Le développement personnel couvre les activités qui améliorent la conscience et l’identité, développent les talents et le potentiel, développent le capital humain et facilitent l’ employabilité , améliorent la qualité de la vie, favorise une bonne estime de soi et contribuent à la réalisation des rêves et des aspirations. L’amélioration de soi se déroule tout au long de la vie d’une personne.
Le concept ne se limite pas à votre propre développement, mais comprend également des activités formelles et informelles pour développer d’autres personnes dans des rôles tels qu’enseignant , guide , conseiller , manager , coach de vie ou mentor.
Le développement personnel est un terme souvent utilisé mais rarement expliqué. Il s’agit d’investir en vous-même afin que vous puissiez vous gérer efficacement, indépendamment de ce que la vie pourrait mettre en travers de votre chemin. Il vous permet d’être proactif. Plutôt que d’attendre que de bonnes choses arrivent.
Bien sûr, vous ne pouvez pas toujours atteindre votre objectif, mais vous vivrez une vie plus riche et plus gratifiante lorsque vous vous engagez à poursuivre vos propres objectifs.
La croissance personnelle ou l’art de mieux se connaître, de mieux utiliser ses talents parfois cachés et booster sa qualité de vie en réalisant ses réelles aspirations…
Cela passe par une véritable connaissance de soi-même. Il est bien souvent difficile de s’éloigner de notre routine tout simplement parce que nous n’avons pas appris qu’il existait une autre façon de vivre.
Instants Présents vous aide à identifier les compétences dont vous avez besoin, de fixer des objectifs qui peuvent améliorer votre qualité de vie, votre bien-être, augmenter votre confiance ainsi que votre estime de soi et vous conduire à une vie plus épanouissante.
À quoi sert le développement personnel ?
L’objectif de cette démarche, de manière rationnelle, est d’atteindre un état de bien-être quelles que soient les situations professionnelles, personnelles, ou même financières que vous pourriez rencontrer.
C’est avant tout, apprendre à s’apprivoiser, à vivre en harmonie avec soi même et à grandir… Adopter des techniques d’épanouissement personnel nous aide à mieux vivre, à nous sentir bien, à comprendre qui l’on est…
Comprendre qui nous sommes vraiment, passe par la connaissance de nos points forts et nos points faibles.
L’acceptation est le point de départ de toute démarche de développement personnel.
La psychologie humaniste
Au début du XXe siècle, la psychologie américaine était dominée par le comportementalisme et la psychanalyse. Cependant, certains psychologues étaient mal à l’aise avec ce qu’ils considéraient comme des perspectives limitées ayant une telle influence sur le terrain. Ils se sont opposés au pessimisme et au déterminisme de Freud (qui croyait que toutes les actions étaient motivées par l’inconscient). Ils n’aimaient pas non plus le réductionnisme, ou la nature simplificatrice, du comportementalisme.
Le comportementalisme est également déterministe dans son essence, car il considère le comportement humain comme entièrement déterminé par une combinaison de génétique et d’environnement. Certains psychologues ont commencé à se forger leurs propres idées qui mettaient l’accent sur le contrôle personnel, l’intentionnalité et une véritable prédisposition au «bien», aussi importantes pour notre concept de soi et notre comportement.
L’ Humanisme est une perspective en psychologie qui met l’accent sur le potentiel de bien qui est inné pour tous les humains. Abraham Maslow et Carl Rogers sont deux des partisans les plus connus.
Abraham Maslow (1908-1970) était un psychologue américain qui est surtout connu pour proposer une hiérarchie des besoins humains en matière de motivation des comportements.
La pyramide de Maslow
Quel que soit le but recherché (estime de soi, bien-être…) qu’il soit personnel ou professionnel, le résultat que nous attendons tous est d’être heureux, d’accéder au bonheur.
Pour y parvenir, il est essentiel de connaître nos besoins et d’y répondre.
Nous sommes responsables de notre vie et il nous incombe de la prendre en mains. Nous devons nous écouter, croire en nous et en notre capacité à réaliser des choses incroyables pour répondre à nos propres besoins.
Nos émotions nous aident dans ce cheminement. Nous devons les écouter, les décrypter et les analyser pour faire nos choix en cohérence.
Derrière la colère se cache le non respect d’une de vos valeurs, derrière la tristesse se cache un manque, derrière la peur se cache un sentiment de danger, un besoin de sécurité et derrière la joie se cache un sentiment de satisfaction. C’est ce sentiment qui nous permet d’identifier ce qui importe vraiment pour nous…
Selon le psychologue Abraham Harold Maslow, principal représentant de la psychologie humaniste et trans-personnelle, l’homme peut s’accomplir uniquement s’il satisfait tous ses besoins antérieurs selon une hiérarchie définie et représentée dans la pyramide suivante.
La pyramide de Maslow et la hiérarchie des besoins
Le besoin de s’accomplir se trouve au sommet des aspirations humaines. Il consiste à sortir d’une condition purement matérielle pour atteindre l’épanouissement.
Pourquoi s’intéresser à la croissance personnelle ?
L’idée du développement personnel ne m’a jamais vraiment traversé l’esprit avant de démarrer ce blog. Bien sûr j’en avais entendu parler, lu quelques articles aux détours de mes pérégrinations sur la toile mais ma vie n’était pas si horrible…mais elle n’était pas géniale non plus.
Ma conviction était que je n’étais pas, en grande partie, aux commandes directes de ma vie. Bien sûr, je savais que je pouvais faire des choses pour changer certains domaines de ma vie, mais je pensais que je suivais le courant et que j’allais là où le flux m’emmenait que ce soit bien ou mal.
Au cours de cette période de ma vie je pensais que cela était réservé à des personnes plus âgées voir “étranges” pour être honnête. Un jour, je suis tombé sur un article visant à se fixer des objectifs pour atteindre le succès.
Peut-être que si j’appliquais un effort conscient, je pouvais changer les choses dans vie. Mon bien-être était devenu ma priorité.
Avec certains techniques et autres stratégies, je pourrais être capable de m’améliorer en tant que personne, devenir plus performant.
Lentement mais sûrement, j’ai pu constater des changements dans ma vie. J’ai donc continué mes lectures pour acquérir le courage nécessaire pour faire face aux choses qui me faisaient peur, créer une certaine rigueur là où il y avait de la paresse. Je suis allé chercher la connaissance là où il y avait l’ignorance. J’ai pu créer de l’espoir et de la force où il y n’y avait que faiblesse et dépression.
