Le développement personnel couvre les activités qui améliorent la conscience et l’identité, développent les talents et le potentiel, développent le capital humain et facilitent l’ employabilité , améliorent la qualité de la vie, favorise une bonne estime de soi et contribuent à la réalisation des rêves et des aspirations. L’amélioration de soi se déroule tout au long de la vie d’une personne.
Le concept ne se limite pas à votre propre développement, mais comprend également des activités formelles et informelles pour développer d’autres personnes dans des rôles tels qu’enseignant , guide , conseiller , manager , coach de vie ou mentor.
Le développement personnel est un terme souvent utilisé mais rarement expliqué. Il s’agit d’investir en vous-même afin que vous puissiez vous gérer efficacement, indépendamment de ce que la vie pourrait mettre en travers de votre chemin. Il vous permet d’être proactif. Plutôt que d’attendre que de bonnes choses arrivent.
Bien sûr, vous ne pouvez pas toujours atteindre votre objectif, mais vous vivrez une vie plus riche et plus gratifiante lorsque vous vous engagez à poursuivre vos propres objectifs.
La croissance personnelle ou l’art de mieux se connaître, de mieux utiliser ses talents parfois cachés et booster sa qualité de vie en réalisant ses réelles aspirations…
Cela passe par une véritable connaissance de soi-même. Il est bien souvent difficile de s’éloigner de notre routine tout simplement parce que nous n’avons pas appris qu’il existait une autre façon de vivre.
Instants Présents vous aide à identifier les compétences dont vous avez besoin, de fixer des objectifs qui peuvent améliorer votre qualité de vie, votre bien-être, augmenter votre confiance ainsi que votre estime de soi et vous conduire à une vie plus épanouissante.
À quoi sert le développement personnel ?
L’objectif de cette démarche, de manière rationnelle, est d’atteindre un état de bien-être quelles que soient les situations professionnelles, personnelles, ou même financières que vous pourriez rencontrer.
C’est avant tout, apprendre à s’apprivoiser, à vivre en harmonie avec soi même et à grandir… Adopter des techniques d’épanouissement personnel nous aide à mieux vivre, à nous sentir bien, à comprendre qui l’on est…
Comprendre qui nous sommes vraiment, passe par la connaissance de nos points forts et nos points faibles.
L’acceptation est le point de départ de toute démarche de développement personnel.
La psychologie humaniste
Au début du XXe siècle, la psychologie américaine était dominée par le comportementalisme et la psychanalyse. Cependant, certains psychologues étaient mal à l’aise avec ce qu’ils considéraient comme des perspectives limitées ayant une telle influence sur le terrain. Ils se sont opposés au pessimisme et au déterminisme de Freud (qui croyait que toutes les actions étaient motivées par l’inconscient). Ils n’aimaient pas non plus le réductionnisme, ou la nature simplificatrice, du comportementalisme.
Le comportementalisme est également déterministe dans son essence, car il considère le comportement humain comme entièrement déterminé par une combinaison de génétique et d’environnement. Certains psychologues ont commencé à se forger leurs propres idées qui mettaient l’accent sur le contrôle personnel, l’intentionnalité et une véritable prédisposition au «bien», aussi importantes pour notre concept de soi et notre comportement.
L’ Humanisme est une perspective en psychologie qui met l’accent sur le potentiel de bien qui est inné pour tous les humains. Abraham Maslow et Carl Rogers sont deux des partisans les plus connus.
Abraham Maslow (1908-1970) était un psychologue américain qui est surtout connu pour proposer une hiérarchie des besoins humains en matière de motivation des comportements.
La pyramide de Maslow
Quel que soit le but recherché (estime de soi, bien-être…) qu’il soit personnel ou professionnel, le résultat que nous attendons tous est d’être heureux, d’accéder au bonheur.
Pour y parvenir, il est essentiel de connaître nos besoins et d’y répondre.
Nous sommes responsables de notre vie et il nous incombe de la prendre en mains. Nous devons nous écouter, croire en nous et en notre capacité à réaliser des choses incroyables pour répondre à nos propres besoins.
Nos émotions nous aident dans ce cheminement. Nous devons les écouter, les décrypter et les analyser pour faire nos choix en cohérence.
Derrière la colère se cache le non respect d’une de vos valeurs, derrière la tristesse se cache un manque, derrière la peur se cache un sentiment de danger, un besoin de sécurité et derrière la joie se cache un sentiment de satisfaction. C’est ce sentiment qui nous permet d’identifier ce qui importe vraiment pour nous…
Selon le psychologue Abraham Harold Maslow, principal représentant de la psychologie humaniste et trans-personnelle, l’homme peut s’accomplir uniquement s’il satisfait tous ses besoins antérieurs selon une hiérarchie définie et représentée dans la pyramide suivante.
La pyramide de Maslow et la hiérarchie des besoins
Le besoin de s’accomplir se trouve au sommet des aspirations humaines. Il consiste à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement.
Pourquoi s’intéresser à la croissance personnelle ?
L’idée du développement personnel ne m’a jamais vraiment traversé l’esprit avant de démarrer ce blog. Bien sûr j’en avais entendu parler, lu quelques articles aux détours de mes pérégrinations sur la toile mais ma vie n’était pas si horrible…mais elle n’était pas géniale non plus.
Ma conviction était que je n’étais pas, en grande partie, aux commandes directes de ma vie. Bien sûr, je savais que je pouvais faire des choses pour changer certains domaines de ma vie, mais je pensais que je suivais le courant et que j’allais là où le flux m’emmenait que ce soit bien ou mal.
Au cours de cette période de ma vie je pensais que cela était réservé à des personnes plus âgées voir “étranges” pour être honnête. Un jour, je suis tombé sur un article visant à se fixer des objectifs pour atteindre le succès.
Peut-être que si j’appliquais un effort conscient, je pouvais changer les choses dans vie. Mon bien-être était devenu ma priorité.
Avec certains techniques et autres stratégies, je pourrais être capable de m’améliorer en tant que personne, devenir plus performant.
Lentement mais sûrement, j’ai pu constater des changements dans ma vie. J’ai donc continué mes lectures pour acquérir le courage nécessaire pour faire face aux choses qui me faisaient peur, créer une certaine rigueur là où il y avait de la paresse. Je suis allé chercher la connaissance là où il y avait l’ignorance. J’ai pu créer de l’espoir et de la force où il y n’y avait que faiblesse et dépression.
Je n’ai jamais eu de moment où je devais absolument changer, je n’ai jamais été particulièrement malheureux, pas plus ni moins qu’une autre personne. Pourtant, d’après les différentes histoires personnelles que j’ai pu lire ou entendre, la plupart des personnes avaient connues un moment où elles ont senti qu’elles avaient touché “le fond”.
Cette prise de conscience leur a donné le moment dont elles avaient besoin pour amorcer d’énormes changements dans leur vie.
Pour beaucoup d’entre nous, nous n’avons jamais ce moment dans notre vie où nous nous détachons de notre cadre de pensée et décidons d’appliquer un effort conscient pour changer nos vies.
Nous menons notre vie sans jamais ressentir la douleur aiguë que nous ressentons lorsque nous devons changer, au contraire, nous apprenons à vivre avec cette douleur d’une vie inaccomplie.
Pensez au développement personnel, ou à l’épanouissement personnel, comme un investissement que vous faites en vous-même. Si vous mettez une centaine d’euros sur un compte bancaire chaque mois dès que vous commencez à travailler, vous pourrez bénéficier de cet investissement quand vous en aurez besoin.
Le développement personnel fonctionne exactement de la même manière. Investir un peu de votre temps, argent et énergie en vous-même, vous donnera, à terme, plus de courage, de discipline et au bout du compte, une vie meilleure.
Chaque investissement que vous faites augmente les retours que vous pourrez espérer. Investir dans votre santé augmente votre énergie, cette même énergie que vous pouvez appliquer à vos relations personnelles. Investir du temps dans l’amélioration de votre situation financière vous donne plus d’argent pour vous aider dans vos relations personnelles ou financer l’achat d’un abonnement dans une salle de sport ou l’achat d’un appareil de remise en forme…
Plus important encore, chacun de ces investissements vous apporte une sorte d’autodiscipline, de la motivation, du courage et outils et techniques rendant l’amélioration d’autres domaines plus facile.
Par où commencer ?
La première étape pourrait être de visiter ce blog dans temps en temps. Je vais essayer de le mettre à jour régulièrement avec du contenu gratuit, des techniques, des outils et des concepts que j’ai pu trouver utile dans ma propre vie.
Il y a beaucoup de ressources consacrées au développement personnel sur Internet, ne vous en privez pas…
Progresser sur cette voie
Pour progresser sur la voie du de l’épanouissement personnelle, vous devez avoir un objectif clair, une ambition qui va vous permettre d’avancer même lorsque les temps sont durs. Se fixer des objectifs à long et à court terme va donner plus de sens à votre vie. Une autre chose que vous devez retenir, c’est que vous n’êtes pas seul sur cette route. Croyez-moi, vous n’êtes pas la première personne à se demander comment vivre une vie meilleure.
N’ayez jamais peur de poser des questions sur la façon d’améliorer votre vie. De nombreuses personnes ont embrassé cette voie avant vous, vous pouvez entrer en contact avec eux, partager des idées ou au moins lire leurs livres. Quoi que vous fassiez, vous ne devez pas vous laissez entraîner dans la poursuite de vos objectifs et oublier de vivre dans le présent. Il est important de ne jamais s’asseoir sur le banc de touche de la vie.
Un autre aspect important de l’amélioration de soi est que vous ne devez jamais négliger de prendre soin de votre corps. Rappelez-vous que le corps est le temple de votre âme et si vous voulez faire une réelle croissance émotionnelle et spirituelle, vous devez avoir la santé pour le faire dans de bonnes conditions.
Le plus grand obstacle au développement personnel
Qu’est-ce qui se dresse entre la personne que vous êtes maintenant et la prochaine version de vous-mêmes ?
N’avez-vous jamais pensé qu’il pourrait y avoir une sorte de force invisible sous-jacente conçue pour ralentir vos progrès ? Si cela peut faire sourire, c’est une hypothèse tout à fait raisonnable, et voici pourquoi.
S’il n’y avait pas une telle force, le développement personnel serait alors facile. Évidemment, il ne serait pas devenu une industrie de plusieurs milliards d’euros. Et l’existence même de cette industrie signifie que des millions de personnes trouvent qu’il est difficile d’apporter des changements significatifs dans leurs vies.
Pourquoi peu de personne s’y mettent vraiment ?
Pourquoi la croissance personnelle est si difficile ? Quelle est cette force invisible à l’origine de cet obstacle ? Dit simplement, cette force est appelée résistance.
La réalisation de soi, l’amélioration de ses compétences est un processus de changements progressifs. Pas un évènement ponctuel.
Pensez à la résistance comme une sorte d’élastique géant qui essaye de vous tirer en arrière lorsque vous vous aventurez un peu trop loin de là où vous êtes actuellement. Si vous ne pouvez pas le voir, je suis certain que vous avez déjà pu ressentir sa traction.
C’est cette même force qui rend le changement, dans n’importe quel domaine où nous voulons nous améliorer, si difficile. Pourquoi pensez-vous qu’il est si difficile de s’en tenir à une alimentation saine ou faire de l’exercice régulièrement ? Pourquoi est-il si difficile de changer nos habitudes et autres comportements destructeurs ? La liste est interminable mais la réponse est toujours la même : la résistance
D’où vient cette résistance ?
C’est en effet la fameuse question.
D’où vient-elle ?
Avant d’y répondre, il est important de réaliser que ce genre de résistance ne provient pas d’une décision consciente ou d’un schéma de pensée bien défini. Elle ne vient pas non plus d’un manque de désir, un manque de volonté ou de puissance.
En fait, ce type de résistance est relativement imperméable à ces raisons parce qu’elle vient d’un niveau de base de notre subconscient. Cela signifie qu’elle est à l’abri de notre volonté et de la pensée consciente.
La résistance n’est pas une option
La meilleure façon d’expliquer cette “résistance émotionnelle” est de la comparer à un cousin physique. Le corps a un “programme intégré” appelé homéostasie dont le but est de maintenir le statu quo. Voici comment cela nous affecte d’une manière physique.
Disons que vous voulez perdre 20 kilos. Au début, vos efforts donnent de bons résultats et tout pousse à croire que vous allez atteindre votre objectif sans trop de difficulté. Mais pour une raison quelconque, plus vous vous rapprochez de votre objectif, plus l’effort nécessaire pour continuer à perdre du poids est difficile. Pourquoi les 5 derniers kilos nécessitent plus d’effort que les 15 premiers ? C’est l’homéostasie. L’homéostasie est un programme conçu pour résister au changement !
