement il y a un certain effet. Mais l’effet est relativement faible. Et l’un des problèmes avec l’argent est le matérialisme. Ce qui se passe quand les gens recherchent trop avidement l’argent, c’est qu’ils oublient les vrais plaisirs de la vie. Nous avons donc ici, ce couple : “Crois-tu que les moins fortunés ont de meilleures relations sexuelles ?” Et puis ce gamin là-bas dit : “Laissez-moi seul avec mes jouets.” Donc l’une des choses est que ça vous envahit vraiment. C’est l’ensemble du système de la dopamine et du désir qui prend le dessus et dévie tout du système de plaisir.

    Maslow a eu l’idée, dans les années 1950, que quand les gens s’élèvent au-dessus de leurs besoins biologiques, quand le monde devient plus sûr, et que nous n’avons pas à nous soucier de satisfaire nos besoins fondamentaux – notre système biologique, ce qui nous motive, c’est d’être satisfaits – nous pouvons nous élever au-dessus d’eux, penser au-delà de nous-même, vers la réalisation de soi ou la transcendance, et nous élever au-dessus du matérialiste.

    Pour conclure rapidement par quelques brèves données qui suggèrent que cela pourrait être le cas. L’une est que les gens qui ont subi ce qu’on appelle un changement radical : ils ont senti que leur vie et toutes leurs valeurs avaient changé. Et bien sûr, si vous regardez les sortes de valeurs qui font leur apparition, vous voyez la richesse, l’aventure, la réalisation, le plaisir, l’amusement, être respectés, avant le changement, et des valeurs bien plus post-matérialistes après. Les femmes ont un changement de valeurs complètement différent. Mais de façon très similaire, la seule qui survive est le bonheur. Elles sont passées de l’attractivité, du bonheur, de la richesse et de la maîtrise de soi, à la générosité et au pardon.

    Je termine par quelques citations. “Il n’y a qu’une seule question : Comment aimer ce monde ?” Et Rilke : “Si ta vie quotidienne te semble pauvre, ne l’accuse pas ; accuse-toi toi-même. Dis-toi que tu n’est pas assez poète pour en convoquer les richesse. ” ” Dis-toi d’abord qui tu veux être, puis fais en conséquence ce que tu dois faire.”

    Merci !

  • Comment créer une dynamique puissante en étant reconnaissant

    Comment créer une dynamique puissante en étant reconnaissant

    Lorsque je me sens reconnaissant, je suis dans un état d’esprit plus heureux. Je suis optimiste quant à l’avenir et ai une perspective claire sur le présent. Depuis quelques temps maintenant, j’essaye d’en faire un habitude et commencer ma journée en étant reconnaissant.

    Parfois, cela peut être aussi simple que de d’entendre les oiseau chanter sur l’arbre devant ma fenêtre et être reconnaissant de vivre dans cette charmante maison minière. Mon “attitude de gratitude” donne vraiment à ma journée un coup de pouce positif !

    Nous savons tous ce qui arrive quand vous êtes de bonne humeur. Nos pensées et nos sentiments créent de l’énergie. L’énergie attire plus d’énergie du même type. Par conséquent, le positif attire le positif, et malheureusement, le négatif attire le négatif. Pour une explication plus scientifique de ce phénomène, je vous conseil de regarder le film Que sait-on vraiment de la réalité ?

    Avez vous déjà ressenti que certaines choses étaient plus fluides lorsque vous alliez vraiment bien ? Ce n’est pas une coïncidence. Lorsque vous vous sentez bien quelque chose en vous dégage une bonne “vibration” et vous attirez la même énergie. Cela fonctionne de la même façon pour l’énergie négative, et vous comprenez probablement pourquoi il est si important de rester de bonne humeur. Être reconnaissant vous aide à ça.

    Bien sûr, nous sommes tous humains et si vous êtes comme moi, vous ressentez les choses profondément et devez prendre des précautions supplémentaires pour rester positif et loin de toute énergie négative. En ce qui me concerne, si quelque chose arrive et me fait me sentir mal, j’ai quelques éléments qui m’aident à changer mon humeur.

    La première est de prendre soin de moi. Je peux certainement faire mieux, mais je peux vous dire que quand je le fais, je me sens incroyablement bien et en forme. En prenant soin de moi, je prends du temps loin du travail, je fais une pause de l’ordinaire pour faire quelque chose de relaxant et que j’aime. Cela pourrait être quelque chose d’aussi simple qu’une randonnée, lire un livre ou jouer de la guitare. Cela crée une énergie calme et paisible pour moi.