Je n’ai jamais eu de moment où je devais absolument changer, je n’ai jamais été particulièrement malheureux, pas plus ni moins qu’une autre personne. Pourtant, d’après les différentes histoires personnelles que j’ai pu lire ou entendre, la plupart des personnes avaient connues un moment où elles ont senti qu’elles avaient touché “le fond”.
Cette prise de conscience leur a donné le moment dont elles avaient besoin pour amorcer d’énormes changements dans leur vie.
Pour beaucoup d’entre nous, nous n’avons jamais ce moment dans notre vie où nous nous détachons de notre cadre de pensée et décidons d’appliquer un effort conscient pour changer nos vies.
Nous menons notre vie sans jamais ressentir la douleur aiguë que nous ressentons lorsque nous devons changer, au contraire, nous apprenons à vivre avec cette douleur d’une vie inaccomplie.
Pensez au développement personnel, ou à l’épanouissement personnel, comme un investissement que vous faites en vous-même. Si vous mettez une centaine d’euros sur un compte bancaire chaque mois dès que vous commencez à travailler, vous pourrez bénéficier de cet investissement quand vous en aurez besoin.
Le développement personnel fonctionne exactement de la même manière. Investir un peu de votre temps, argent et énergie en vous-même, vous donnera, à terme, plus de courage, de discipline et au bout du compte, une vie meilleure.
Chaque investissement que vous faites augmente les retours que vous pourrez espérer. Investir dans votre santé augmente votre énergie, cette même énergie que vous pouvez appliquer à vos relations personnelles. Investir du temps dans l’amélioration de votre situation financière vous donne plus d’argent pour vous aider dans vos relations personnelles ou financer l’achat d’un abonnement dans une salle de sport ou l’achat d’un appareil de remise en forme…
Plus important encore, chacun de ces investissements vous apporte une sorte d’autodiscipline, de la motivation, du courage et outils et techniques rendant l’amélioration d’autres domaines plus facile.
Par où commencer ?
La première étape pourrait être de visiter ce blog dans temps en temps. Je vais essayer de le mettre à jour régulièrement avec du contenu gratuit, des techniques, des outils et des concepts que j’ai pu trouver utile dans ma propre vie.
Il y a beaucoup de ressources consacrées au développement personnel sur Internet, ne vous en privez pas…
Progresser sur cette voie
Pour progresser sur la voie du de l’épanouissement personnelle, vous devez avoir un objectif clair, une ambition qui va vous permettre d’avancer même lorsque les temps sont durs. Se fixer des objectifs à long et à court terme va donner plus de sens à votre vie. Une autre chose que vous devez retenir, c’est que vous n’êtes pas seul sur cette route. Croyez-moi, vous n’êtes pas la première personne à se demander comment vivre une vie meilleure.
N’ayez jamais peur de poser des questions sur la façon d’améliorer votre vie. De nombreuses personnes ont embrassé cette voie avant vous, vous pouvez entrer en contact avec eux, partager des idées ou au moins lire leurs livres. Quoi que vous fassiez, vous ne devez pas vous laissez entraîner dans la poursuite de vos objectifs et oublier de vivre dans le présent. Il est important de ne jamais s’asseoir sur le banc de touche de la vie.
Un autre aspect important de l’amélioration de soi est que vous ne devez jamais négliger de prendre soin de votre corps. Rappelez-vous que le corps est le temple de votre âme et si vous voulez faire une réelle croissance émotionnelle et spirituelle, vous devez avoir la santé pour le faire dans de bonnes conditions.
Le plus grand obstacle au développement personnel
Qu’est-ce qui se dresse entre la personne que vous êtes maintenant et la prochaine version de vous-mêmes ?
N’avez-vous jamais pensé qu’il pourrait y avoir une sorte de force invisible sous-jacente conçue pour ralentir vos progrès ? Si cela peut faire sourire, c’est une hypothèse tout à fait raisonnable, et voici pourquoi.
S’il n’y avait pas une telle force, le développement personnel serait alors facile. Évidemment, il ne serait pas devenu une industrie de plusieurs milliards d’euros. Et l’existence même de cette industrie signifie que des millions de personnes trouvent qu’il est difficile d’apporter des changements significatifs dans leurs vies.
Pourquoi peu de personne s’y mettent vraiment ?
Pourquoi la croissance personnelle est si difficile ? Quelle est cette force invisible à l’origine de cet obstacle ? Dit simplement, cette force est appelée résistance.
La réalisation de soi, l’amélioration de ses compétences est un processus de changements progressifs. Pas un évènement ponctuel.
Pensez à la résistance comme une sorte d’élastique géant qui essaye de vous tirer en arrière lorsque vous vous aventurez un peu trop loin de là où vous êtes actuellement. Si vous ne pouvez pas le voir, je suis certain que vous avez déjà pu ressentir sa traction.
C’est cette même force qui rend le changement, dans n’importe quel domaine où nous voulons nous améliorer, si difficile. Pourquoi pensez-vous qu’il est si difficile de s’en tenir à une alimentation saine ou faire de l’exercice régulièrement ? Pourquoi est-il si difficile de changer nos habitudes et autres comportements destructeurs ? La liste est interminable mais la réponse est toujours la même : la résistance
D’où vient cette résistance ?
C’est en effet la fameuse question.
D’où vient-elle ?
Avant d’y répondre, il est important de réaliser que ce genre de résistance ne provient pas d’une décision consciente ou d’un schéma de pensée bien défini. Elle ne vient pas non plus d’un manque de désir, un manque de volonté ou de puissance.
En fait, ce type de résistance est relativement imperméable à ces raisons parce qu’elle vient d’un niveau de base de notre subconscient. Cela signifie qu’elle est à l’abri de notre volonté et de la pensée consciente.
La résistance n’est pas une option
La meilleure façon d’expliquer cette “résistance émotionnelle” est de la comparer à un cousin physique. Le corps a un “programme intégré” appelé homéostasie dont le but est de maintenir le statu quo. Voici comment cela nous affecte d’une manière physique.
Disons que vous voulez perdre 20 kilos. Au début, vos efforts donnent de bons résultats et tout pousse à croire que vous allez atteindre votre objectif sans trop de difficulté. Mais pour une raison quelconque, plus vous vous rapprochez de votre objectif, plus l’effort nécessaire pour continuer à perdre du poids est difficile. Pourquoi les 5 derniers kilos nécessitent plus d’effort que les 15 premiers ? C’est l’homéostasie. L’homéostasie est un programme conçu pour résister au changement !
De la même façon vous avez un programme émotionnel que nous pourrions appeler l’homéostasie émotionnelle. Ce programme a les mêmes caractéristiques que l’homéostasie classique.