De la même façon vous avez un programme émotionnel que nous pourrions appeler l’homéostasie émotionnelle. Ce programme a les mêmes caractéristiques que l’homéostasie classique.
Pourquoi faire du développement personnel ?
La conscience de soi
Le développement personnel commence par la conscience de soi et une forte estime de soi. Vous apprenez à comprendre qui vous êtes vraiment; vos valeurs , vos croyances et le but que vous souhaitez poursuivre. La véritable réalisation ne peut jamais venir de la poursuite des rêves des autres. Si vous voulez atteindre un bonheur durable, vous devez concevoir votre vie en fonction de qui vous êtes. Ensuite, vous pouvez poursuivre vos propres buts et objectifs.
Lorsque vous poursuivez vos propres objectifs, il y a autant de plaisir à tirer du voyage qu’il y a à en arriver à votre destination. La conscience de soi est la première étape fondamentale du processus d’amélioration.
Chaque jour, vous recevez des informations sur ce que vous voulez de la vie mais si vous n’êtes pas à l’écoute, ces messages passent sans même que vous les remarquiez. Une grande opportunité d’apprentissage et d’auto-amélioration est perdue.
Cela surprendrait certaines personnes d’apprendre combien de personnes je croise et qui me disent qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’elles veulent de la vie.
Vous pourriez vous demander comment ces messages sont livrés. La réponse est qu’ils sont livrés sous la forme de sentiments et de contraste. Chaque jour, vous rencontrez des choses qui vous vont vous sentir mal. Vous n’aimez pas une situation telle qu’elle est actuellement. Imaginez si vous en avez profité pour vous poser des questions telles que:
Si ce n’est pas comme ça que je l’aime; comment est-ce que je voudrais que ce soit ?
Si ce n’est pas ce que je veux; qu’est ce que je veux ?
Si cette situation n’est pas la façon dont je voulais que ce soit; à quoi ressemblerait ma situation idéale ?
Compte tenu de toutes les ressources dont j’avais besoin pour changer cela; quels changements ferais-je ?
Comment me comporterais-je si j’avais cette compétence ? par exemple la confiance
En posant ces questions et, d’autres comme elles, vous saurez ce que vous voulez vraiment de la vie.
Si vous n’êtes pas engagé dans votre propre développement personnel, vous manquez de conscience de soi. Quand vous êtes conscient, vous utilisez le pouvoir du contraste pour déterminer les zones qui vous aideront à améliorer votre vie.
Un sens de la direction
Une fois que vous avez éveillé votre conscience de soi, vous êtes plus clair sur les choses que vous souhaitez accomplir de la vie. L’ accomplissement de soi devient plus facile car la prise de décision devient beaucoup plus facile. Les tâches qui prenaient beaucoup de temps ne sont plus incluses dans votre liste de choses à faire. Vous réalisez maintenant qu’elles ne vous déplacent pas vers vos objectifs et ne sont donc pas dignes de votre temps.
C’est là que beaucoup de gens font une erreur majeure avec leurs objectifs. Ils les voient comme quelque chose de plus que vous ajoutez à votre vie. Vous trouvez le temps de travailler sur vos buts lorsque vous avez fait tout le reste. Lorsque vous définissez des objectifs de cette façon, vous pensez que vous allez rendre votre vie plus grande et meilleure en y ajoutant plus. Ce qui se passe vraiment, c’est que vous vous rendez la vie plus petite en vous surchargeant de choses que vous n’avez pas vraiment besoin de faire.
S’ils sont définis correctement, ils réduisent votre charge de travail et améliorent la qualité de tout ce que vous faites. La vraie magie des objectifs et du développement personnel n’est pas seulement qu’ils vous disent ce que vous devez faire. Tout aussi important, sinon plus; ils vous disent tout ce que vous ne devriez pas faire.
Lorsque vous avez un sens clair de la direction, vous pouvez éliminer tout ce qui ne vous rapproche pas de cette direction. Lorsque vous avez fait cela, vous pouvez utiliser le principe 80/20 pour identifier les choses vitales qui vous emmènent dans cette direction avec la plus grande vitesse et le moins d’effort.
Le développement personnel et le sens de l’orientation vous permettent de passer de la quantité à la qualité.
Faites plus et faites-le mieux.
Même dans vos loisirs, faites plus et investissez-vous plus pleinement dans cela. Donner 100% aux quelques personnes vitales et vous ferez bien mieux que de diviser votre énergie entre trop de tâches et d’activités.
Amélioration de la concentration et de l’efficacité
Avec le développement personnel vient la clarté . Même avec un sens amélioré de la direction, il y aura toujours plusieurs tâches à la recherche de votre attention. Au fur et à mesure de votre cheminement, la hiérarchisation devient beaucoup plus facile. Vous êtes plus clair sur vos buts et vous pouvez rapidement identifier quelle tâche vous donnera le meilleur résultat avec les ressources disponibles à ce moment.
L’amélioration de la concentration et de l’efficacité passe par la connaissance de vos forces.
L’un des plus grands obstacles à la concentration est la distraction. La distraction se produit principalement parce que vous ne voyez pas la grande différence entre les avantages que vous retirerez de l’activité que vous devriez faire et celle avec laquelle vous vous distrayez. Par conséquent, vous travaillez mieux quand il y a un délai imminent, c’est-à-dire que l’avantage de respecter le délai devient beaucoup plus clair et les problèmes causés par la distraction deviennent tout aussi apparents.
Être engagé dans le développement personnel vous aide à devenir plus concentré. Il vous aide à résister aux distractions sans avoir besoin d’avoir des délais imminents. Parce que trop de délais peuvent entraîner trop de pression et de stress. La pression et le stress proviennent également du sentiment d’être parfait.
À chaque étape, il devient plus facile de voir la vraie valeur de chaque activité. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles vous vous concentrez davantage sur votre développement personnel:
L’activité la plus importante se distinguera comme une chose douloureuse, tandis que l’activité avec peu ou pas de valeur sera tout aussi évidente.
Vous commencez également à apprécier les tâches importantes parce que vous pouvez voir ce vers quoi elles conduisent.
Il est plus facile de travailler parce que vous réalisez que vous pouvez toujours améliorer ce que vous avez fait, mais vous ne pouvez jamais améliorer ce qui n’a pas été fait.
Cela vous permet de voir chaque tâche, projet et activité pour leur valeur réelle, ce qui facilite la réalisation de ce que vous devez faire.
Quand vous voyez chaque tâche, projet et activité pour ce qu’elle est, c’est-à-dire une étape d’un voyage continu, vous ressentez moins le désir d’être distrait. Vous voyez aussi l’inutilité du perfectionnisme parce que vous savez que vous et votre travail, vous vous améliorez constamment.
Plus de motivation
Lorsque vous savez ce que vous voulez réaliser, il est plus facile pour vous de voir les avantages d’agir. Même lorsque la tâche à venir n’est pas agréable; Si vous pouvez voir un avantage clair, vous êtes plus motivé pour prendre les mesures nécessaires. Il y a du vrai dans le vieil adage: «Là où il y a une volonté, il y a un moyen» . Avec l’épanouissement personnel, vous développez la volonté nécessaire.
Une fois que vous acceptez que le développement personnel est un voyage continu, vous vous engagez dans ce voyage; vous réalisez que chaque jour vous deviendrez un peu plus clair sur ce que vous voulez. Lorsque vous devenez plus clair sur ce que vous voulez, vous commencez à voir comment l’atteinte de votre objectif va améliorer votre vie. Vous pouvez visualiser les avantages que vous expérimenterez. C’est ce qui construit la volonté d’accomplir l’objectif. C’est de là que vient votre motivation la plus puissante.
L’un des plus grands obstacles à la motivation est la taille écrasante de l’objectif.
Il semble y avoir tellement de choses à faire que vous avez l’impression de ne jamais pouvoir tout faire. Et si vous ne vous sentez pas capable de l’atteindre, comment pouvez-vous être motivé pour le faire ? La réponse est que vous avez vraiment besoin de comprendre la vérité sur les objectifs. Le but final n’est que l’aboutissement d’un processus, vous n’avez donc pas besoin de vous motiver pour cela. Vous avez seulement besoin de suffisamment de motivation pour passer à l’action suivante.
Au fur et à mesure que vous avancez dans votre développement personnel, vous voyez que les vrais objectifs sont les actions que vous devez prendre chaque jour. Vous êtes confiant que chaque action que vous accomplirez vous rapprochera du but final, vous n’avez donc pas besoin de vous en préoccuper. Vous vous concentrez sur ce que vous devez faire ensuite et le faire. Ensuite, vous passez à la tâche suivante. De temps en temps, vous vérifiez les progrès que vous faites mais, la plupart du temps, vous vous concentrez uniquement sur ce que vous devez faire ensuite.
Vous avez rarement besoin d’autant de motivation que vous le pensez. Au lieu de vous motiver pour le grand objectif, vous avez seulement besoin de suffisamment de motivation pour passer à l’étape suivante. Le développement personnel vous permet de voir cela.
Une plus grande résilience
Il y aura des moments difficiles dans la vie. Lorsque ces temps difficiles se produisent, vous devez avoir les compétences et les attributs pour traiter efficacement avec eux. Aucun démarche ne peut empêcher les mauvaises choses de se produire, mais l’amélioration de soi vous aidera à y faire face. Vous aurez plus de confiance, de résilience, de compétences personnelles et interpersonnelles pour faire face à toute éventualité.
Jusqu’à présent, j’ai parlé principalement des aspects positifs associés au développement personnel.
Cependant, il ne peut pas rendre toutes vos expériences de vie positives. Il y aura toujours des moments où de mauvaises choses arrivent.
Plusieurs fois, ces événements se produisent en raison de circonstances indépendantes de votre volonté.
Quand vous comprenez le développement personnel, vous apprenez que vous pouvez changer n’importe quelle circonstance dans votre vie. Si vous ne pouvez pas changer les circonstances, vous pouvez changer votre attitude envers l’expérience qui la rend moins désagréable. Sachant tout cela vous permet de rester calme, composé et en contrôle en cas de crise. Vous pouvez ensuite déterminer le meilleur plan d’action à prendre. Cela vous permet de minimiser les dommages causés par l’expérience négative.
Le développement personnel ne consiste pas seulement à améliorer votre vie en vous aidant à être, à faire et à avoir plus de ce que vous voulez. Il améliore votre vie en vous aidant à mieux gérer les expériences négatives.
Des relations plus satisfaisantes
Les relations sont une épée à double tranchant. Ils vous soulèvent ou vous traînent vers le bas. Lorsque vous vous améliorez, vous êtes mieux à même de voir quelles relations valent la peine d’investir votre temps et celles que vous devez relâchées. Vous développez également les compétences pour tirer le meilleur parti des relations qui ont le plus d’impact positif sur votre vie.
Lorsque vous ne pensez pas à votre développement, vous ne réfléchissez pas à la valeur de vos relations. Vous prenez juste les relations comme elles viennent. Vous vous retrouvez avec des amis qui sont devenus amis parce que vous avez passé du temps les uns avec les autres. Vous n’êtes pas devenus amis parce que vous vous aidez les uns les autres à être de meilleures personnes; être les gens que vous voulez être. Vous ne choisiriez pas votre partenaire de vie de cette façon parce que vous comprenez l’importance d’être avec quelqu’un qui vous convient. Les amitiés devraient être choisies de la même manière.
Bien sûr, vous devriez être amical avec tout le monde, si possible. Mais être amical et être amis ne sont pas la même chose. Si vous êtes amical avec quelqu’un, vous passez du temps avec eux quand vous les croisez. Si vous êtes amis avec quelqu’un, vous prenez le temps pour eux et, vous êtes prêt à faire tout votre possible pour les aider, si vous le pouvez. Vous vous souciez vraiment d’eux et leur bien-être est important pour vous.
Une grande partie du stress dans la vie vient de ne pas faire la distinction entre ceux avec qui vous êtes amis et ceux avec qui vous êtes amical. Vous finissez par donner trop de temps aux mauvaises personnes et, pas assez de temps à ceux que vous devriez donner votre temps aussi.
Lorsque votre développement est important pour vous, vous vous assurez que vos amitiés sont mutuellement bénéfiques, permettant aux deux personnes d’être le meilleur possible. Vous donnez autant de temps que possible à votre famille, vos amis et vos proches. Ensuite, vous essayez d’être amical avec tout le monde.
Une meilleure estime de soi
Même si les deux choses sont différentes, confiance en soi et estime de soi sont très étroitement liées sans que l’une soit plus importante que l’autre.
A vrai dire, elles sont complémentaires.
Si vous manquez de confiance, cela nuira à votre estime de soi. La confiance se gagne en prenant des mesures qui conduisent à des résultats positifs. Vos succès vous donneront des raisons de croire en vous et cela va construire l’estime de soi.
