Nous avons tendance à échapper ou à minimiser nos émotions négatives dans notre recherche implacable du bonheur. En vérité, non seulement ces sentiments sont inévitables mais elle peuvent également jouer un rôle clé dans notre santé et notre bien-être. Une brève étude à l’Université Olin, publiée il y a quelques mois au moment où j’écris cette article, a révélé que se sentir à l’aise tout en éprouvant des émotions mixtes indique des améliorations de notre bien-être. […]
Nathalie BERTHET
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Quand le silence parle plus que les mots
« Voyez comment la nature – les arbres, les fleurs , l’herbe pousse – en silence, Voyez comment les étoiles , la lune et le soleil, se déplacent en silence » – Mère Teresa
Nous vivons dans un monde bruyant. Des machines industrielles aux appareils domestiques, des véhicules de transport aux activités de construction…tout ce bruit affecte notre bien être.
Les niveaux élevés de pollution sonores peuvent contribuer à la dépression, aux maux de tête, l’hypertension artérielle, des maladies cardiovasculaires et des problèmes d’audition.
Dans ses recommandations, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré, « Dans le monde, la déficience auditive liée au bruit est le risque professionnel irréversible le plus répandue, et on estime que 120 millions de personnes à travers le monde ont des difficultés auditives invalidantes. » […] -
La vie est une chasse au trésor
Il était une fois un petit garçon exceptionnellement optimiste nommé Max. Les parents de Max étaient inquiets de son incapacité à voir le monde comme un enfant normal. Ils ont donc décidé de l’emmener chez un psychiatre pour voir s’il pouvait fare quelque chose.
Le psychiatre commençait à être frustré par le refus absolu de Max de percevoir la négativité et était prêt à tout tenter pour le faire changer.
Noël approchait et il fit une suggestion insensée aux parents du jeune garçon. Au lieu de lui offrir des cadeaux cette année, il les a encouragés à remplir une boite de chaussures rempli de fumier. Ne sachant pas quoi faire d’autre, ses parents ont accepté. […]
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Cela n’arrivera pas
Combien de temps et d’énergie avons-nous tous perdu à nous inquiéter inutilement pour des choses que ne sont jamais arrivées ? Je ne compte plus les fois où je vois, autour de moi, des personnes se mettre dans un état d’anxiété et de paranoïa à force cogiter sur tout et n’importe quoi et, quand il n’y a rien à craindre, à les voir créer quelque chose. A chercher des problèmes, à supposer le pire. Je l’ai fait, vous l’avez fait.Et si j’ai un accident sur la route ? Que faire si mon enfant se marie avec un/une maniaque ? Et si cette douleur à mon orteil était grave ? Et si personne ne m’aime ? Et si, et si, et si…
Plutôt que de perdre tout ce temps à être obsédé par ces choses qui peuvent ou ne peuvent ne pas se produire, pourquoi ne pas faire face aux circonstances qui se produisent réellement et retrouver, par la même occasion, une attitude de gratitude ? Peut-être qu’en regardant dans la passé tous les problèmes potentiels et autres catastrophes théoriques, il pourrait y avoir quelques bonnes choses.
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Efficacité et simplicité
Il n’est pas rare, aujourd’hui, d’entendre les gens parler d’efficacité, de productivité. Les temps sont durs , etc, etc… Ainsi, améliorer l’efficacité est considérée comme l’un des moyens préférés de permettre à des ressources limitées d’aller plus loin.
Pourtant, comme c’est souvent le cas, les choses ne vont pas nécessairement comme nous le souhaiterions.La recherche de la simplicité
L’efficacité sonne bien en théorie, mais cela conduit souvent à des systèmes rigides et fragiles. Ce que nous devrions chercher à la place, c’est la simplicité.
La simplicité et l’efficacité visent à enlever les choses non essentielles d’un système, mais s’y prennent de différentes façons.
L’efficacité, d’une part, vise essentiellement à « lisser » le système actuel et le maintenir de cette façon. La simplicité quant à elle, cherche à redéfinir le système (et potentiellement le résultat souhaité) tout en conservant la flexibilité et la redondance (au sens positive du terme). De cette manière, le système est plus facilement capable de réagir et de s’adapter aux changements de l’environnement.L’efficacité est la voie « facile ». Il s’agit essentiellement d’un exercice qui consiste à supprimer impitoyablement les choses que vous croyez ne pas avoir besoin (pour trouver généralement – bien plus tard – que certaines de ces choses étaient nécessaires). Si l’efficacité vous aidera à court terme, elle pourrait vous nuire à long terme.