Pourquoi faire du développement personnel ?
La conscience de soi
Le développement personnel commence par la conscience de soi et une forte estime de soi. Vous apprenez à comprendre qui vous êtes vraiment; vos valeurs , vos croyances et le but que vous souhaitez poursuivre. La véritable réalisation ne peut jamais venir de la poursuite des rêves des autres. Si vous voulez atteindre un bonheur durable, vous devez concevoir votre vie en fonction de qui vous êtes. Ensuite, vous pouvez poursuivre vos propres buts et objectifs.
Lorsque vous poursuivez vos propres objectifs, il y a autant de plaisir à tirer du voyage qu’il y a à en arriver à votre destination. La conscience de soi est la première étape fondamentale du processus d’amélioration.
Chaque jour, vous recevez des informations sur ce que vous voulez de la vie mais si vous n’êtes pas à l’écoute, ces messages passent sans même que vous les remarquiez. Une grande opportunité d’apprentissage et d’auto-amélioration est perdue.
Cela surprendrait certaines personnes d’apprendre combien de personnes je croise et qui me disent qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’elles veulent de la vie.
Vous pourriez vous demander comment ces messages sont livrés. La réponse est qu’ils sont livrés sous la forme de sentiments et de contraste. Chaque jour, vous rencontrez des choses qui vous vont vous sentir mal. Vous n’aimez pas une situation telle qu’elle est actuellement. Imaginez si vous en avez profité pour vous poser des questions telles que:
Si ce n’est pas comme ça que je l’aime; comment est-ce que je voudrais que ce soit ?
Si ce n’est pas ce que je veux; qu’est ce que je veux ?
Si cette situation n’est pas la façon dont je voulais que ce soit; à quoi ressemblerait ma situation idéale ?
Compte tenu de toutes les ressources dont j’avais besoin pour changer cela; quels changements ferais-je ?
Comment me comporterais-je si j’avais cette compétence ? par exemple la confiance
En posant ces questions et, d’autres comme elles, vous saurez ce que vous voulez vraiment de la vie.
Si vous n’êtes pas engagé dans votre propre développement personnel, vous manquez de conscience de soi. Quand vous êtes conscient, vous utilisez le pouvoir du contraste pour déterminer les zones qui vous aideront à améliorer votre vie.
Un sens de la direction
Une fois que vous avez éveillé votre conscience de soi, vous êtes plus clair sur les choses que vous souhaitez accomplir de la vie. L’ accomplissement de soi devient plus facile car la prise de décision devient beaucoup plus facile. Les tâches qui prenaient beaucoup de temps ne sont plus incluses dans votre liste de choses à faire. Vous réalisez maintenant qu’elles ne vous déplacent pas vers vos objectifs et ne sont donc pas dignes de votre temps.
C’est là que beaucoup de gens font une erreur majeure avec leurs objectifs. Ils les voient comme quelque chose de plus que vous ajoutez à votre vie. Vous trouvez le temps de travailler sur vos buts lorsque vous avez fait tout le reste. Lorsque vous définissez des objectifs de cette façon, vous pensez que vous allez rendre votre vie plus grande et meilleure en y ajoutant plus. Ce qui se passe vraiment, c’est que vous vous rendez la vie plus petite en vous surchargeant de choses que vous n’avez pas vraiment besoin de faire.
S’ils sont définis correctement, ils réduisent votre charge de travail et améliorent la qualité de tout ce que vous faites. La vraie magie des objectifs et du développement personnel n’est pas seulement qu’ils vous disent ce que vous devez faire. Tout aussi important, sinon plus; ils vous disent tout ce que vous ne devriez pas faire.
Lorsque vous avez un sens clair de la direction, vous pouvez éliminer tout ce qui ne vous rapproche pas de cette direction. Lorsque vous avez fait cela, vous pouvez utiliser le principe 80/20 pour identifier les choses vitales qui vous emmènent dans cette direction avec la plus grande vitesse et le moins d’effort.
Le développement personnel et le sens de l’orientation vous permettent de passer de la quantité à la qualité.
Faites plus et faites-le mieux.
Même dans vos loisirs, faites plus et investissez-vous plus pleinement dans cela. Donner 100% aux quelques personnes vitales et vous ferez bien mieux que de diviser votre énergie entre trop de tâches et d’activités.
Amélioration de la concentration et de l’efficacité
Avec le développement personnel vient la clarté . Même avec un sens amélioré de la direction, il y aura toujours plusieurs tâches à la recherche de votre attention. Au fur et à mesure de votre cheminement, la hiérarchisation devient beaucoup plus facile. Vous êtes plus clair sur vos buts et vous pouvez rapidement identifier quelle tâche vous donnera le meilleur résultat avec les ressources disponibles à ce moment.
L’amélioration de la concentration et de l’efficacité passe par la connaissance de vos forces.
L’un des plus grands obstacles à la concentration est la distraction. La distraction se produit principalement parce que vous ne voyez pas la grande différence entre les avantages que vous retirerez de l’activité que vous devriez faire et celle avec laquelle vous vous distrayez. Par conséquent, vous travaillez mieux quand il y a un délai imminent, c’est-à-dire que l’avantage de respecter le délai devient beaucoup plus clair et les problèmes causés par la distraction deviennent tout aussi apparents.
Être engagé dans le développement personnel vous aide à devenir plus concentré. Il vous aide à résister aux distractions sans avoir besoin d’avoir des délais imminents. Parce que trop de délais peuvent entraîner trop de pression et de stress. La pression et le stress proviennent également du sentiment d’être parfait.
À chaque étape, il devient plus facile de voir la vraie valeur de chaque activité. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles vous vous concentrez davantage sur votre développement personnel:
L’activité la plus importante se distinguera comme une chose douloureuse, tandis que l’activité avec peu ou pas de valeur sera tout aussi évidente.
Vous commencez également à apprécier les tâches importantes parce que vous pouvez voir ce vers quoi elles conduisent.
Il est plus facile de travailler parce que vous réalisez que vous pouvez toujours améliorer ce que vous avez fait, mais vous ne pouvez jamais améliorer ce qui n’a pas été fait.
Cela vous permet de voir chaque tâche, projet et activité pour leur valeur réelle, ce qui facilite la réalisation de ce que vous devez faire.
Quand vous voyez chaque tâche, projet et activité pour ce qu’elle est, c’est-à-dire une étape d’un voyage continu, vous ressentez moins le désir d’être distrait. Vous voyez aussi l’inutilité du perfectionnisme parce que vous savez que vous et votre travail, vous vous améliorez constamment.