L’importance de l’amélioration de soi et du développement personnel
Les gens accordent une grande valeur à l’éducation, jusqu’à un certain point. Cependant, beaucoup de gens cessent de chercher activement à apprendre, à développer et à développer différents domaines de leur vie et leurs intérêts lorsqu’ils obtiennent leur diplôme et entrent sur le marché du travail.
Pourtant, ceux qui réussissent le mieux ne cessent jamais d’apprendre et je ne parle pas seulement de formation continue ou d’études. L’amélioration de soi et la croissance personnelle sont une partie importante et très précieuse de votre vie en général.
La croissance personnelle est-elle vraiment importante ?
Investir dans votre épanouissement peut sembler une perte de temps ou, à tout le moins, un luxe. C’est une chose que vous arrivez à faire lorsque vous avez beaucoup de temps “à perdre”
Ce que vous voyez chez les personnes les plus performantes, cependant, est qu’elles prennent le temps de leur développement et de leur croissance personnels.
Le développement personnelle est un processus qui vous permet de vous comprendre et de vous pousser à atteindre votre plus haut potentiel.
Cela signifie que vous devez toujours vous demander qui vous êtes en train de devenir et comment vous comptez vous y rendre. Cela peut impliquer de travailler sur de nouvelles habitudes et de nouveaux loisirs, de développer de nouvelles compétences et de mettre en pratique de nouvelles stratégies pour atteindre vos objectifs. Bien que ce développement commence de manière très personnelle, il rayonne vers l’extérieur et touche tous les aspects de votre vie, y compris votre croissance professionnelle et professionnelle .
Comment en tirer le meilleur parti ?
Travailler sur l’épanouissement personnel peut signifier beaucoup de choses, que ce soit en prenant un cours, en lisant un livre, en adoptant de nouvelles habitudes tout au long de la journée ou en fonction de vos besoins. Cependant, il faut commencer par définir vos objectifs. Passez en revue vos objectifs écrits et posez-vous les questions difficiles pour savoir si vous les atteignez ou non dans tous les domaines de votre vie. Ensuite, déterminez ce que vous devez faire pour y arriver.
La croissance personnelle et l’amélioration de soi constituent une part importante du succès dans votre vie dans son ensemble.
Votre cheminement vers le développement personnel commence à partir du moment où vous modifiez votre vision limitative de vous-même.
Il y a tellement de choses que vous pouvez faire. Vous êtes plus que de la poussière au vent. Vous êtes ici pour marquer votre existence, pour toucher la vie des autres – vous avez juste besoin de savoir comment.
Les piliers du développement personnel
Les piliers du développement personnel reposent sur des principes fondamentaux qui vous aident à cultiver une croissance personnelle significative et durable. Ces piliers fournissent un cadre solide pour évoluer vers une vie plus épanouissante et satisfaisante.
La Connaissance de Soi : Comprendre vos valeurs, vos passions, vos forces et vos faiblesses est le point de départ du développement personnel. Cette conscience accrue de vous-même vous permet de fixer des objectifs alignés sur vos aspirations profondes et de prendre des décisions éclairées.
La Croissance Continue : Le développement personnel repose sur la recherche constante d’amélioration. Cultivez une mentalité de croissance en cherchant activement de nouvelles compétences, en relevant des défis et en apprenant de vos expériences, qu’elles soient positives ou négatives.
La Gestion des Émotions : La compréhension et la régulation de vos émotions sont essentielles pour maintenir un bien-être émotionnel. Apprenez à reconnaître vos émotions, à les exprimer de manière saine et à développer des mécanismes de gestion du stress.
L’Établissement d’Objectifs : Fixer des objectifs clairs et réalisables vous donne une direction et un sentiment d’accomplissement. Assurez-vous que vos objectifs soient spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (critères SMART).
La Confiance en Soi : La confiance en vous est la base de votre capacité à relever des défis et à saisir des opportunités. Cela implique de reconnaître vos réalisations, d’accepter vos imperfections et de travailler sur l’amour-propre.
Les Relations Positives : Votre entourage influence votre développement personnel. Entourez-vous de personnes positives, encourageantes et qui partagent vos valeurs. Cultivez des relations significatives qui vous soutiennent dans votre parcours.
La Gestion du Temps et de l’Énergie : Apprenez à gérer votre temps de manière efficace et à prioriser les activités qui contribuent réellement à votre développement. Équilibrez vos engagements pour éviter l’épuisement.
La Santé Globale : Votre bien-être physique, mental et émotionnel est interconnecté. Prenez soin de votre corps grâce à une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier et suffisamment de repos.
La Resilience : Face aux revers et aux échecs, développez une attitude de résilience. Apprenez à rebondir, à tirer des leçons de l’adversité et à vous adapter aux changements.
En combinant ces piliers, vous créez un fondement solide pour votre développement personnel. Chacun de ces aspects contribue à votre croissance holistique, en vous permettant d’atteindre un épanouissement durable dans tous les domaines de votre vie.
Les meilleurs livres de développement personnel
Bien sûr, voici quelques suggestions de livres qui sont largement reconnus pour leur contribution au développement personnel :
« Le Pouvoir du Moment Présent » par Eckhart Tolle : Ce livre explore la philosophie de vivre dans le moment présent et offre des perspectives sur la façon de se libérer des pensées négatives et de trouver la paix intérieure.
« Les 7 Habitudes de Ceux qui Réussissent Tout ce qu’Ils Entreprendrent » par Stephen R. Covey : Covey explore sept habitudes clés qui peuvent aider les individus à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels en équilibrant l’efficacité et le bien-être.
« L’Alchimiste » par Paulo Coelho : Ce roman inspirant suit le voyage d’un berger en quête de son « Légendaire Personnel », offrant des leçons sur la poursuite de nos rêves et sur la signification de la vie.
« L’Art Subtil de s’En Foutre » par Mark Manson : Manson propose une perspective rafraîchissante sur la positivité et la croissance personnelle en se concentrant sur ce qui compte vraiment et en lâchant prise sur ce qui ne l’est pas.
« Père Riche, Père Pauvre » par Robert T. Kiyosaki : L’auteur partage des leçons sur l’éducation financière et la création de richesse, remettant en question les croyances courantes sur l’argent et l’investissement.
« L’Homme Le Plus Riche de Babylone » par George S. Clason : À travers des récits de la Babylone ancienne, ce livre offre des principes financiers intemporels et des conseils pour gérer l’argent et créer de la richesse.
« La Magie de Voir Grand » par David J. Schwartz : Schwartz explore comment la pensée positive et la visualisation peuvent influencer le succès et la réalisation des objectifs personnels et professionnels.
« Pensez et Devenez Riche » par Napoleon Hill : Un classique du développement personnel, ce livre examine le rôle de la pensée positive, de la foi et de la persévérance dans la réalisation de la richesse et du succès.
« L’Éveil de votre Puissance Intérieure » par Anthony Robbins : Robbins propose des techniques pour surmonter les obstacles mentaux et émotionnels, et pour atteindre un niveau supérieur de performance et de succès.
« Le Secret » par Rhonda Byrne : Ce livre explore le concept de la loi de l’attraction et comment la pensée positive peut influencer la réalité personnelle et les objectifs de vie.
Ces livres offrent une gamme de perspectives et d’enseignements sur le développement personnel, la croissance personnelle, la réussite et le bien-être. Chacun d’entre eux peut contribuer à élargir votre compréhension de vous-même et du monde qui vous entoure, vous aidant ainsi à poursuivre votre propre cheminement vers une vie plus épanouissante.
Trouver sa voie
Trouver sa voie dans la vie est une quête profonde et personnelle qui nécessite une réflexion approfondie et une exploration de soi. Voici quelques étapes à considérer pour vous guider dans cette recherche significative :
1. Se Connaitre Profondément : Commencez par une introspection honnête. Identifiez vos passions, vos intérêts, vos forces et vos valeurs. Réfléchissez aux moments où vous vous sentiez le plus épanoui et engagez-vous dans des activités qui vous apportent du bonheur et de la satisfaction.
2. Identifier les Compétences : Faites l’inventaire de vos compétences et de vos talents. Pensez à ce que vous faites naturellement bien et à ce qui vous distingue des autres. Ces compétences pourraient être le point de départ pour découvrir des domaines qui vous correspondent.
3. Explorer les Possibilités : Gardez l’esprit ouvert et explorez différentes avenues. Lisez des livres, suivez des cours en ligne, participez à des ateliers et discutez avec des personnes qui exercent des métiers ou des activités qui vous intriguent.
4. Prendre des Risques Calculés : La recherche de sa voie peut impliquer des changements audacieux. Soyez prêt à sortir de votre zone de confort et à prendre des risques calculés pour explorer de nouvelles opportunités. Cela pourrait signifier changer de carrière, démarrer un projet indépendant ou entreprendre des études supplémentaires.
5. Écouter son Intuition : Votre intuition peut être un guide précieux dans la recherche de votre voie. Écoutez vos instincts et faites confiance à votre ressenti face aux différentes options qui s’offrent à vous.
6. Se Fixer des Objectifs : Établissez des objectifs clairs et spécifiques pour votre recherche de voie. Ces objectifs peuvent être à court terme, comme acquérir de nouvelles compétences, ou à long terme, comme atteindre un certain niveau de réussite dans un domaine donné.
7. Apprendre de l’Échec : Les erreurs et les échecs font partie intégrante de la recherche de sa voie. Ne craignez pas les revers, car ils offrent des opportunités d’apprentissage précieuses et peuvent vous guider vers de meilleures décisions à l’avenir.
8. Solliciter des Avis : Parlez à des mentors, des amis proches et des professionnels de confiance pour obtenir des conseils et des points de vue externes. Leurs perspectives peuvent vous aider à éclairer vos choix et à vous apporter des insights pertinents.
9. Être Patient et Persévérant : Trouver sa voie peut prendre du temps. Soyez patient et persévérez dans votre quête, même si cela signifie des ajustements en cours de route.
10. S’Engager en Continu : Une fois que vous avez identifié une voie qui résonne avec vous, continuez à vous engager envers votre développement dans ce domaine. La croissance et l’amélioration constantes sont essentielles pour réussir dans n’importe quelle voie.
Rappelez-vous que le processus de trouver sa voie est unique pour chaque individu. Il n’y a pas de formule magique, mais avec de la réflexion, de l’exploration et de la détermination, vous pouvez découvrir une voie qui vous inspire et qui vous permet de réaliser votre plein potentiel.
Les besoins d’estime de soi
Les besoins d’estime de soi sont des éléments cruciaux pour le bien-être émotionnel et le développement personnel. Ils sont liés à la façon dont nous percevons notre propre valeur, notre confiance en nous et notre estime de nous-mêmes. Deux besoins fondamentaux d’estime de soi sont souvent mis en avant : le besoin d’estime de soi et le besoin de reconnaissance des autres.
1. Le Besoin d’Estime de Soi : Ce besoin concerne la manière dont nous nous percevons en tant qu’individus. Il englobe notre propre évaluation de nos compétences, de nos caractéristiques et de nos accomplissements. Cultiver une estime de soi positive signifie reconnaître nos forces, accepter nos faiblesses et être satisfait de qui nous sommes en tant que personne. Le développement de cette estime de soi interne repose sur des pratiques telles que l’auto-compassion, la réflexion positive sur nos réalisations et l’acceptation de nos imperfections.
2. Le Besoin de Reconnaissance des Autres : Bien que l’estime de soi provienne principalement de l’intérieur, la reconnaissance et l’approbation des autres peuvent également jouer un rôle important dans le maintien d’une estime de soi saine. Nous sommes des êtres sociaux, et le soutien, les encouragements et les éloges de notre entourage peuvent renforcer notre confiance en nous et notre sentiment de valeur. Cependant, il est important de ne pas devenir dépendant de la validation externe, car cela peut rendre fragile l’estime de soi.
Ces besoins d’estime de soi sont interconnectés et peuvent avoir un impact profond sur notre bien-être mental et émotionnel. Lorsqu’ils sont satisfaits de manière équilibrée, ils contribuent à une estime de soi solide et résiliente. Cependant, des déséquilibres peuvent également se produire. Par exemple, une dépendance excessive à la reconnaissance des autres peut rendre une personne vulnérable à l’instabilité émotionnelle dès que cette reconnaissance diminue. De même, une estime de soi interne insuffisante peut entraîner des sentiments d’insécurité et d’incapacité à naviguer efficacement dans la vie quotidienne.
Cultiver une estime de soi équilibrée et robuste implique de travailler sur les deux aspects. Il est important de développer une vision positive de soi-même, de se fixer des objectifs réalisables, d’accepter les erreurs comme des occasions d’apprentissage et de rechercher un équilibre entre la satisfaction personnelle et la reconnaissance externe. En mettant l’accent sur ces besoins d’estime de soi, vous pouvez renforcer votre confiance en vous, améliorer vos relations et vous épanouir dans tous les domaines de votre vie.