La recherche de la simplicité est un chemin plus difficile. Il s’agit d’un exercice sérieux de pensée créative. Il faut du temps et de courage pour emprunter cette voie, mais elle vous conduira à une meilleure vue d’ensemble du système qui pourra alors se développer dans l’avenir aussi incertain soit-il. La simplicité va vous ralentir à court terme, mais vous récompensera grandement sur le long terme.
Vers la fin de la productivité ?
La productivité est une mesure de l’efficacité. Une tentative de créer une métrique basée sur le volume de travail sur une unité de temps. Il y a beaucoup d’emplois où la productivité est une mesure tout à fait raisonnable. Si j’ai une usine de production, le travail est très bien défini. Chaque pièce est identique. Elles nécessitent les mêmes composants assemblés de la même manière. Comme le résultat est prévisible, l’effort requis pour produire le résultat est tout aussi prévisible. Et si je veux améliorer la productivité des gens qui produisent ces pièces, je regarde simplement le temps qu’ils ‘consomment’ afin de trouver des moyens de réduire ce temps en améliorant le processus.
Comme nous l’évoquions plus haut, efficacité et simplicité visent toutes deux à supprimer les obstacles, l’une ne remplace pas l’autre. Nous devons simplement choisir quel chemin nous souhaitons prendre.
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Comment s’adapter aux changements inattendus de la vie ?
Nous devons reconnaître qu’il y a une transformation puissante du monde. Elle est associée à la réorganisation de tous les processus : financier, économique, social, politique… Jusqu’à présent, nous ne pouvons pas supposer ce qui se passera à l’avenir, mais nous comprenons déjà clairement que le monde évolue rapidement.
Dans cette situation, il nous serait utile de rappeler les étapes de réaction à l’inévitable. Il y en a 5, et elles sont familières pour beaucoup : […]
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Le désir : Source de toute réalisation
La couche externe du cerveau, appelée le cortex cérébral ou matière grise, présente des rainures, des « sillons ». C’est à cet endroit où les graines du succès sommeillent. Elles n’attendent qu’à être découvertes et nourries afin qu’elles puissent se métamorphoser en belles et brillantes réalisations.Chacune de ces graines a en elle tous les éléments nécessaires à l’accomplissement d’un rêve ou d’un objectif. Elles sont juste là, dans notre cerveau, qui ne demandent qu’à être libérées afin qu’elles puissent grandir et transformer l’invisible en visible et le rêve en réalité.
Ces « graines » du succès ont besoin d’un stimulus extérieur pour initier le processus. Ce stimulus extérieur ne peut être fournie que par la chaleur générée par un désir intense. Ce désir est l’incubateur qui va briser la coque de cette graine dormante pour lui donner vie.
Chaque graine a sa coquille. La graine d’un grand rêve a une coquille plus épaisse. Plus épaisse est la coquille, plus ardant doit être le désir pour générer suffisamment de chaleur.Le désir est la source de toute réalisation. Sans une volonté assez forte, rien ne se passera. Avec un désir assez fort, même les graines les plus épaisses peuvent se briser. Les grands rêves ont besoin d’un désir animé par la passion et l’engagement.
La nature se déploie à travers des lois très spécifiques. Comme elle, les rêves se transforment en accomplissement en suivant un modèle très spécifique. Lorsque nous comprenons cela, nous remarquons que rien, dans la vie, arrive par accident. Tout suit la loi de cause à effet.
Pour autant, aucun projet, ou réalisation majeure, n’est possible sans une certaine croissance personnelle. La croissance personnelle et la réussite vont de pair. Difficile d’avoir l’une sans l’autre.
Une fois le processus terminé, la personne qui l’a commencé n’est plus la même personne. L’expérience a été acquise, les ressources personnelles insoupçonnées ont été trouvées et un nouveau niveau a été atteint. Cela peut-être encore plus important que l’atteinte de l’objectif en lui même.
Nous avons tous dans les recoins de notre matière grise les graines de réussite qui ne demandent qu’a être libérées. Tous ce que nous devons faire est de leur donner le désir nécessaire avant de pouvoir regarder nos rêves devenir réalité et nous développer dans la personne que nous étions censés être.
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Pourquoi ne pas commencer par prendre un café ?
Avant de demander cette promotion que vous attendez, que vous méritez, pourquoi ne pas commencer par prendre un café avec votre supérieur hiérarchique ?Cela vous donne l’opportunité de créer des liens, obtenir des informations utiles pour votre demande et augmentera vos chances de réussite.
Avant de faire cet argumentaire de vente, pourquoi ne pas commencer par prendre un café avec cet acheteur potentiel ?
Cela vous donnera l’occasion de voir ce dont ils ont vraiment besoin et ainsi adapter votre offre.
Avant d’engager ce nouveau talent dont vous avez tant entendu parler, pourquoi ne pas commencer par prendre un café avec lui ?