Plus de motivation
Lorsque vous savez ce que vous voulez réaliser, il est plus facile pour vous de voir les avantages d’agir. Même lorsque la tâche à venir n’est pas agréable; Si vous pouvez voir un avantage clair, vous êtes plus motivé pour prendre les mesures nécessaires. Il y a du vrai dans le vieil adage: «Là où il y a une volonté, il y a un moyen» . Avec l’épanouissement personnel, vous développez la volonté nécessaire.
Une fois que vous acceptez que le développement personnel est un voyage continu, vous vous engagez dans ce voyage; vous réalisez que chaque jour vous deviendrez un peu plus clair sur ce que vous voulez. Lorsque vous devenez plus clair sur ce que vous voulez, vous commencez à voir comment l’atteinte de votre objectif va améliorer votre vie. Vous pouvez visualiser les avantages que vous expérimenterez. C’est ce qui construit la volonté d’accomplir l’objectif. C’est de là que vient votre motivation la plus puissante.
L’un des plus grands obstacles à la motivation est la taille écrasante de l’objectif.
Il semble y avoir tellement de choses à faire que vous avez l’impression de ne jamais pouvoir tout faire. Et si vous ne vous sentez pas capable de l’atteindre, comment pouvez-vous être motivé pour le faire ? La réponse est que vous avez vraiment besoin de comprendre la vérité sur les objectifs. Le but final n’est que l’aboutissement d’un processus, vous n’avez donc pas besoin de vous motiver pour cela. Vous avez seulement besoin de suffisamment de motivation pour passer à l’action suivante.
Au fur et à mesure que vous avancez dans votre développement personnel, vous voyez que les vrais objectifs sont les actions que vous devez prendre chaque jour. Vous êtes confiant que chaque action que vous accomplirez vous rapprochera du but final, vous n’avez donc pas besoin de vous en préoccuper. Vous vous concentrez sur ce que vous devez faire ensuite et le faire. Ensuite, vous passez à la tâche suivante. De temps en temps, vous vérifiez les progrès que vous faites mais, la plupart du temps, vous vous concentrez uniquement sur ce que vous devez faire ensuite.
Vous avez rarement besoin d’autant de motivation que vous le pensez. Au lieu de vous motiver pour le grand objectif, vous avez seulement besoin de suffisamment de motivation pour passer à l’étape suivante. Le développement personnel vous permet de voir cela.
Une plus grande résilience
Il y aura des moments difficiles dans la vie. Lorsque ces temps difficiles se produisent, vous devez avoir les compétences et les attributs pour traiter efficacement avec eux. Aucun démarche ne peut empêcher les mauvaises choses de se produire, mais l’amélioration de soi vous aidera à y faire face. Vous aurez plus de confiance, de résilience, de compétences personnelles et interpersonnelles pour faire face à toute éventualité.
Jusqu’à présent, j’ai parlé principalement des aspects positifs associés au développement personnel.
Cependant, il ne peut pas rendre toutes vos expériences de vie positives. Il y aura toujours des moments où de mauvaises choses arrivent.
Plusieurs fois, ces événements se produisent en raison de circonstances indépendantes de votre volonté.
Quand vous comprenez le développement personnel, vous apprenez que vous pouvez changer n’importe quelle circonstance dans votre vie. Si vous ne pouvez pas changer les circonstances, vous pouvez changer votre attitude envers l’expérience qui la rend moins désagréable. Sachant tout cela vous permet de rester calme, composé et en contrôle en cas de crise. Vous pouvez ensuite déterminer le meilleur plan d’action à prendre. Cela vous permet de minimiser les dommages causés par l’expérience négative.
Le développement personnel ne consiste pas seulement à améliorer votre vie en vous aidant à être, à faire et à avoir plus de ce que vous voulez. Il améliore votre vie en vous aidant à mieux gérer les expériences négatives.
Des relations plus satisfaisantes
Les relations sont une épée à double tranchant. Ils vous soulèvent ou vous traînent vers le bas. Lorsque vous vous améliorez, vous êtes mieux à même de voir quelles relations valent la peine d’investir votre temps et celles que vous devez relâchées. Vous développez également les compétences pour tirer le meilleur parti des relations qui ont le plus d’impact positif sur votre vie.
Lorsque vous ne pensez pas à votre développement, vous ne réfléchissez pas à la valeur de vos relations. Vous prenez juste les relations comme elles viennent. Vous vous retrouvez avec des amis qui sont devenus amis parce que vous avez passé du temps les uns avec les autres. Vous n’êtes pas devenus amis parce que vous vous aidez les uns les autres à être de meilleures personnes; être les gens que vous voulez être. Vous ne choisiriez pas votre partenaire de vie de cette façon parce que vous comprenez l’importance d’être avec quelqu’un qui vous convient. Les amitiés devraient être choisies de la même manière.
Bien sûr, vous devriez être amical avec tout le monde, si possible. Mais être amical et être amis ne sont pas la même chose. Si vous êtes amical avec quelqu’un, vous passez du temps avec eux quand vous les croisez. Si vous êtes amis avec quelqu’un, vous prenez le temps pour eux et, vous êtes prêt à faire tout votre possible pour les aider, si vous le pouvez. Vous vous souciez vraiment d’eux et leur bien-être est important pour vous.
Une grande partie du stress dans la vie vient de ne pas faire la distinction entre ceux avec qui vous êtes amis et ceux avec qui vous êtes amical. Vous finissez par donner trop de temps aux mauvaises personnes et, pas assez de temps à ceux que vous devriez donner votre temps aussi.
Lorsque votre développement est important pour vous, vous vous assurez que vos amitiés sont mutuellement bénéfiques, permettant aux deux personnes d’être le meilleur possible. Vous donnez autant de temps que possible à votre famille, vos amis et vos proches. Ensuite, vous essayez d’être amical avec tout le monde.
Une meilleure estime de soi
Même si les deux choses sont différentes, confiance en soi et estime de soi sont très étroitement liées sans que l’une soit plus importante que l’autre.
A vrai dire, elles sont complémentaires.
Si vous manquez de confiance, cela nuira à votre estime de soi. La confiance se gagne en prenant des mesures qui conduisent à des résultats positifs. Vos succès vous donneront des raisons de croire en vous et cela va construire l’estime de soi.
L’importance de l’amélioration de soi et du développement personnel
Les gens accordent une grande valeur à l’éducation, jusqu’à un certain point. Cependant, beaucoup de gens cessent de chercher activement à apprendre, à développer et à développer différents domaines de leur vie et leurs intérêts lorsqu’ils obtiennent leur diplôme et entrent sur le marché du travail.