Gestion du stress et moment présent
La gestion du stress et la pratique du moment présent sont des éléments étroitement liés dans le domaine du développement personnel. Adopter une approche consciente et présente de la vie peut être extrêmement bénéfique pour atténuer le stress et améliorer votre bien-être émotionnel. Voici comment ces deux concepts interagissent :
Gestion du Stress: Le stress est une réaction naturelle du corps à des situations perçues comme menaçantes ou exigeantes. Une exposition prolongée au stress peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et physique. La gestion du stress implique l’adoption de techniques et d’attitudes pour réduire ses effets négatifs. Cela peut inclure la pratique de la relaxation, de la respiration profonde, de l’exercice régulier, de la gestion du temps, de la communication efficace et de la recherche de soutien social.
Pratique du Moment Présent : Être dans le moment présent signifie être pleinement conscient de ce qui se passe ici et maintenant, sans être encombré par les préoccupations passées ou les inquiétudes futures. La pratique de la pleine conscience (mindfulness) est un outil clé pour cultiver cette présence. En vous concentrant sur le moment actuel, vous pouvez réduire le stress associé à la rumination sur le passé ou l’anticipation du futur.
Interconnexion : La pratique du moment présent peut grandement contribuer à la gestion du stress. Lorsque vous êtes pleinement immergé dans le moment, vous réduisez la place pour les pensées anxieuses et les soucis. La pleine conscience vous permet de reconnaître et de laisser aller les pensées négatives sans vous y attacher. De plus, en étant pleinement présent dans vos activités quotidiennes, vous pouvez les aborder avec une plus grande concentration et une meilleure efficacité, ce qui peut réduire le sentiment de surcharge et de stress.
Intégrer la pleine conscience dans votre routine quotidienne peut vous aider à mieux gérer le stress en vous offrant un refuge calme dans le tourbillon de la vie moderne. En pratiquant régulièrement la pleine conscience, vous développez la capacité de vous recentrer rapidement et de faire face aux défis avec plus de calme et de clarté.
Cependant, il est important de noter que la gestion du stress peut également nécessiter d’autres approches et outils en fonction de la gravité et de la cause du stress. Si le stress devient accablant, il peut être utile de consulter un professionnel de la santé mentale pour obtenir un soutien supplémentaire.
Le développement personnel pour améliorer votre vie
Améliorer sa vie à travers le développement personnel repose sur l’adoption de principes clés qui favorisent la croissance, la confiance en soi et le bien-être. Voici cinq principes essentiels à considérer :
1. La Connaissance de Soi : Prenez le temps de vous comprendre en profondeur. Identifiez vos valeurs, vos passions, vos forces et vos faiblesses. Cette introspection vous permettra de fixer des objectifs alignés sur vos aspirations et de prendre des décisions en accord avec votre authenticité.
2. La Pensée Positive : Cultivez une mentalité positive en remplaçant les pensées négatives par des pensées constructives. Transformez les obstacles en opportunités d’apprentissage et pratiquez la gratitude pour renforcer votre bien-être émotionnel.
3. La Gestion du Temps et des Priorités : Apprenez à gérer efficacement votre temps en établissant des priorités. Créez un équilibre entre vos responsabilités personnelles et professionnelles, en consacrant du temps à ce qui est vraiment important pour vous.
4. La Communication et les Relations : Travaillez sur vos compétences en communication pour établir des relations positives et significatives. Écoutez activement, exprimez-vous clairement et résolvez les conflits de manière constructive, afin de créer un environnement relationnel sain.
5. La Croissance Continue : Adoptez une mentalité de croissance en poursuivant constamment l’apprentissage. Développez de nouvelles compétences, explorez de nouveaux sujets et sortez de votre zone de confort pour évoluer en tant qu’individu.
En intégrant ces principes dans votre vie quotidienne, vous pouvez progressivement créer un chemin vers une meilleure version de vous-même.
Le développement personnel est un voyage continu, donc soyez patient avec vous-même et célébrez vos progrès. Chaque petit pas que vous prenez dans la direction de l’amélioration personnelle contribue à façonner une vie plus épanouissante et satisfaisante.
Guide pratique pour mieux vous connaître et apprendre à changer
Découvrir qui vous êtes vraiment et créer des changements positifs dans votre vie nécessite un engagement envers l’auto-réflexion et l’action ciblée. Voici un guide pratique pour vous aider à mieux vous connaître et à entreprendre des changements significatifs :
Étape 1 : L’Auto-Réflexion
1. Tenez un Journal : Prenez l’habitude d’écrire régulièrement vos pensées, vos émotions, vos expériences et vos objectifs. Cela peut vous aider à vous connecter avec vos sentiments intérieurs et à mieux comprendre vos motivations.
2. Posez-vous des Questions Profondes : Prenez le temps de réfléchir à des questions telles que : Quelles sont mes valeurs les plus importantes ? Quels sont mes rêves et aspirations ? Quelles sont mes plus grandes forces et faiblesses ?
3.Explorez vos Expériences Passées : Analysez vos succès, vos échecs et vos moments de croissance. Identifiez les leçons que vous avez apprises et comment elles ont contribué à votre développement.
Étape 2 : L’Auto-Évaluation
1. Évaluez vos Compétences : Identifiez les compétences que vous possédez et celles que vous aimeriez développer. Cela peut vous aider à fixer des objectifs de croissance personnelle.
2. Analysez vos Relations : Examinez les personnes avec lesquelles vous passez du temps et évaluez si ces relations sont positives et bénéfiques pour votre développement.
Étape 3 : Fixer des Objectifs de Changement
1. Déterminez vos Objectifs : Sur la base de vos réflexions et évaluations, fixez des objectifs clairs et réalisables. Assurez-vous qu’ils soient spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (critères SMART).
2. Planifiez les Étapes : Décomposez vos objectifs en étapes plus petites et gérables. Cela rendra le processus de changement plus réalisable et moins intimidant.
Étape 4 : Mettre en Œuvre les Changements
1. Pratiquez la Pleine Conscience : Intégrez la pleine conscience dans votre vie quotidienne en vous concentrant sur le moment présent. Cela vous aidera à prendre des décisions plus intentionnelles et à vivre avec plus de présence.
2. Prenez des Mesures Constantes : Chaque jour, engagez-vous dans des actions alignées sur vos objectifs de changement. Cela peut être aussi simple que de consacrer un temps défini à l’apprentissage d’une nouvelle compétence.
Étape 5 : L’Adaptation et l’Évolution
1. Soyez Flexible : Restez ouvert à l’adaptation de vos objectifs et de votre plan en fonction de ce que vous apprenez en cours de route.
2. Célébrez les Progrès : Reconnaître et célébrer les petits succès renforce votre motivation et votre engagement envers le changement.
Rappelez-vous que le développement personnel est un voyage continu. Soyez patient avec vous-même et reconnaissez que le changement prend du temps.
La colère est une émotion négative mais, comme souvent, dans toutes les mauvaises choses, on peut trouver un côté positif. La colère nous rend vulnérable mais elle révèle aussi la passion. Elle peut résulter d’un sens profond de la justice et de l’honnêteté. La meilleure façon d’atténuer la colère est de devenir pragmatique et pratique. Mais le pragmatisme tue la passion. Je me demande où nous en serions aujourd’hui si Churchill avait été un pragmatique au lieu d’être le visionnaire têtu que nous connaissons tous.
Je n’ai jamais eu beaucoup de temps pour le pragmatisme. Pour moi, le pragmatisme signifie – faire ce qui fonctionne au lieu de faire la bonne chose. Le problème avec une approche pragmatique de la vie est…que nous ne savons pas ce qui fonctionne ou non, avant d’avoir essayé ! Qu’importe si nous échouez, relevons-nous, modifions le plan et essayons à nouveau.
La seule raison pour laquelle quelque chose est impossible est que quelqu’un décide que c’est impossible. Le pragmatisme est une tactique commune pour rejeter les rêves, étouffer l’innovation et écraser la créativité.
Lorsque Bill Gates a dit qu’il voulait mettre un ordinateur sur chaque bureau, de nombreuses personnes pragmatiques lui on dit que cela n’était pas réaliste, que peu de gens utilisaient des ordinateurs.
Le pragmatisme peut être l’ennemi du rêve et l’ennemi de la croissance, mais il est clair que nous devons être intelligent avec nos actions et de nos objectifs.
De grandes idées sont édulcorées ou abandonnées parce que les gens décident qu’elles ne sont pas réalistes, réalisables ou simplement parce qu’ils refusent d’ouvrir leur esprit à de nouvelles possibilités.
Trop souvent, nous utilisons le pragmatisme comme une excuse pour faire les choses moyennement ou prendre des demi-mesures.
Cela étant dit, être raisonnable et pragmatique est une compétence sociale. Vous ne pouvez pas forcer les gens à accepter votre point de vue. Parfois, certains compromis doivent être faits pour faire des progrès…Mais cela ne signifie pas que je dois les aimer.
La plupart des gens ont une quantité impressionnante de biens matériels. Tout ce que vous avez à faire est de regarder la taille toujours croissante des maisons et la recherche incessante d’unités de stockage pour voir qu’il y a un problème.
Maintenant, ajoutez à cela le fait qu’un flot constant de choses coule dans la vie de la plupart des gens. La paperasserie de l’école ou du travail, les emballages alimentaire, les cadeaux des amis, les « offres irrésistibles » de telle ou telle boutique viennent compléter les dizaines ou les centaines d’autres choses présentes dans nos maisons déjà surchargées.
Donner ou se débarrasser des choses dans nos vies semble donc être une compétence essentielle pour notre époque. La question est qu’est-ce qui se passe si nous sortons de ce flot incessant ? C’est, après tout, l’un des objectifs du minimalisme … non ?
Lorsque nous sortons de ce flot, les choses changent. Si il n’y a aucun afflux constant, nos priorités changent. Nous sommes libres de créer une petite collection de choses que nous aimons, mais nous sommes également obligés de créer une petite collection de choses que nous avons besoin.
En règle générale, le « juste au cas où » est la seule raison pour garder certaines choses. Pour autant, ce n’est pas une question de « si », mais une question de « quoi ». Quelles urgences devrions-nous planifier ? Que devrions-nous posséder « juste au cas où » ? Les réponses à ces questions sont généralement différentes pour chaque individu. Parfois, elles sont basées sur le confort. Parfois, elles concernent la nécessité médicale. D’autres fois, elles sont une question légitime de survie.
Ma question est simple – Combien de fois avez eu à utiliser ces choses gardées « juste au cas où » ? Y a-t-il des choses que vous ne savez pas si vous voulez garder ou jeter ?
J’ai eu l’occasion d’échanger avec de nombreuses personnes timides et socialement anxieuses. J’ai découvert qu’ils avaient toutes sortes d’attitudes envers leur timidité, et leurs attitudes affectaient drastiquement leur timidité.
Il y a clairement des attitudes à l’égard de la timidité que je trouve saines, réalistes et utiles en fonction de leurs effets. Et, bien sûr, il y en a des des malsaines, irréalistes et surtout inutiles.
Être timide ne fait de vous quelqu’un de mauvais
Beaucoup de personnes timides se sentent comme des personnes faibles parce qu’elles sont timides. À un certain niveau, certaines pensent même qu’elles ne méritent pas d’être heureuses ou aimées car elles sont timides. Pour elles, être timide est pire que tout.
C’est une façon défaitiste de voir la timidité. Si vous y pensez, la timidité n’est qu’un trait personnel qui crée des conséquences négatives pour votre vie sociale et émotionnelle. Appelez-le un défaut ou une lacune si vous le souhaitez. Néanmoins, ce n’est qu’un seul défaut, même si cela peut coûter cher. Il ne vous définit pas en tant que personne.
Que vous soyez timides ou non, nul doute que vous avez un tas de qualités étonnantes. Les personnes timides sont souvent des personnes intelligentes, bien éduquées, créatives, travailleuses, fiables et attentionnées… et elles sont timides. C’est juste un défaut dans toute une constellation de traits personnels, ce n’est rien de plus.
Penser qu’être timide fait de vous une mauvaise personne, ne fait qu’ajouter de la frustration, de la culpabilité et du chagrin inutiles à votre vie. En outre, cette croyance vous rend encore plus instable socialement. Cela ajoute une autre couche à votre timidité. Si vous avez cette conviction, il est crucial de l’abandonner.
La timidité crée des complications dans la vie
Bien que beaucoup de gens pensent qu’ils sont des perdants parce qu’ils sont timides, il y a aussi beaucoup de gens qui pensent qu’être timide n’est pas un défaut, donc ils ne pensent pas devoir essayer de faire quelque chose à ce sujet.
Certains d’entre eux tentent presque de porter leur timidité comme un badge d’honneur. Certains affirment que «les gens sont stupides et ennuyeux de toute façon», il est donc inutile d’essayer de devenir plus social, et ils tentent de se faire passer pour supérieurs pour être solitaires.