Cela vous permettra de voir s’il arrivera à intégrer votre équipe, s’il a des valeurs similaires et ainsi éviter une erreur coûteuse.
Avant de vous invitez cette personne à diner, pourquoi ne pas commencer par prendre un café ?
Cela vous donnera l’occasion de mieux la connaitre, de construire une relation significative et augmentera d’autant les probabilités qu’elle accepte votre invitation.
Bien évidement, l’important n’est pas le café mais de construire de meilleures relations, apprendre à mieux connaître les personnes que vous côtoyez et ainsi augmenter votre niveau d’influence.
Et vous, avec qui avez-vous besoin de prendre un café cette semaine ?
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Pardonnez et continuez à avancer
Avez-vous déjà eu une rancune pendant longtemps, avant – pour une raison quelconque – de l’abandonner ? Avez-vous ressenti le soulagement lorsque vous décidez de pardonner.
Il y a une liberté qui découle du pardon. Quand vous avez été blessé, trouvez-vous logique de perpétuer le mal ?
Non, bien sûr que non.
Personne ne voudrait faire ça.
Et pourtant, nous sommes souvent si réticents à pardonner.
Pardonner à quelqu’un ne signifie pas que vous devez lui faire confiance ou lui permettre de vous faire du mal à nouveau. Le pardon signifie simplement passer à autre chose. Le pardon ne doit pas vous rendre moins vigilant ni plus vulnérable. Le pardon ne signifie pas que ce qui s’est passé était acceptable. Cela signifie que vous avez choisi de ne plus le laisser vous retenir. […]
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Pourquoi travaillons nous ?
Pourquoi travaille-t-on ?
Pour gagner sa vie ? Pour s’épanouir ? Pour nouer quelques liens sociaux ? À sa base, votre travail est essentiel pour nous tous. Aussi loin que nous pouvons remonter, les familles sont responsables de leur existence : aller à la chasse , tenir une ferme, construire une maison, coudre , cuisiner, nettoyer… Jusqu’au jour où quelqu’un a remarqué que sa famille était plus doué pour l’agriculture que pour la construction et a décidé de faire du troc avec un voisin : « Si je produits de la nourriture supplémentaire et que je vous la donne, pourriez vous me construire une maison dans laquelle je pourrais vivre ?
Notre compréhension du travail est né. Les deux parties ont bénéficié de l’accord : Une meilleure nourriture a été cultivée et des maisons solides ont été construites. En fin de compte, toute la société a pu bénéficier de cet accord. Et chacun a pu contribuer dans son domaine d’expertise voir de passion.
Mais quelque part, le long du chemin, nous avons perdu notre concentration et nous avons commencé à travailler non plus pour en faire bénéficier les autres mais nous-mêmes. Le travail est devenu une chose égoïste. Le travail est devenu cette chose par laquelle nous gagnons de l’argent pour nous permettre de faire les choses que nous voulons vraiment faire. Ce n’est donc pas une surprise si pour beaucoup le travail est devenu une véritable contrainte et, qu’aujourd’hui :
- Près de 60% des français détestent leur travail ou sont complètement désengagés (source).
- La semaine de travail de 4 heures de Tim Ferriss figure parmi les best sellers dans les principales librairies (source)
- La liste pourrait s’allonger mais vous comprenez probablement ce que je veux dire.
Pourtant, nous avons encore besoin de vos talents et capacités. Nous avons encore besoin de travailler dur et de le faire bien. Votre travail contribue au bien de la société et nous fait avancer (dans la grande majorité des cas). Nous avons désespérément besoin de votre contribution, elle enrichit nos vies.
Alors s’il vous plaît, n’allez plus au travail que pour le plaisir d’être vendredi, ne voyez plus votre travail comme une épreuve…
Au lieu de cela, repensez votre travail. Apportez vos passions et vos capacités à notre société, qui en a bien besoin.Utilisez vos points forts, développez vos talents et encouragez les autres. Demandez une compensation financière juste, ne cherchez pas la richesse. Travaillez dur, profitez-en.
Le travail ce n’est pas faire quelque chose que vous détestez pour de l’argent. Cela ne peut fonctionner de cette façon. Pourtant, regardez autour de vous, demandez à vos amis, votre famille, vos collègues… et vous verrez que peu de monde se réjouit du dimanche soir. A tel point que le nombre de crises cardiaques augmente de 35% les lundi matin.Selon les chercheurs, une « effusion » d’hormones de stress, comme le cortisol et l’adrénaline, se produit le lundi. Ces conclusions ont été confirmées par une étude sur 683 patients. Les données recueillies ont conduit les chercheurs à conclure que le lundi est le jour le plus stressant de la semaine e-ce qui est un facteur important dans le risque de crise cardiaque.
En tant que société, nous devons repenser complètement la notion de travail.