Pourtant, ceux qui réussissent le mieux ne cessent jamais d’apprendre et je ne parle pas seulement de formation continue ou d’études. L’amélioration de soi et la croissance personnelle sont une partie importante et très précieuse de votre vie en général.
La croissance personnelle est-elle vraiment importante ?
Investir dans votre épanouissement peut sembler une perte de temps ou, à tout le moins, un luxe. C’est une chose que vous arrivez à faire lorsque vous avez beaucoup de temps “à perdre”
Ce que vous voyez chez les personnes les plus performantes, cependant, est qu’elles prennent le temps de leur développement et de leur croissance personnels.
Le développement personnelle est un processus qui vous permet de vous comprendre et de vous pousser à atteindre votre plus haut potentiel.
Cela signifie que vous devez toujours vous demander qui vous êtes en train de devenir et comment vous comptez vous y rendre. Cela peut impliquer de travailler sur de nouvelles habitudes et de nouveaux loisirs, de développer de nouvelles compétences et de mettre en pratique de nouvelles stratégies pour atteindre vos objectifs. Bien que ce développement commence de manière très personnelle, il rayonne vers l’extérieur et touche tous les aspects de votre vie, y compris votre croissance professionnelle et professionnelle .
Comment en tirer le meilleur parti ?
Travailler sur l’épanouissement personnel peut signifier beaucoup de choses, que ce soit en prenant un cours, en lisant un livre, en adoptant de nouvelles habitudes tout au long de la journée ou en fonction de vos besoins. Cependant, il faut commencer par définir vos objectifs. Passez en revue vos objectifs écrits et posez-vous les questions difficiles pour savoir si vous les atteignez ou non dans tous les domaines de votre vie. Ensuite, déterminez ce que vous devez faire pour y arriver.
La croissance personnelle et l’amélioration de soi constituent une part importante du succès dans votre vie dans son ensemble.
Votre cheminement vers le développement personnel commence à partir du moment où vous modifiez votre vision limitative de vous-même.
Il y a tellement de choses que vous pouvez faire. Vous êtes plus que de la poussière au vent. Vous êtes ici pour marquer votre existence, pour toucher la vie des autres – vous avez juste besoin de savoir comment.
Les piliers du développement personnel
Les piliers du développement personnel reposent sur des principes fondamentaux qui vous aident à cultiver une croissance personnelle significative et durable. Ces piliers fournissent un cadre solide pour évoluer vers une vie plus épanouissante et satisfaisante.
La Connaissance de Soi : Comprendre vos valeurs, vos passions, vos forces et vos faiblesses est le point de départ du développement personnel. Cette conscience accrue de vous-même vous permet de fixer des objectifs alignés sur vos aspirations profondes et de prendre des décisions éclairées.
La Croissance Continue : Le développement personnel repose sur la recherche constante d’amélioration. Cultivez une mentalité de croissance en cherchant activement de nouvelles compétences, en relevant des défis et en apprenant de vos expériences, qu’elles soient positives ou négatives.
La Gestion des Émotions : La compréhension et la régulation de vos émotions sont essentielles pour maintenir un bien-être émotionnel. Apprenez à reconnaître vos émotions, à les exprimer de manière saine et à développer des mécanismes de gestion du stress.
L’Établissement d’Objectifs : Fixer des objectifs clairs et réalisables vous donne une direction et un sentiment d’accomplissement. Assurez-vous que vos objectifs soient spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (critères SMART).
La Confiance en Soi : La confiance en vous est la base de votre capacité à relever des défis et à saisir des opportunités. Cela implique de reconnaître vos réalisations, d’accepter vos imperfections et de travailler sur l’amour-propre.
Les Relations Positives : Votre entourage influence votre développement personnel. Entourez-vous de personnes positives, encourageantes et qui partagent vos valeurs. Cultivez des relations significatives qui vous soutiennent dans votre parcours.
La Gestion du Temps et de l’Énergie : Apprenez à gérer votre temps de manière efficace et à prioriser les activités qui contribuent réellement à votre développement. Équilibrez vos engagements pour éviter l’épuisement.
La Santé Globale : Votre bien-être physique, mental et émotionnel est interconnecté. Prenez soin de votre corps grâce à une alimentation équilibrée, de l’exercice régulier et suffisamment de repos.
La Resilience : Face aux revers et aux échecs, développez une attitude de résilience. Apprenez à rebondir, à tirer des leçons de l’adversité et à vous adapter aux changements.
En combinant ces piliers, vous créez un fondement solide pour votre développement personnel. Chacun de ces aspects contribue à votre croissance holistique, en vous permettant d’atteindre un épanouissement durable dans tous les domaines de votre vie.
Les meilleurs livres de développement personnel
Bien sûr, voici quelques suggestions de livres qui sont largement reconnus pour leur contribution au développement personnel :
« Le Pouvoir du Moment Présent » par Eckhart Tolle : Ce livre explore la philosophie de vivre dans le moment présent et offre des perspectives sur la façon de se libérer des pensées négatives et de trouver la paix intérieure.
« Les 7 Habitudes de Ceux qui Réussissent Tout ce qu’Ils Entreprendrent » par Stephen R. Covey : Covey explore sept habitudes clés qui peuvent aider les individus à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels en équilibrant l’efficacité et le bien-être.
« L’Alchimiste » par Paulo Coelho : Ce roman inspirant suit le voyage d’un berger en quête de son « Légendaire Personnel », offrant des leçons sur la poursuite de nos rêves et sur la signification de la vie.
« L’Art Subtil de s’En Foutre » par Mark Manson : Manson propose une perspective rafraîchissante sur la positivité et la croissance personnelle en se concentrant sur ce qui compte vraiment et en lâchant prise sur ce qui ne l’est pas.
« Père Riche, Père Pauvre » par Robert T. Kiyosaki : L’auteur partage des leçons sur l’éducation financière et la création de richesse, remettant en question les croyances courantes sur l’argent et l’investissement.
« L’Homme Le Plus Riche de Babylone » par George S. Clason : À travers des récits de la Babylone ancienne, ce livre offre des principes financiers intemporels et des conseils pour gérer l’argent et créer de la richesse.
« La Magie de Voir Grand » par David J. Schwartz : Schwartz explore comment la pensée positive et la visualisation peuvent influencer le succès et la réalisation des objectifs personnels et professionnels.
« Pensez et Devenez Riche » par Napoleon Hill : Un classique du développement personnel, ce livre examine le rôle de la pensée positive, de la foi et de la persévérance dans la réalisation de la richesse et du succès.