D’une certaine manière, cette attitude est encore pire. C’est une chose que d’accepter la timidité comme un inconvénient et ne pas avoir honte de cela; Cela en est une autre chose que de refuser entièrement ses conséquences négatives.
La timidité crée de vrais problèmes dans la vie. Les personnes timides ont de la difficulté à créer des relations profondes et authentiques avec les autres, ce qui est essentiel à notre satisfaction de la vie. Ils se sentent souvent seuls, ils gaspillent leur potentiel sur le lieu de travail parce qu’ils ne se font pas entendre. De ce fait, ils manquent beaucoup de choses dans la vie.
En ce qui concerne l’idée que les autres personnes ne sont pas digne d’intérêt, c’est une généralisation radicale que certaines personnes timides utilisent comme excuse et une source peu profonde de réconfort. La vérité est qu’il y a beaucoup de gens intéressants. Mais il est beaucoup plus facile de juger les autres que de faire face à nos peurs et de travailler à les surmonter.
Ne tentez pas de nier ou minimiser le coût de la timidité. Cela vous fera manquer tant de choses dans la vie.
Il est possible de surmonter votre timidité. Et cela en vaut la peine
Heureusement, certains traits personnels peuvent être modifiés. Le psychisme humain est assez flexible. Nous pouvons développer de nouvelles habitudes de pensée et de nouveaux comportement et, avec cela, de nouvelles réactions émotionnelles. Plus précisément, nous pouvons surmonter avec succès les défauts tels que la timidité et la maladresse sociale.
De nombreuses personnes timides luttent pour essayer de surmonter leur timidité, et beaucoup d’entre elles réussissent. Cela demande certains efforts mais c’est possible.
Être timide ne fait pas de vous une mauvaise personne. De plus, la timidité n’est pas une maladie. Tout commence par une décision ferme de faire quelque chose au sujet de votre timidité et faire quelque chose d’intelligent.
Nous avons tous des connaissances. Certaines remontent à notre plus tendre enfance, elles semblent être comme une seconde nature. En conséquence, il est facile de supposer que les autres savent aussi ce que nous connaissons.
Bien qu’il soit bon de posséder une connaissance approfondie sur un sujet, le défi survient lorsque nous tentons d’expliquer ou d’enseigner ce sujet à quelqu’un qui n’a pas le même niveau de connaissances. Ce qui est une information élémentaire pour nous est une information nouvelle et potentiellement confuse pour quelqu’un qui l’entend pour la première fois.
Nous pouvons ainsi facilement nous retrouver en train de nous imprégner de cette information fondamentale en supposant que tout le monde sait. Cela cause de la frustration pour l’apprenant qui ne peut saisir les concepts de base (tout simplement parce qu’ils ne connaissent pas ces concepts de base). C’est aussi frustrant pour l’instructeur qui se demande pourquoi ils ne comprennent pas.
Malheureusement, j’ai été des deux côtés de ce scénario. En tant qu’apprenant, je trouve qu’il est utile de poser beaucoup de questions et de ne pas s’inquiéter d’être ignorant. (Si nous apprenons quelque chose de nouveau alors, par définition, nous ignorons. Il n’y a donc aucun mal à cela) En tant qu’enseignant, je travaille à être plus conscient des différents niveaux de savoir lorsque j’explique des concepts à d’autres afin de ne pas être inutilement frustré.
Tout se résume à connaître votre public. Cherchez à communiquer avec les gens à un niveau qu’ils peuvent comprendre. Cela passe par un vocabulaire approprié, un rythme adapté et certaines répétitions pour être certain que es concept de base soient acquis avant d’aborder des concepts plus complexes. Votre auditoire vous remerciera.
Comment se faire des amis, de Dale Carnegie, est une référence dans le domaine du développement personnel et de la communication. Au travers d’anecdotes recueillis lors de ces interactions professionnels et dans la vie des grands de ce monde (Enfin, les grands de 1936), Dale Carnegie démontre à quel point l’attention que l’on porte à son environnement et aux autres est primordiale.
Le livre s’articule autour d’énumérations de principes de bases de communication. Ces principes, vous en connaissez certains, consciemment ou pas. Vous savez qu’ils sont importants. Dale Carnegie nous montre par l’exemple à quel point nous pouvons nous en servir. Il ramène des techniques de communications que certains apprennent à maitriser avec l’âge et l’expérience sur un terrain abordable à tous :
Intéressez-vous à eux
Souriez
Rappelez-vous de leurs noms
Ecoutez, encouragez les à parler d’eux
Parlez de ce qui intéresse votre interlocuteur
Faites la personne en face de vous se sentir importante. Faites-le sincèrement.
Ce dernier point est notamment illustré par un exemple concret : Cet homme d’affaire qui avait tout simplement arrêté de travailler avec un autre parce que ce dernier avait traité une serveuse comme une moins que rien. L’attitude des puissants avec ceux qui sont au bas de l’échelle en dit long sur leur personnalité et leur valeur humaine.
« Faites-le sincèrement » est une allusion au fait qu’il ne suffit pas de se comporter comme si vous considériez la personne en face de vous, mais qu’il faut aussi le croire. Il faut comprendre que la serveuse ou le cireur de chaussure ne valent pas forcement moins que nous en tant qu’homme et femme parce qu’ils valent moins en terme de compte en banque. La différence entre croyance et attitude est évoquée dans ma présentation sur la PNL, et « sonner faux » est l’expression utilisée quand quelqu’un prétend avoir tel ou tel comportement. C’est très dangereux et peut vous couter vos bonnes relations.
Enfin, Dale Carnegie ne s’adresse pas aux seuls hommes d’affaires négociants des contrats de plusieurs millions. « Comment se faire des amis » est un livre que je conseille à quiconque souhaitant comprendre les fondamentaux des relations avec les gens, et comment tourner des discussions/situations à votre avantage.
Les meilleures et les plus belles choses dans le monde ne peuvent être vues ou même touchées. Ils doivent être ressenties avec le cœur. – Helen Keller
Trouver l’ amour est l’un des moments les plus merveilleux du monde. Avoir quelqu’un à aimer, quelqu’un à qui parler, avec qui passer du temps et faire vivre la vie. Malheureusement, tout le monde n’a pas l’opportunité de trouver l’amour, trouver quelqu’un qui les complètera sur le long terme, surtout aujourd’hui où la plupart des gens n’ont plus l’engagement que nos parents ou grands parents pouvaient avoir. De nombreuses relations se terminent par une séparation ou un divorce parce que l’une ou les deux parties ont renoncé à leur engagement à rester ensemble. C’est peut-être parce qu’ils sont tomber amoureux d’une autre personne ou que la relation est devenue trop difficile à gérer en raison d’un malentendu, de fausses attentes ou d’un désaccord entre désirs et personnalités. Avec ces scénarios, trouver l’amour et la bonne personne est devenu l’un des défis majeurs du monde d’aujourd’hui.
Je sais que beaucoup de gens croient que l’amour fait parti du destin. Que trouver l’amour est quelque chose qui vous arrive au bon moment, au bon endroit et avec la bonne personne. Qu’il faut attendre parce qu’il arrivera dans votre vie au moment idéal sans avoir besoin de faire quelque chose. Je suis désolé de vous décevoir, mais cela arrive rarement. Ce scénario ne se produit que dans les histoires d’amour et les films romantiques. Si vous attendez que le destin s’occupe de votre vie amoureuse, vous pouvez vous armer de patience.
Définissez la personne et la relation que vous voulez
Vous pouvez trouver cela bizarre, mais la première étape pour trouver l’amour est de définir ce que vous recherchez. Comme toute autre chose dans la vie, l’amour se manifeste d’ abord dans notre esprit, dans nos pensées.
Lorsque nous voulons quelque chose, nous le créons d’abord dans notre esprit. Ainsi, avant de partir à la recherche de l’amour, assurez-vous d’identifier d’abord ce que vous recherchez réellement. De nombreuses personnes cherche une personnes calme, studieuse, aimante, fidèle et romantique et espère la trouver, chaque samedi soir, dans une boite de nuit. Je ne dit pas que vous ne trouverez pas la bonne personne dans une discothèque mais si vous recherchez une personne passionnée par la lecture, privilégiez la bibliothèque.
Sortez et participez à différents événements sans vos amis de temps en temps
La plupart des gens ont peur de sortir de leur zone de confort. Ils ont peur de sortir et d’essayer de nouvelles choses. Ils ont des croyances limitées sur beaucoup de choses, ce qui les empêche non seulement de trouver l’amour, mais aussi de profiter de leur vie.
La prochaine étape dans la recherche de l’amour est d’essayer de sortir de votre zone de confort. Participez à des événements seuls, de temps en temps, sans le confort habituel de personnes familières, comme les amis, les collègues et la famille. Ce sera votre chance de rencontrer de nouvelles personnes, de vous mêler à différents types de personnes et une excellente occasion de trouver l’amour ou la bonne personne.
Vous éliminez cette opportunité si vous sortez toujours avec vos amis, à moins que la personne avec laquelle vous souhaitez être soit au sein des personnes familières.
Rappelez-vous que l’amour et la relation est également un investissement, et les coûts que vous investissez concernent vos émotions, vos sentiments et votre temps.
Nous perdons du temps à chercher l’amour parfait au lieu de créer l’amour parfait. – Tom Robbins
La cause de la plupart des problèmes humains vient de la façon dont les êtres humains se comportent quand les autres ne sont pas d’accord avec eux lorsque l’enjeu est de taille et que les émotions sont fortes.
Il est possible d’améliorer significativement ses performances organisationnelles en apprenant à maîtriser ces moments cruciaux, à forts enjeux.
I. Qu’est-ce qu’une conversation cruciale ?
Les conversations cruciales sont des conversations que nous avons tous, au quotidien.
Il y a trois points clés qui différencient une conversation cruciale d’une conversation normale :
Les opinions divergent
Les enjeux sont élevés
Il y a des émotions fortes, vraiment fortes
L’issue d’une conversation cruciale peut avoir des conséquences très importantes sur notre vie, bonnes ou mauvaises, dans un sens comme dans l’autre. Cela peut modifier la relation que nous avons au travail avec notre boss ou nos collègues, à la maison avec notre femme ou notre mari, nos enfants, nos parents, et avec nos amis. Les conversations cruciales sont importantes !
Mais au lieu de chercher à tirer le meilleur parti des conversations cruciales, nous les fuyons, nous les évitons, nous changeons de sujet, nous n’en parlons pas..
a. Comment nous en sortons-nous d’habitude dans les conversations cruciales ?
Etre au milieu d’une conversation cruciale ne veut pas forcément dire que l’on est dans une situation difficile ou que l’on ne va pas s’en sortir. En revanche, cela demande d’aller à l’encontre de son instinct pour tirer le meilleur parti d’une conversation cruciale. En effet, lorsque nos émotions sont fortes, vraiment fortes, notre niveau d’adrénaline augmente. Cette augmentation d’adrénaline a pour effet d’envoyer plus de sang vers les bras et les jambes, pour nous préparer à nous battre ou à nous enfuir, et moins de sang vers le cerveau, handicapant fortement notre capacité à réfléchir et discuter.
{schema sur fight or flight}
Donc par instinct, plus la conversation est cruciale, plus nos émotions sont fortes, moins on a de chances de bien la gérer. C’est précisément quand on a le plus besoin d’être bon qu’on est le plus mauvais et que l’on produit les pires comportements.
Pour couronner le tout, les conversations cruciales arrivent sans crier gare. Généralement, elles apparaissent là où l’on s’y attend le moins. On n’y est donc pas préparé en général, et cela accroit encore davantage la pression que l’on ressent. Il en résulte que l’on peut se comporter d’une façon qui nous paraît totalement justifiée et sensée sur le moment mais qui, après coup, paraît stupide. Et même si l’on essaie de s’y préparer mentalement, même si l’on s’entraîne, si l’on a des exemples en tête de ce qu’il ne faut pas faire ou pas dire, il y a toujours le risque que cela dérape en cours de route.
b. Quelques exemples de conversations cruciales courantes
se séparer de quelqu’un
demander à un ami de rembourser de l’argent qu’on lui a prêté
donner du feedback à son boss sur son comportement
évaluer le travail d’un collègue
demander à son colocataire de déménager
gérer un adolescent rebelle
parler des problèmes sexuels avec son partenaire
donner une évaluation de performance négative à quelqu’un
parler d’un problème lié au tabac, à l’alcool, à la drogue, à un être cher
…
c. La promesse osée des auteurs
La loi des conversations cruciales est la suivante :
Au cœur de la plupart des problèmes chroniques que l’on retrouve dans nos organisations, nos équipes, et nos relations se trouvent toutes les conversations cruciales que nous n’avons pas eues ou que nous n’avons pas bien gérées.