    La deuxième me demande un léger changement de perspective. Si je réagi vraiment à quelque chose ou quelqu’un, je vais utiliser cette technique. Cela fonctionne à chaque fois. Pour ne rien vous cacher, je vais l’utiliser ce soir avant d’aller dormir car quelque chose me tracasse vraiment.
    Il est important de noter ici que cela peut aussi signifier le fait de devoir se libérer de vieilles croyances limitatives. Une vieille croyance qui ne vous sert plus comme par exemple le fait de croire que vous devez rester coincé à faire quelque chose que vous n’aimez pas. Ces types de pensées sont négatives. A tel point que cela rend difficile de remarquer l’ensemble des possibilités positives et des solutions autour de vous qui vous mèneront directement à la réalisation de votre objectif. Identifiez les croyances vous avez besoin de laisser partir ?

    Le troisième est de faire quelque chose de bien pour quelqu’un. Bien sûr, cela doit être sincère et vous ne devez rien attendre en retour. C’est incroyable de voir a quel point cela fait du bien de donner quelque chose à quelqu’un d’autre. Que ce soit l’achat d’un simple café ou simplement dire merci à un collègue, cela va vous aider à changer votre énergie et redémarrer d’un angle plus positif.

    Plus vous resterez positif, à la fois professionnellement et personnellement, plus vous verrez les résultats dans vos vies.

  • Voici la clé du succès

    Voici la clé du succès

    Peu importe ce qu’il signifie pour nous, nous aimerions tous avoir du succès. Pourtant, beaucoup ont des milliers de raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas réussir. Mais, en réalité, tout ce dont nous avons besoin est une raison pour laquelle nous pouvons réussir. Cette raison est notre attitude. Rien n’est plus important que notre attitude. Ce n’est pas l’éducation, les compétences, la santé, la richesse ou les opportunités. Comme nous le rappelle Thomas Jefferson : “Rien ne peut arrêter un homme avec la bonne attitude mentale d’atteindre son but et rien sur Terre ne peut aider un homme avec la mauvaise attitude mentale”.

    Votre attitude détermine votre altitude – Zig Ziglar

    Qu’est-ce que l’attitude ?

    C’est notre disposition, notre point de vue ou nos perspectives. C’est comment nous voyons le monde. Frederick Langbridge l’illustre en écrivant : “Deux hommes regardaient par les barreaux de la prison ; l’un vit de la boue, l’autre vit des étoiles”. Que voyez-vous ?

    C’est presque comme si nous portions des lunettes. Les lunettes que nous choisissons de porter déterminent ce que nous voyons. Les verres polarisants, par exemple, peuvent éliminer les reflets et nous donner une vision plus claire de la réalité. D’un autre côté, des lunettes jaunes ou bleues déforment le monde, donnant un aspect jaunâtre ou bleuté à tout ce que nous regardons. Nous ne voyons rarement la réalité, mais nous la filtrons avec notre esprit. Autrement dit, nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont; nous voyons les choses telles que nous sommes. Nous interprétons nos expériences, les qualifiant de bonnes ou de mauvaises. Cependant, nos interprétations n’affectent pas la réalité; elles n’affectent que nous.

    Certaines personnes aiment l’hiver et le froid parce que c’est parfait pour skier. D’autres – comme moi, je dois l’avouer – préfèrent la chaleur de l’été. Évidemment, nos sentiments n’ont aucune influence sur la température. Cependant, nos émotions ont un grand impact sur nos vies, nous apportant le bonheur ou le malheur. Certains d’entre nous peuvent découvrir l’opportunité dans chaque difficulté; d’autres ne trouvent rien d’autre que des difficultés dans toutes les circonstances, Ce sont des lunettes de soleil différentes, des attitudes différentes.

    C’est donc notre attitude et non le destin qui détermine notre degré de réussite. Ce n’est pas une nouvelle idée. Le philosophe grec Epictète a écrit, il y a plus de 2 000 ans, que “ce n’est pas ce qui vous arrive qui importe, mais votre façon d’y réagir“. 500 ans plus tôt, Bouddha a enseigné que nous sommes ce que nous pensons. Nous sommes le reflet de nos pensées et avec nos pensées, nous faisons le monde.

  • 10 phrases avec un énorme impact positif que vous pouvez prononcer

    10 phrases avec un énorme impact positif que vous pouvez prononcer

    Peu de gens sont vraiment conscients, dans toute son ampleur, de l’énorme impact positif que nous pouvons générer avec nos mots. 

    Trop souvent, nous nous laissons emporter par l’inertie ou les habitudes installées en nous lors de la communication, et nous utilisons un vocabulaire et des phrases qui sont loin d’être les plus efficaces pour inspirer et impacter positivement les autres.

    Vous trouverez ci-dessous une liste de dix des phrases que je considère comme les plus puissantes lorsqu’elles sont prononcées avec une sincérité totale et avec le cœur. Demandez-vous si vous les utilisez souvent, et sinon, je vous invite à commencer à les utiliser le plus souvent possible. Je vous garantis que vos relations personnelles atteindront un niveau absolument supérieur et que vous générerez également un impact inoubliable sur de nombreuses personnes avec lesquelles vous interagissez. […]  Lire la suite

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