« L’Éveil de votre Puissance Intérieure » par Anthony Robbins : Robbins propose des techniques pour surmonter les obstacles mentaux et émotionnels, et pour atteindre un niveau supérieur de performance et de succès.
« Le Secret » par Rhonda Byrne : Ce livre explore le concept de la loi de l’attraction et comment la pensée positive peut influencer la réalité personnelle et les objectifs de vie.
Ces livres offrent une gamme de perspectives et d’enseignements sur le développement personnel, la croissance personnelle, la réussite et le bien-être. Chacun d’entre eux peut contribuer à élargir votre compréhension de vous-même et du monde qui vous entoure, vous aidant ainsi à poursuivre votre propre cheminement vers une vie plus épanouissante.
Trouver sa voie
Trouver sa voie dans la vie est une quête profonde et personnelle qui nécessite une réflexion approfondie et une exploration de soi. Voici quelques étapes à considérer pour vous guider dans cette recherche significative :
1. Se Connaitre Profondément : Commencez par une introspection honnête. Identifiez vos passions, vos intérêts, vos forces et vos valeurs. Réfléchissez aux moments où vous vous sentiez le plus épanoui et engagez-vous dans des activités qui vous apportent du bonheur et de la satisfaction.
2. Identifier les Compétences : Faites l’inventaire de vos compétences et de vos talents. Pensez à ce que vous faites naturellement bien et à ce qui vous distingue des autres. Ces compétences pourraient être le point de départ pour découvrir des domaines qui vous correspondent.
3. Explorer les Possibilités : Gardez l’esprit ouvert et explorez différentes avenues. Lisez des livres, suivez des cours en ligne, participez à des ateliers et discutez avec des personnes qui exercent des métiers ou des activités qui vous intriguent.
4. Prendre des Risques Calculés : La recherche de sa voie peut impliquer des changements audacieux. Soyez prêt à sortir de votre zone de confort et à prendre des risques calculés pour explorer de nouvelles opportunités. Cela pourrait signifier changer de carrière, démarrer un projet indépendant ou entreprendre des études supplémentaires.
5. Écouter son Intuition : Votre intuition peut être un guide précieux dans la recherche de votre voie. Écoutez vos instincts et faites confiance à votre ressenti face aux différentes options qui s’offrent à vous.
6. Se Fixer des Objectifs : Établissez des objectifs clairs et spécifiques pour votre recherche de voie. Ces objectifs peuvent être à court terme, comme acquérir de nouvelles compétences, ou à long terme, comme atteindre un certain niveau de réussite dans un domaine donné.
7. Apprendre de l’Échec : Les erreurs et les échecs font partie intégrante de la recherche de sa voie. Ne craignez pas les revers, car ils offrent des opportunités d’apprentissage précieuses et peuvent vous guider vers de meilleures décisions à l’avenir.
8. Solliciter des Avis : Parlez à des mentors, des amis proches et des professionnels de confiance pour obtenir des conseils et des points de vue externes. Leurs perspectives peuvent vous aider à éclairer vos choix et à vous apporter des insights pertinents.
9. Être Patient et Persévérant : Trouver sa voie peut prendre du temps. Soyez patient et persévérez dans votre quête, même si cela signifie des ajustements en cours de route.
10. S’Engager en Continu : Une fois que vous avez identifié une voie qui résonne avec vous, continuez à vous engager envers votre développement dans ce domaine. La croissance et l’amélioration constantes sont essentielles pour réussir dans n’importe quelle voie.
Rappelez-vous que le processus de trouver sa voie est unique pour chaque individu. Il n’y a pas de formule magique, mais avec de la réflexion, de l’exploration et de la détermination, vous pouvez découvrir une voie qui vous inspire et qui vous permet de réaliser votre plein potentiel.
Les besoins d’estime de soi
Les besoins d’estime de soi sont des éléments cruciaux pour le bien-être émotionnel et le développement personnel. Ils sont liés à la façon dont nous percevons notre propre valeur, notre confiance en nous et notre estime de nous-mêmes. Deux besoins fondamentaux d’estime de soi sont souvent mis en avant : le besoin d’estime de soi et le besoin de reconnaissance des autres.
1. Le Besoin d’Estime de Soi : Ce besoin concerne la manière dont nous nous percevons en tant qu’individus. Il englobe notre propre évaluation de nos compétences, de nos caractéristiques et de nos accomplissements. Cultiver une estime de soi positive signifie reconnaître nos forces, accepter nos faiblesses et être satisfait de qui nous sommes en tant que personne. Le développement de cette estime de soi interne repose sur des pratiques telles que l’auto-compassion, la réflexion positive sur nos réalisations et l’acceptation de nos imperfections.
2. Le Besoin de Reconnaissance des Autres : Bien que l’estime de soi provienne principalement de l’intérieur, la reconnaissance et l’approbation des autres peuvent également jouer un rôle important dans le maintien d’une estime de soi saine. Nous sommes des êtres sociaux, et le soutien, les encouragements et les éloges de notre entourage peuvent renforcer notre confiance en nous et notre sentiment de valeur. Cependant, il est important de ne pas devenir dépendant de la validation externe, car cela peut rendre fragile l’estime de soi.
Ces besoins d’estime de soi sont interconnectés et peuvent avoir un impact profond sur notre bien-être mental et émotionnel. Lorsqu’ils sont satisfaits de manière équilibrée, ils contribuent à une estime de soi solide et résiliente. Cependant, des déséquilibres peuvent également se produire. Par exemple, une dépendance excessive à la reconnaissance des autres peut rendre une personne vulnérable à l’instabilité émotionnelle dès que cette reconnaissance diminue. De même, une estime de soi interne insuffisante peut entraîner des sentiments d’insécurité et d’incapacité à naviguer efficacement dans la vie quotidienne.
Cultiver une estime de soi équilibrée et robuste implique de travailler sur les deux aspects. Il est important de développer une vision positive de soi-même, de se fixer des objectifs réalisables, d’accepter les erreurs comme des occasions d’apprentissage et de rechercher un équilibre entre la satisfaction personnelle et la reconnaissance externe. En mettant l’accent sur ces besoins d’estime de soi, vous pouvez renforcer votre confiance en vous, améliorer vos relations et vous épanouir dans tous les domaines de votre vie.