Grâce à la maîtrise des conversations cruciales, vous pourrez donner un coup de fouet à votre carrière, améliorer les performances de votre organisation, améliorer vos relations et même améliorer votre santé. Dans le monde des affaires, le fait de ne pas vouloir ou pouvoir parler franchement à des moments clés est LA cause principale sous-jacente de l’échec des projets, de l’explosion des coûts et des délais. Dans une organisation, le problème est rarement dans le process, le système ou la structure, et bien plus souvent dans le comportement des employés. ; pour qu’un changement réel se produise, il faut que les individus se rendent mutuellement responsables du process et pour y arriver, il faut maîtriser les conversations cruciales. Dans les couples, tout le monde se dispute sur des problèmes importants, mais tous les couples ne se séparent pas pour autant. L’important c’est la manière de se disputer : il y a les couples qui digressent en menaces et insultes, ceux qui fulminent en silence et enfin ceux qui parlent ouvertement, honnêtement et efficacement. Je vous laisse deviner ceux qui se séparent le moins.
II. Maîtriser les conversations cruciales
Les meilleurs individus, pas simplement les bons, en matière d’influence, sortent du lot grâce à leur capacité à éviter ce que nous appelons « le choix de l’idiot », c’est-à-dire un choix entre deux mauvaises options. La question cruciale à laquelle les meilleurs en influence arrivent à répondre est la suivante :
Comment être 100% honnête et en même temps être 100% respectueux ?
Comment faire pour répondre à cette question ? Comment faire partie de l’élite des influenceurs ? Que faut-il faire ?
a. Le dialogue
Lorsque la conversation devient cruciale, les plus doués savent faire en sorte que toutes les informations pertinentes soient partagées avec tous, quelle que soit la personne qui détient l’information. Au cœur de toute conversation cruciale réussie, toutes les informations pertinentes circulent librement. Autrement dit, il y a un dialogue.
Le dialogue se définit par la libre circulation d’information entre deux ou plusieurs personnes.
Alors, en quoi le dialogue mène-t-il à la réussite d’une conversation cruciale ? Sur à peu près n’importe quel sujet de conversation, nous avons chacun nos propres opinions, nos théories, notre expérience. Cette combinaison qui nous est propre est ce que nous appelons le « réservoir d’informations personnel». Dans une conversation cruciale, par définition les opinions divergent, ce qui signifie que nous ne partageons pas le même réservoir d’informations. Je crois une chose, et vous une autre ; j’ai ma version des faits, vous la vôtre. Les meilleurs en dialogue font en sorte de créer un « réservoir d’informations partagé » aussi grand que possible. Ils encouragent tout le monde à verser leur réservoir d’informations personnel dans le réservoir partagé, même si certaines informations, idées ou opinions paraissent bizarres, fausses ou controversées.
Accroître la taille du réservoir d’informations partagé a deux grands avantages :
Cela permet de faire de meilleurs choix car il y a plus d’informations pertinentes
Cela permet de passer à l’action de façon plus rapide, plus engagée et plus unifiante. Les parties prenantes sont plus engagées. Par définition le réservoir est « partagé » et les décisions qui en découlent proviennent des informations apportées par les participants. Donc les personnes concernées exécutent les décisions avec davantage de convictions et d’unité.
Quelle que soit la façon de décider, plus le réservoir partagé est rempli, plus la décision qui en ressort est bonne, plus il y a d’unité et plus il y a de conviction.
Mais en général, loin de chercher à augmenter le niveau du réservoir partagé, nous refusons de le faire grandir en nous taisant, ou bien nous forçons l’information à l’intérieur en recourant à la violence.
La question à présent est « comment faire pour que le dialogue ait lieu ? », afin d’augmenter la taille du réservoir partagé ?
b. On peut apprendre à dialoguer!
La bonne nouvelle c’est qu’être bon en dialogue, ça s’apprend! Les compétences pour maîtriser le dialogue quand les enjeux sont élevés sont simples à observer et relativement faciles à apprendre. Il y a trois grandes étapes pour y parvenir:
Créer les conditions en nous et chez les autres pour que le chemin de moindre résistance passe par le dialogue
Apprendre les compétences clés pour parler, agir et écouter en même temps
Maîtriser les outils pour parler quand les enjeux sont de taille en combinant théorie et compétences
III. Commencer avec notre coeur – Comment rester concentrer sur ce que l’on veut vraiment
Travailler d’abord sur soi, ensuite sur les autres
Le premier problème que l’on rencontre dans les conversations cruciales, ce n’est pas que nos comportements dégénèrent, mais bien que nos motivations dégénèrent. C’est un fait que l’on a tendance à occulter. On se laisse aisément détourner de notre but, ce que l’on veut vraiment dans le fond, et on cherche plutôt à l’emporter sur l’autre, à argumenter ou à le décrédibiliser.
Le meilleur moyen de faire changer les autres et de commencer par se changer soi-même. Paradoxalement, ce sont les plus talentueux en dialogue qui cherchent le plus à s’améliorer, contrairement aux plus mauvais en dialogue.
Les meilleurs en dialogue entament les discussions risquées avec les bonnes motivations et ils n’en démordent pas malgré les appels de leur propre instinct à fuir ou à se battre, malgré les encouragements des autres à se battre, et la mauvaise habitude que nous avons de vouloir toujours gagner. En ne s’éloignant pas de leurs véritables motivations, les meilleurs en dialogue ne cherchent pas subitement à « gagner » au cours de la discussion. Ils ne cherchent pas non plus à faire souffrir, à punir ou humilier l’autre. Ils ne cherchent pas enfin à « garder la paix à tout prix », à se taire pour éviter une discussion désagréable ou difficile. Pour cela, ils refusent de faire le choix de l’idiot.
Refuser le choix de l’idiot
Le choix de l’idiot est le choix suivant: obtenir des résultats OUmaintenir la relation
Les meilleurs en dialogue refusent de faire ce choix en remplaçant « OU » par « ET ». Ils ne se disent pas que c’est l’un ou l’autre exclusivement ; ils osent se dire que c’est possible de faire les deux et cherchent les solutions pour cela.
Les deux questions cruciales qu’ils se posent pour commencer avec le coeur sont:
Qu’est-ce que je veux vraiment? Pour moi? Pour les autres? Pour la relation?
Qu’est-ce que je ne veux pas?
IV. Apprendre à observer – comment détecter que la sécurité est remise en cause
Nous allons à présent nous focaliser sur les conditions plutôt que sur le contenu, sur la façon dont sont dites ou pas dites les choses plutôt que sur les mots eux-mêmes.
a. Faire attention aux conditions
Il est difficile de faire à la fois attention au contenu et aux conditions, surtout lorsque les émotions fortes s’en mêlent. Pour observer quelque chose, il faut d’abord savoir ce que l’on cherche. Dans les conversations cruciales, il y a trois conditions principales à surveiller de près:
Le moment où la conversation devient cruciale
Les signes qui montrent que les interlocuteurs ne se sentent pas en sécurité: le silence et la violence
Notre style quand on est sous pression
Apprendre à détecter une conversation cruciale
Il y a des signes qui ne trompent pas pour détecter le moment auquel une conversation normale devient cruciale. Les trois grands types de signaux à surveiller sont:
Signaux physiques: l’estomac se noue, les yeux s’assèchent
Signaux émotionnels: on a peur, on se sent blessé, on est en colère
Signaux comportementaux: le volume vocal augmente, on pointe du doigt, on devient totalement silencieux
Apprendre à repérer que la sécurité est en danger
La clé ici est d’identifier les signes que les interlocuteurs deviennent craintifs. Quand la sécurité est bien établie, on peut tout dire, c’est-à-dire que l’on peut dialoguer, au sens propre du terme. En revanche, quand la sécurité est remise en cause, un sentiment de danger ou de peur peut s’installer et entraîner une réaction instinctive de « fuir ou se battre ». Pour observer les problèmes de sécurité dans une conversation, il faut faire attention aux conditions de la conversation, et non à son contenu. Ce n’est pas évident.
Quand les autres ne se sentent plus en sécurité, ils se sentent en danger. Et alors ils peuvent commencer à se comporter de façon agaçante pour nous. Ils peuvent se battre et attaquer, verbalement en se moquant de nous ou en nous insultant, voire physiquement dans les cas extrêmes. Et nous nous dirons « je suis attaqué », au lieu de nous dire « la sécurité est en danger ». Le niveau de sécurité dans la conversation dégringole à pleine vitesse. Les personnes qui ne se sentent pas en sécurité suivent l’un des deux chemins suivants:
Le Silence: retenir des informations pour ne pas les mettre dans le réservoir d’informations partagé.On peut le faire sous 3 grandes formes
Masquer: on atténue, ou ne révèle qu’une partie de ses opinions.
Eviter: on se détourne complètement des sujets importants et sensibles. On parle de tout sauf des vrais problèmes.
Retirer: on sort tout bonnement de la conversation, voire de la pièce.
La Violence: toute stratégie verbale qui vise à convaincre, contrôler ou forcer les autres à adopter un point de vue particulier.
Contrôler: forcer les autres à adopter sa propre façon de penser par la domination, en coupant la parole, en parlant en termes absolus, en changeant de sujet ou encore en posant des questions directives
Etiqueter: mettre les gens ou les idées dans une case ou sous un stéréotype
Attaquer: menacer, rabaisser ou dénigrer
Observer notre propre style sous pression
Nous sommes de piètres autocritiques. Il est important de savoir s’observer soi-même avec vigilance. Les auteurs proposent un test ici pour découvrir notre style sous pression.
V. Créer de la sécurité – comment faire en sorte de parler de presque tout en toute sécurité
Pour créer de la sécurité dans une conversation, les meilleurs commencent par reconnaître que la sécurité est en danger, puis ils sortent de la conversation pour recréer de la sécurité, avant de replonger dans le contenu de la conversation.
Sortir du contenu de la conversation. Créer de la sécurité. Ensuite seulement rentrer dans la conversation
Pour rétablir la sécurité, il y a deux étapes à respecter:
Comprendre laquelle des deux conditions de sécurité, qui du but commun ou du respect mutuel, est à risque
Renforcer cette condition
Etape 1
Le but commun est la condition d’entrée dans une conversation cruciale. Il répond à la question « Pourquoi discuter, en premier lieu? ». Il faut avoir confiance dans les intentions de l’autre pour se sentir en sécurité et vouloir entrer dans le dialogue. Le but commun fait percevoir aux interlocuteurs que l’on se soucie de leurs propres buts, intérêts et valeurs.
Lorsque le but commun est mis à mal dans une conversation, cela tourne très vite au débat. Les participants sont sur la défensive, ils lancent des accusations et ils gardent des buts cachés. Pour diagnostiquer si le but commun est à risque ou non, il y a deux questions à se poser:
Est-ce que les autres croient que l’on a leurs intérêts à cœur dans cette conversation?
Ont-ils confiance dans nos motivations?
Le respect mutuel est la condition de continuation de la conversation. Il répond à la question « Pourrons-nous rester dans le dialogue? ». Le respect est comme l’air: tant qu’il y en a, personne n’y fait attention, mais dès qu’il vient à manquer, cela devient la seule chose à laquelle on pense. Attention aux signes qui montrent que les gens défendent leur dignité. La question diagnostic est: « est-ce que les autres croient que je les respecte? »
Comment faire avec les personnes que l’on ne respecte pas, ou que l’on a du mal à respecter? Le sentiment de mépris provient du fait que l’on s’attarde sur tout ce qui les différencie de nous. La solution est donc simple: pour contrer le sentiment de mépris, il ne tient qu’à nous de chercher les points communs avec ces personnes.
Etape 2
Que faire une fois que l’on est sorti de la conversation pour rétablir la sécurité. Nous avons trois possibilités que nous allons approfondir:
S’excuser
Contraster
Créer un but commun
S’excuser c’est exprimer sincèrement la peine, le chagrin d’avoir causé aux autres de la peine, de la souffrance, ou des difficultés (ou de ne pas avoir empêché que cela arrive) par notre fait. Pour s’excuser, il faut sacrifier un peu de son ego en admettant son erreur, ou son tort.
Contraster permet d’estomper toute incompréhension. Les contrastes sont utiles en particulier lorsque les autres interprètent notre but à mal. Contraster, c’est une infirmation ET une affirmation. La partie la plus importante est l’infirmation. Cela permet de lever les inquiétudes des autres sur le fait que nous ne les respections pas ou que nous ayons un but pervers. L’affirmation confirme le respect que nous avons pour les autres et clarifie notre vrai but. Contraster permet de mettre en contexte et en perspective la situation. Les contrastes sont à utiliser en prévention d’une conversation cruciale ou en premiers secours quand la sécurité vacille. Un exemple de contraste serait : « Je ne veux pas que… . En revanche ce que je veux c’est que… . »
Créer un but commun supplée les contrastes là où les buts des interlocuteurs divergent. On se retrouve à argumenter et à débattre. Les pires en dialogue ignorent le problème et oscillent entre soumission et compétition. « Il y a toujours des gagnants et des perdants ». Les bons en dialogue cherchent immédiatement le compromis. Les meilleurs, eux, cherchent à créer un but commun et pour ce faire utilisent 4 compétences : les « AIDE».