Gestion du stress et moment présent
La gestion du stress et la pratique du moment présent sont des éléments étroitement liés dans le domaine du développement personnel. Adopter une approche consciente et présente de la vie peut être extrêmement bénéfique pour atténuer le stress et améliorer votre bien-être émotionnel. Voici comment ces deux concepts interagissent :
Gestion du Stress: Le stress est une réaction naturelle du corps à des situations perçues comme menaçantes ou exigeantes. Une exposition prolongée au stress peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et physique. La gestion du stress implique l’adoption de techniques et d’attitudes pour réduire ses effets négatifs. Cela peut inclure la pratique de la relaxation, de la respiration profonde, de l’exercice régulier, de la gestion du temps, de la communication efficace et de la recherche de soutien social.
Pratique du Moment Présent : Être dans le moment présent signifie être pleinement conscient de ce qui se passe ici et maintenant, sans être encombré par les préoccupations passées ou les inquiétudes futures. La pratique de la pleine conscience (mindfulness) est un outil clé pour cultiver cette présence. En vous concentrant sur le moment actuel, vous pouvez réduire le stress associé à la rumination sur le passé ou l’anticipation du futur.
Interconnexion : La pratique du moment présent peut grandement contribuer à la gestion du stress. Lorsque vous êtes pleinement immergé dans le moment, vous réduisez la place pour les pensées anxieuses et les soucis. La pleine conscience vous permet de reconnaître et de laisser aller les pensées négatives sans vous y attacher. De plus, en étant pleinement présent dans vos activités quotidiennes, vous pouvez les aborder avec une plus grande concentration et une meilleure efficacité, ce qui peut réduire le sentiment de surcharge et de stress.
Intégrer la pleine conscience dans votre routine quotidienne peut vous aider à mieux gérer le stress en vous offrant un refuge calme dans le tourbillon de la vie moderne. En pratiquant régulièrement la pleine conscience, vous développez la capacité de vous recentrer rapidement et de faire face aux défis avec plus de calme et de clarté.
Cependant, il est important de noter que la gestion du stress peut également nécessiter d’autres approches et outils en fonction de la gravité et de la cause du stress. Si le stress devient accablant, il peut être utile de consulter un professionnel de la santé mentale pour obtenir un soutien supplémentaire.
Le développement personnel pour améliorer votre vie
Améliorer sa vie à travers le développement personnel repose sur l’adoption de principes clés qui favorisent la croissance, la confiance en soi et le bien-être. Voici cinq principes essentiels à considérer :
1. La Connaissance de Soi : Prenez le temps de vous comprendre en profondeur. Identifiez vos valeurs, vos passions, vos forces et vos faiblesses. Cette introspection vous permettra de fixer des objectifs alignés sur vos aspirations et de prendre des décisions en accord avec votre authenticité.
2. La Pensée Positive : Cultivez une mentalité positive en remplaçant les pensées négatives par des pensées constructives. Transformez les obstacles en opportunités d’apprentissage et pratiquez la gratitude pour renforcer votre bien-être émotionnel.
3. La Gestion du Temps et des Priorités : Apprenez à gérer efficacement votre temps en établissant des priorités. Créez un équilibre entre vos responsabilités personnelles et professionnelles, en consacrant du temps à ce qui est vraiment important pour vous.
4. La Communication et les Relations : Travaillez sur vos compétences en communication pour établir des relations positives et significatives. Écoutez activement, exprimez-vous clairement et résolvez les conflits de manière constructive, afin de créer un environnement relationnel sain.
5. La Croissance Continue : Adoptez une mentalité de croissance en poursuivant constamment l’apprentissage. Développez de nouvelles compétences, explorez de nouveaux sujets et sortez de votre zone de confort pour évoluer en tant qu’individu.
En intégrant ces principes dans votre vie quotidienne, vous pouvez progressivement créer un chemin vers une meilleure version de vous-même.
Le développement personnel est un voyage continu, donc soyez patient avec vous-même et célébrez vos progrès. Chaque petit pas que vous prenez dans la direction de l’amélioration personnelle contribue à façonner une vie plus épanouissante et satisfaisante.
Guide pratique pour mieux vous connaître et apprendre à changer
Découvrir qui vous êtes vraiment et créer des changements positifs dans votre vie nécessite un engagement envers l’auto-réflexion et l’action ciblée. Voici un guide pratique pour vous aider à mieux vous connaître et à entreprendre des changements significatifs :
Étape 1 : L’Auto-Réflexion
1. Tenez un Journal : Prenez l’habitude d’écrire régulièrement vos pensées, vos émotions, vos expériences et vos objectifs. Cela peut vous aider à vous connecter avec vos sentiments intérieurs et à mieux comprendre vos motivations.
2. Posez-vous des Questions Profondes : Prenez le temps de réfléchir à des questions telles que : Quelles sont mes valeurs les plus importantes ? Quels sont mes rêves et aspirations ? Quelles sont mes plus grandes forces et faiblesses ?
3.Explorez vos Expériences Passées : Analysez vos succès, vos échecs et vos moments de croissance. Identifiez les leçons que vous avez apprises et comment elles ont contribué à votre développement.
Étape 2 : L’Auto-Évaluation
1. Évaluez vos Compétences : Identifiez les compétences que vous possédez et celles que vous aimeriez développer. Cela peut vous aider à fixer des objectifs de croissance personnelle.
2. Analysez vos Relations : Examinez les personnes avec lesquelles vous passez du temps et évaluez si ces relations sont positives et bénéfiques pour votre développement.
Étape 3 : Fixer des Objectifs de Changement
1. Déterminez vos Objectifs : Sur la base de vos réflexions et évaluations, fixez des objectifs clairs et réalisables. Assurez-vous qu’ils soient spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (critères SMART).
2. Planifiez les Étapes : Décomposez vos objectifs en étapes plus petites et gérables. Cela rendra le processus de changement plus réalisable et moins intimidant.
Étape 4 : Mettre en Œuvre les Changements
1. Pratiquez la Pleine Conscience : Intégrez la pleine conscience dans votre vie quotidienne en vous concentrant sur le moment présent. Cela vous aidera à prendre des décisions plus intentionnelles et à vivre avec plus de présence.
2. Prenez des Mesures Constantes : Chaque jour, engagez-vous dans des actions alignées sur vos objectifs de changement. Cela peut être aussi simple que de consacrer un temps défini à l’apprentissage d’une nouvelle compétence.
Étape 5 : L’Adaptation et l’Évolution
1. Soyez Flexible : Restez ouvert à l’adaptation de vos objectifs et de votre plan en fonction de ce que vous apprenez en cours de route.
2. Célébrez les Progrès : Reconnaître et célébrer les petits succès renforce votre motivation et votre engagement envers le changement.
Rappelez-vous que le développement personnel est un voyage continu. Soyez patient avec vous-même et reconnaissez que le changement prend du temps.