Avoir envie de trouver un but commun
Il faut être d’accord pour trouver un accord et le vouloir vraiment. Avoir envie signifie que l’on s’engage à rester dans la conversation jusqu’à ce qu’on ait trouvé une solution satisfaisante pour tous. On s’engage à ne pas sortir de la conversation avant ce moment. Cela implique d’accepter que notre choix ne soit pas forcément le seul possible, ni le meilleur. Nous devons admettre qu’il peut y avoir une autre possibilité, meilleure que la nôtre. Et on peut être certain que si l’autre se tait ou devient violent verbalement, c’est qu’il ne se sent pas en sécurité.
Voici une technique simple mais puissante à utiliser lorsque l’on se retrouve dans une lutte pour gagner la conversation. Il suffit simplement de dire : « J’ai l’impression qu’on essaie tous les deux d’imposer notre point de vue à l’autre. Je m’engage à poursuivre cette conversation jusqu’à ce qu’on trouve une solution qui nous satisfasse tous les deux. »
Identifier le but qui se cache derrière la stratégie
En général, quand on se retrouve dans une impasse, c’est parce que l’on demande une chose et que l’autre demande autre chose. Souvent, on confond ce que l’on demande avec ce que l’on veut, on confond la stratégie avec le but. Par exemple, si je veux aller au cinéma et que l’autre veut rester à la maison, les demandes sont incompatibles. Pourquoi je veux aller au ciné ? Pour passer du temps avec l’autre sans les enfants. Pourquoi l’autre veut rester à la maison ? Pour avoir la paix et le calme. Ces deux buts ne sont pas incompatibles, il reste alors à trouver une solution, dans ce cas, ce pourrait être d’aller se promener à deux sans les enfants.
Définir un but commun
En identifiant le but de l’autre derrière sa demande, derrière sa stratégie, il arrive souvent de découvrir que derrière des demandes divergentes se cachent des buts qui ne sont pas incompatibles entre eux, comme dans l’exemple ci-dessus. Mais ce n’est pas toujours le cas. Et il dans ce cas-là il faut définir un but commun, activement, à plusieurs. Le moyen d’y parvenir est de passer à des buts plus larges, des objectifs plus gratifiants, avec plus de sens. Il s’agit de définir un but commun de plus haut niveau, à plus long terme.
Elaborer de nouvelles stratégies
Une fois que nous avons trouvé un but commun, et ainsi créé de la sécurité, il redevient possible de replonger dans le contenu de la conversation et de chercher des solutions. Pour élaborer de nouvelles stratégies, on fait un brainstorming dans les règles de l’art : on met ses jugements de côté, il n’y a pas de mauvaises idées, le but est de générer le maximum d’idée et d’être créatif pour trouver la bonne stratégie.
Ces compétences « AIDE », nous les avons tous et nous les utilisons quand nous sommes en forme. Il ne sert à rien de vouloir être parfait du premier coup et de maîtriser ces compétences en un clin d’œil, en revanche, il est essentiel de chercher à s’améliorer en les mettant en pratique dès que l’occasion se présente.
VI. Etre maître de mes histoires – comment rester dans le dialogue quand je suis énervé, quand j’ai peur ou quand je me sens blessé
dans ce chapitre nous allons apprendre à maîtriser nos émotions. Voici deux affirmations clés à propos des émotions :
Les émotions ne nous tombent pas dessus, elles ne sont pas le fait des autres, ce ne sont pas les autres qui nous « rendent fous ». Nous nous rendons fous tout seuls. C’est nous et nous-mêmes qui créons nos propres émotions.
Une fois que nous avons créé nos émotions perturbatrices, nous n’avons qu’une alternative : agir sur nos émotions ou les subir.
Les plus mauvais en dialogue supposent que leurs émotions sont les bonnes et les seules raisonnables, et qu’elles sont causées par les autres. Ils sont otages de leurs émotions. Les bons en dialogue ont conscience qu’ils ne contrôlent pas leurs émotions et que cela risque d’aggraver la situation. Pour éviter cela ils font semblant, il ravalent leurs émotions et leurs réactions, et les planquent. Mais ces émotions et réactions et émotions finissent toujours par ressortir, d’une façon ou d’une autre.
Les meilleurs en dialogue font quelque chose de totalement différent : ils agissent sur leurs émotions. Quand ils ont des émotions fortes, ils influencent et même ils changent leurs émotions en les repensant. Ainsi ils choisissent les comportements qui aboutissent aux meilleurs résultats dans les conversations cruciales.
{schema sur le chemin de l’action}
N’importe quel ensemble de faits peut être utilisé pour raconter une infinité d’histoires. Pour que ce ne soit plus les histoires qui nous contrôlent, c’est à nous d’en prendre le contrôle et pour cela, il nous faut imaginer d’autres histoires. Voici ce que les meilleurs en dialogue font :Ils retracent leur chemin d’action
Action : ils remarquent leur propre comportement. Ils se demandent « suis je dans une forme de silence ou de violence ? »
Emotions : ils identifient leurs émotions fortes. « Quelles émotions me poussent à agir ainsi ? ». Ils entrent en contact avec leurs émotions. C’est plus difficile qu’il n’y paraît, c’est un peu comme apprendre une langue étrangère. Beaucoup ne savent pas la parler mais cela s’apprend. Par exemple, je peux dire que je sus énervé ou en colère alors qu’en réalité je ressens un mélange de gêne et de surprise. Les mots pour décrire nos émotions sont importants. Ils peuvent changer la façon de voir une histoire
Histoire : ils analysent leurs histoires. « Quelle est l’histoire que je me raconte pour créer ces émotions ? ». C’est la partie la plus difficile du chemin. Ils commencent par remettre en question l’impression qu’ils ont que ce qu’ils ressentent est la seule bonne émotion. Ils font particulièrement attention à bien séparer les faits et l’histoire.
Faits : ils reviennent aux faits. Un fait est quelque chose que je peux littéralement voir ou entendre. Il est difficile de lister les faits sans y mettre un peu de l’histoire que l’on se raconte. Les mots « chauds » comme « hurler » ou « sarcastique » sont clairement des histoires, et pas des faits.
Quand on analyse ses histoires, il faut nous méfier des histoires « intelligentes ». Elles sont intelligentes parce qu’elles nous déculpabilisent de nos comportements coupables. Il y a trois sortes d’histoires intelligentes :
Les histoires de victimes. On se raconte que « ce n’est pas de ma faute ». Dans ce genre d’histoires, l’autre est toujours méchant et nous sommes toujours bons, l’autre a toujours tort et nous raison, ou encore l’autre est toujours stupide et nous sommes brillants. Dans ces histoires, on évite judicieusement de raconter tout ce que l’on pourrait avoir fait qui a pu contribuer au problème. On a tendance à y exagérer notre innocence.
Les histoires de méchants. On se raconte que « tout est de la faute de l’autre ». Dans ce cas nous transformons des êtres humains normaux et respectables en êtres maléfiques. On colle souvent des étiquettes aux autres dans ce genre d’histoires. Et l’on a tendance à exagérer la faute ou la stupidité de l’autre.
Les histoires d’impuissance. On se raconte qu’ « on ne peut rien faire d’autre ». On se rend aussi impuissant que possible. Contrairement aux deux premiers genres d’histoires, qui regardent vers le passé, les histoires d’impuissance sont tournées vers le futur.
Pourquoi nous racontons-nous des histoires intelligentes ?
Ca colle à la réalité
Elles nous déculpabilisent
Elles nous évitent de reconnaître nos erreurs
il faudrait aider quelqu’un mais on ne le fait pas
Il faudrait que l’on s’excuse mais on ne le fait pas
On dit oui à quelqu’un alors qu’on devrait dire non
Les histoires intelligentes ne permettent pas de résoudre le problème. Pour transformer une histoire intelligente en une histoire utile, c’est-à-dire en une histoire qui génère des émotions qui conduisent à une action juste, il y a un moyen : dire le reste de l’histoire.
Pour histoires de victimes, il suffit de changer les victimes en acteurs
Pour les histoires de méchants, il suffit de changer les méchants en êtres humains respectables
Pour les histoires d’impuissance, il suffit de changer les impuissants en individus capables
Donc pour être maîtres de nos histoires, commençons par retracer notre chemin d’action puis racontons le reste de l’histoire.
VII. « DITES » votre chemin – comment parler de façon persuasive, pas de façon abrasive
Pour réussir ses conversations cruciales, nous avons vu qu’il était important de partager tout ce qu’il y avait à dire, même les choses difficiles, mais pas de façon abrasive. Le partage doit se faire en maintenant la sécurité. Une méthode pour le faire est la méthode « DITES votre chemin ».
Décrire les faits, rien que les faits. Les faits ne prêtent pas à controverse. Les faits sont les éléments les plus persuasifs du chemin d’action.
Interpréter les faits, sans empiler les couches. Il faut veiller à maintenir la sécurité lors de l’interprétation, pour cela nous pouvons utiliser a méthode des contrastes vue plus haut. Attention toutefois à ne pas s’excuser de sa propre opinion. Cette phase d’interprétation, si elle est faite en maintenant la sécurité, permet d’instaurer la confiance.
Trouver l’histoire des autres. Nous avons partagé notre interprétation des faits, notre histoire, c’est au tour des autres de le faire et à nous de les y inviter. Cela montre une certaine humilité : notre point de vue est un point de départ pas une conclusion.
E mettre des hypothèses, sincèrement. Ne soyons pas dogmatiques, nous ne sommes pas détenteurs de la vérité absolue. Plus on est convaincu, plus on s’obstine sur un point, plus les autres résistent. En ajoutant « A mon avis… », « Je me demandais si… » au début de vos phrases , les autres le recevront mieux qui si l’on affirme « Le fait est que… » alors qu’on ne parle pas d’un fait et bien d’une histoire.
Soutenir les autres. A nous de proposer d’entendre les opinions des autres, surtout les opinions fortement divergentes de la nôtre. « Est ce que quelqu’un voit les choses différemment ? ». Si personne ne se manifeste, à nous de jouer l’avocat du diable et d’exprimer nous-mêmes le point de vue opposé.
Il arrive parfois que nous ayons des convictions fortes, d’être intimement persuadés d’avoir raison et que les autres ont tort, en toute objectivité. C’est à ce moment que nous avons tendance à forcer nos opinions dans le réservoir partagé et à recourir à la violence verbale. On a l’impression de se battre pour LA vérité et cela justifie tous les moyens pour arriver à notre fin. Dans ces cas-là, « DITES votre chemin » permet de parle de façon persuasive et pas abrasive.
VIII. Explorer le chemin des autres
L’un des meilleurs moyens de persuader les autres est d’utiliser ses oreilles – en les écoutant
Dean Rusk
Commençons avec notre cœur et soyons prêts à écouter, de façon sincère, curieuse et patiente. Ensuite encourageons les autres à retracer leur chemin d’action. Rejoindre le chemin d’action des autres c’est un peu comme prendre une émission de télévision en cours de route : ce qui est en train d’être dit est la conséquence de ce qui a précédé et que l’on a raté. Du coup, il nous faut enquêter, comme un détective à la recherche d’indices. Nous avons à notre disposition les 4 questions clés : quoi ? où ? quand ? comment ? La méthode « DIRA » est une méthode d’écoute active efficace qui est utile pour explorer le chemin des autres :
Demander le point de vue des autres, tout simplement : « J’aimerais avoir ton point de vue là-dessus » ou « qu’est ce qu’il y a ? »
Imiter, en décrivant les gestes et comportements de l’autre, pour confirmer les émotions de l’autre : « tu dis que ça va, mais avec ce ton, on dirait que tu es en colère » ou « tu as l’air énervé contre moi »
Reformuler en racontant l’histoire des autres avec nos propres mots.
Amorcer si demander, imiter et reformuler n’ont pas marché. Amorcer la pompe à histoire de l’autre en racontant hypothétiquement le début de l’histoire de l’autre.
En plus du modèle « DIRA », il y a trois choses à ajouter : être d’accord quand tout le monde est d’accord, rebondir sur ce qui est quand il y a vraiment quelque chose à rajouter, et comparer les chemins s’ils divergent.
IX. Passer à l’action
« Chacun a le pouvoir de ne rien faire »
Samuel Johnson
Une conversation cruciale réussie est une conversation cruciale qui débouche sur des actions et surtout des résultats concrets. Il y a deux barrières principales pour passer à l’action :
Décider comment on décide
Le passage de la conversation à l’action est médiocre
Décider comment on décide
{schema dialogue, reservoir, décision, liste de décision}
Dialoguer n’est pas décider, et décider est clé pour passer à l’action efficacement. Il y a quatre grandes façons de décider, qui sont, par ordre croissant d’engagement et d’implication :
Commander
Consulter
Voter
Consensus – à n’utiliser que dans les cas oùu les enjeux sont très élevés, complexes et où le soutien de tous est nécessaire
Comment choisir entre ces quatre manières de décider ? Il y a 4 critères pour décider comment on décide :
Qui veut être impliqué dans la décision
Qui sait (les experts)
Qui doit être d’accord
Combien de personnes cela vaut la peine d’impliquer
Donner des devoirs : mettre les décisions en action
Ce n’est tout de décider, il faut ensuite mettre en action, et c’est parfois là que le bât blesse. Pour être sûr que les décisions soit mise en action efficacement, et ainsi donne les résultats escomptés, il y a des règes à respecter. A toute action son responsable : qui va faire l’action ? Il ne peut y avoir qu’une seule personne responsable, pas un groupe. Le responsable de l’action peut physiquement être « pointé du doigt ». Ensuite, il faut définir clairement l’action : qu’est ce qu’il s’agit de faire ? Quels sont les livrables précis ? Et il faut évidemment une date avant laquelle effectuée chaque action : pour quand ? Le tableau pourrait paraître complet, mais sans la dernière règle, il n’ y a aucune garantie que les décisions soient mises en action. Cette dernière règle fixe la façon dont on va suivre la mise en place des décisions : à quelle(s) échéance(s) intermédiaire fera-t-on un rapport sur l’avancée de l’action ? comment communiquerons-nous que l’action a bien été réalisée ?
Dernier point, le plus court stylo du monde vaut plus que la plus longue mémoire du monde. Alors écrivons les décisions, les conclusions, la liste des actions avec leur resonsable et leur échéance ainsi que leur mode de suivi. Plus d’oublis possibles ni de réinterprétation en cours de route.
X. Oui, mais…
Dans ce chapitre du livre, les auteurs donnent des conseils concrets pour des cas précis difficiles, avec une approche problème-solution qui souligne comment les outils vus précédemment sont utilisés dans chacun des cas.
Conclusion
Ce livre est une mine d’informations précieuses et il est difficile de tout retenir d’un coup. Je l’ai lu plusieurs fois sans jamais me lasser et en y découvrant de nouvelles choses, à la lumière de mes expériences. C’est un peu une bible des conversations, une boîte à outils à ressortir dès qu’on identifie une conversation cruciale que l’on doit tenir. Je me suis servi de ce livre dans des cadres très différents et à chaque fois cela m’a été très utile. J’ai pu éclaircir des points importants dans ma relation avec ma mère, sur des sujets difficiles. J’y ai aussi trouvé des techniques qui m’ont permis de poser les bases de notre couple avec la femme de ma vie – à ce sujet, si vous souhaiter vous marier avec votre moitié mais que vous aimeriez clarifier certains points avant de passer à l’acte, je vous recommande fortement de lire ce livre et de mettre en pratique les techniques décrites : cela permet de déminer pas mal de points chauds et garantir les fondations solides de son couple. Je l’ai aussi utilisé dans le cadre du travail. Très récemment j’ai eu une conversation cruciale avec une personne des ressources humaines avec qui je voulais partager ma frustration et les causes de ma frustration. Cela aurait pu tourner bien plus mal si je n’avais lu ce livre auparavant. Je suis revenu aux faits avant d’exprimer la frustration que j’ai ressentie. La RH, qui partageait les mêmes faits que moi, n’avait pas du tout le même point de vue mais a bien entendu mon histoire et nous avons décidé d’actions à mettre en place qui sont satisfaisantes pour tous les deux.
« Comment trouver le leader en vous » vous donne seize règles pour vous permettre de maîtriser les relations interpersonnelles et ainsi devenir un meilleur leader. Chacune des 16 règles est expliquée par des exemples issus du monde professionnel ou des situations de la vie quotidienne. Ces principes sont également présentés dans le célèbre « Comment se faire des amis ».
« Comment trouver le leader en vous » a été écrit après la mort de Dale Carnegie (1955). Les exemples y sont donc relativement récents, ce qui, avouons le, importe peu pour un livre généraliste sur le leadership. En effet, ce qui importe vraiment est la façon dont les situations sont gérées, non le contexte dans lequel elles se trouvent.
Les règles présentées dans cet ouvrage sont universellement vraies et font partie de la nature humaine. Si vous n’avez pas eu la chance de lire son best-seller « Comment se faire des amis » (How to Win Friends and Influence People), nous vous recommandons plutôt ce dernier.
Une fois que vous découvrez l’infidélité de votre partenaire, les pensées peuvent parfois devenir si écrasante que vous trouvez qu’il est difficile d’arrêter d’y penser.
Peu importe ce que vous faites, que vous soyez au travail, en train de faire du sport… votre vie prend une toute autre signification lorsque les pensées intrusives de l’infidélité viennent à votre esprit chaque seconde de la journée.
Lorsque ces « images » circulent dans votre esprit encore et encore, cela peut être très malsain. Aussi difficile que cela puisse être, il n’y a vraiment rien que vous puissiez faire pour changer ce qui est arrivé.
Penser en permanence à cette infidélité ne va pas vous aider, bien au contraire, cela va simplement vous obséder davantage. Vous chercherez à savoir à quoi ressemblait le partenaire, s’il était plus beau ou plus belle que vous, où l’ont-ils fait, ce qu’ils ont fait, de quoi ils ont parlé…
Vous pourriez être à l’épicerie, en train d’emmener les enfants à l’école, regarder une émission de télévision, essayer de dormir – ces pensées n’ont pas de limites et peuvent s’immiscer à tout moment pour envoyer votre coeur et votre esprit dans un tourbillon d’émotions que vous ne pouvez même pas définir.
Tout est déséquilibré et vous vous sentez, souvent, comme si vous étiez en train de vous noyer. Il est important de développer certaines compétences pour empêcher ces pensées de prendre le dessus sur votre vie pour que vous puissiez continuer à vivre.
Pour autant, vous devez être prêt à faire un changement dans votre façon de penser, et prendre le contrôle sur vous-même pour que cela fonctionne. Voici certaines pistes que vous pourriez explorer dès maintenant pour arrêter de penser à cette infidélité.
Définissez une limite de temps
Les délais s’appliquent aussi bien aux choses positives qu’aux choses négatives. Vous pouvez définir une limite de temps pour tout ce que vous voulez.
Donnez-vous une certaine quantité de temps pour permettre à votre esprit de penser à toutes les choses horribles mentionnées ci-dessus. Accordez-vous 10 ou 15 minutes pour y penser et choisissez un bon moment de la journée où vous pouvez faire quelque chose de positif après. Ne prenez pas ces 10 minutes juste avant d’aller vous coucher.
Faites de l’exercice
En particulier les exercices qui nécessitent une certaine concentration comme le yoga, la méditation, la natation et la course. Ces activités peuvent vraiment vous aider à centrer votre esprit sur les pensées positives et ainsi faire taire ces pensées négatives
La capacité de se concentrer sur des choses comme la façon dont l’air entre dans votre corps, ou comment l’eau glisse sur votre corps vous aidera à éviter ces pensées intrusives pour une période de temps.
Impliquez-vous
Y a-t-il une cause qui vous tient particulièrement à coeur ? Si oui, consacrez votre temps libre à cette cause. Faire des choses pour les autres rendra vos propres problèmes pâle en comparaison et vous serez en mesure de mettre les choses dans une meilleure perspective et éviter que ces modèles de pensée intrusive interfèrent dans votre vie.
Mangez sainement
Il est tentant de se vautrer dans votre chagrin et de remplir votre corps avec tout ce qui vous passez sous la main, mais faites-vous en échangeant ce pot de crème glacée par quelque chose de plus sain.
Si vous avez vraiment besoin de manger pour atténuer vos sentiments, manger beaucoup de fruits. Il n’y a rien de mal à manger une pastèque en entier. Vous obtiendrez le résultat escompté tout en évitant les problèmes associés aux aliments transformés.
Essayez l’élastique autour de votre poignet
Certaines personnes ont réussi à arrêter des comportements qu’ils ne voulaient plus en portant un élastique sur leur poignet et en le claquant à chaque fois qu’ils faisant ce comportement. Cela marche pour permettre aux gens d’arrêter de manger quand ils n’ont pas faim, cela peut aussi fonctionner pour les pensées intrusives.
Soyez Rationnel
Le fait est qu’aucune quantité de réflexion sur l’infidélité, et aucune quantité d’information ne va changer ce qui est arrivé. La meilleure chose que vous pouvez faire pour vous-même est d’essayer de détourner vos pensées quand elles viennent aux mauvais moments.
Bien sûr, vous devez en parler. Cela vous permet d’évacuer la colère, mais vous ne pouvez pas permettre aux pensées sur l’infidélité de prendre en charge votre vie. Que vous vouliez le croire ou non, une infidélité à très peu de choses à voir avec vous, c’est uniquement lié au caractère de la personne qui vous a trahi. Elle a fait le choix de faire ce qu’elle à fait. Vous ne l’avez pas forcé.
Penser à cette infidélité fait partie de processus pour passez à autre chose. C’est une réaction naturelle à avoir quand quelqu’un a littéralement arraché l’herbe qui se trouvait sous vos pieds d’une telle manière.
La seule personne en qui vous pensiez pouvoir faire confiance dans votre vie a fait quelque chose d’horrible. Vous questionnez tout et vous voulez naturellement savoir pourquoi, qui, quoi, comment et quand. Mais, une fois que vous obtenez ces réponses, il est temps de passer à autre chose afin que vous puissiez vraiment faire face à l’infidélité d’une manière saine qui vous permet de faire une nouvelle vie pour vous-même. Et contrairement à ce que la majorité de personne pensent, la confiance ne prend pas des années à se construire. Elle se donne. Décider de pardonner l’infidélité, c’est décider de redonner sa confiance à la personne qui nous à fait mal.
Dans le court passage ci-dessous, le Maître Zen Osho nous livre une vision incroyablement puissante sur la notion de donner et de recevoir l’amour que je vous invite à partager.
Il explique brillamment comment le désir de recevoir de l’amour crée la souffrance tout simplement parce que l’amour ne peut qu’être donné. Vouloir de l’amour ne crée que des attentes qui ne peuvent être satisfaites par d’autres personnes.
Si vous vous concentrez sur donner de l’amour, vous laissez aller l’attente d’en recevoir et l’amour va couler plus naturellement dans votre vie.
Remplissez votre vie d’amour. Mais vous dites: «Nous aimons toujours.» Et je vous dis, vous aimez rarement. Vous pourriez être nostalgique de l’amour … et il y a une énorme différence entre les deux. Aimer et avoir besoin d’amour sont deux choses très différentes. Aimer est une chose très mystérieuse; Les petits enfants veulent l’amour de leurs parents; Quand la mère leur donne de l’amour, ils grandissent. Ils veulent l’amour des autres aussi, que leurs familles les aime. Puis, lorsqu’ils grandissent, s’ils se marient, ils veulent l’amour de leurs conjoints.
Et quiconque veut l’amour souffre parce que l’amour ne peut pas être demandé, l’amour peut seulement être donné. Vous pouvez vouloir l’amour, mais il n’y a aucune certitude que vous l’obtiendrez. Et si la personne de qui vous attendez l’amour attend également l’amour de vous, c’est un problème. Ce sera comme deux mendiants qui se rencontrent et qui mendient ensemble. Partout dans le monde il y a des problèmes maritaux entre les maris et les femmes, et la seule raison pour cela est que les deux attendent l’amour de l’autre, mais sont incapables de donner l’amour.
Pensez un peu à cela – votre besoin constant d’amour. Vous voulez que quelqu’un vous aime, et si quelqu’un vous aime vous vous sentez bien. Mais ce que vous ne savez pas, c’est que l’autre ne vous aime que parce qu’il veut que vous l’aimiez. C’est comme quelqu’un qui jette de l’appât pour pêcher: il ne le jette pas pour donner à manger aux poissons, il le jette pour attraper le poisson. Il ne veut pas le donner au poisson, il le fait seulement parce qu’il veut le poisson. Il en est souvent de même lorsqu’on parle d’amour. Ils vont lancer l’appât pendant un certain temps, jusqu’à ce que l’autre personne commence à sentir qu’il y a une possibilité d’obtenir l’amour de cette personne. Ils se sont tous deux trompés : chacun avait cru que l’autre était un empereur. Et avec le temps chacun réalise qu’il ne reçoit pas d’amour de l’autre, et c’est là que commence les frictions.
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.