Après les avoir reçus en cadeau de Noël, j’ai dévoré les livres plein de bonheur de Florence Servan-Schreiber, 3 kifs par jour et Power Patate… je m’en suis mordu les doigts de ne pas les avoir ouverts avant.
J’avais assisté y a quelques temps maintenant à une de ses conférence sur le bonheur. L’ambiance était au rendez-vous et rien que son entrée en scène valait le détour : rendez-vous compte, elle portait une cape de super-héroïne ! Entre carte patate, éclats de rire et confidence, moi aussi j’ai bien kiffé. J’ai tout de même pris le temps de retenir pour vous 5 perles de sagesse offertes par la fabuleuse Florence : partager et offrir ce qui fait du bien, c’est ma façon à moi d’être heureuse !
Leçon de bonheur n°1 : le bonheur ne s’oppose pas au malheur.
Bonheur et malheur co-existent et il est vain de rechercher un bonheur parfait et sans taches (spoiler : ça n’existe pas). Il se passe des événements autour de nous auxquels nous ne pouvons rien : un accident, une maladie grave, le décès d’un proche… et parfois tout cela en même temps. Dans les temps de malheur, la tristesse, la colère, le désespoir sont bien présents et démontrent toute la rage de vivre qui existe au fond de nos cœurs et le sentiment d’injustice que nous ressentons : pourquoi nous ? pourquoi ça ? pourquoi maintenant ?
Dans cette dynamique, le bonheur est là, lui aussi. Comme but, comme objectif, il nous interroge sur le sens que nous voulons donner à ces malheurs qui nous frappent et sur la façon dont nous l’intégrons à nos expériences passées. Le bonheur, quand nous sommes au fond du trou c’est de pouvoir se demander « comment m’en sortir ? Comment guérir ? »
En revanche, il existe une zone délicate, la zone grise de l’indifférence confortable et apathique. C’est une zone de dépression, profonde ou non, où le moindre effort est vécu comme un obstacle infranchissable et où il est plus simple de se laisser lentement glisser. Plus rien ne nous touche, les émotions sont anesthésiées et le monde s’affadit. Voilà le principal opposant au bonheur et à la vie.
Ressentir pleinement que nous sommes vivant•e•s, c’est faire l’expérience de tout ce qui peut constituer notre vie, dans les émotions négatives comme positives. C’est embrasser nos émotions sans les juger, c’est s’autoriser à ne pas être parfait•e mais bien perfectible : être entièrement humain•e.
Leçon de bonheur n°2 : nous sommes responsables de notre bonheur.
Celles et ceux d’entre vous qui ont lu les livres de Florence connaissent la recette du bonheur : la génétique compte pour 50%, les conditions extérieures pour 10% et… nous-mêmes pour 40% !
Je vous laisse feuilleter les ouvrages pour débusquer les expériences scientifiques qui ont mené à ces chiffres mais j’aimerais souligner avec vous quelques surprises. D’abord, 10% de bonheur par tout ce qui peut se produire dans nos vies et qui ne dépend pas de nous. 10% ? Vraiment ? Alors que je viens de vous écrire juste au-dessus sur le malheur, la dépression et tout ce genre de choses ? En fait oui, car nous sommes pleinement responsables non pas de ce qui se passe autour de nous, mais bien de la façon dont nous y réagissons, dont nous interprétons les événements qui surviennent. Ce sont les fameux 40% !
Il y a là-dessous une affaire de résilience : les gens heureux ne le sont pas parce qu’il leur arrive moins de tuiles mais parce qu’ils•elles tirent les enseignements de leurs malheurs pour rebondir plus vite. Ils•elles expérimentent, ils•elles sont curieux•ses, ils•elles continuent d’avancer.
Leçon de bonheur n°3 : nous pouvons réussir sans (trop) d’efforts
Le rapport avec la réussite ? C’est simple : en nous servant de nos 5 forces principales (notre « trousseau de clefs » ), en en faisant un usage actif, nous empruntons la voie du moindre effort vers nos objectifs. C’est que leur usage nous est si naturel qu’elles en deviennent des sources de plaisir et de bonheur inépuisables ! A l’inverse, quand un projet n’avance pas assez vite, c’est peut-être parce que nous ne mettons pas suffisamment en avant nos forces personnelles. A vous de trouver les vôtres, celles par lesquelles vous (vous) accomplissez !
Leçon de bonheur n°4 : 3 questions de coachs
En revanche, quand nous savons ce qui nous motive au jour le jour, ce n’est pas forcément facile de profiter des avantages de notre caractère. Voyez par exemple, je vous indiquais que mes 5 forces principales sont la capacité d’aimer et d’être aimée – gentillesse et générosité – gratitude – espoir, optimisme et anticipation du futur – curiosité et intérêt accordé au monde. Pas évident hein ?
C’est pourquoi Florence nous a parlé de 3 questions que lui ont posé ses coachs, 3 petites questions de rien du tout et dont les réponses veulent tout dire :
Quand vous sentez-vous vivante ?
Qu’attendez-vous avec impatience ?
De quoi êtes-vous fière ?
Si vous vous sentez vivant•e en accomplissant quelque chose, que vous l’avez anticipé avec enthousiasme et qu’au final, vous en êtes drôlement fier•e, ne cherchez plus. C’est très précisément là où vous avez exprimé ce qui compte pour vous, ce qui est au centre de votre être, ce qui – faut-il le dire ? – vous rend heureux•se. La seule chose à faire maintenant, c’est de recommencer, et souvent !
Leçon de bonheur n°5 : il est possible d’avoir peur du bonheur
C’est un peu paradoxal : qui refuserait d’être pleinement heureux•se ? En fait, plein de monde. Le bonheur est simple : un sourire, une appréciation positive, un remerciement… Mais elle n’est pas facile. Qui trouve le courage de sourire alors que la douleur lui vrille le corps ? Qui trouve le courage d’espérer encore, quand le médecin vient de poser un diagnostic de maladie incurable ? Qui trouve le courage de poser un regard bienveillant sur lui•elle-même quand son passé et/ou la société lui hurlent le contraire ?
J’insiste : le bonheur est simple et difficile à la fois. Être plus heureux•se implique de briser ses chaînes, de sortir des sentiers battus et d’explorer en dehors de notre zone de confort. Changer d’habitudes, modifier ses croyances, choisir la joie à chaque instant demande une force intérieure, un pouvoir personnel que chacun d’entre nous possédons mais que peu utilisent car la peur les retient.
Si nous avons peur, c’est que nous pensons que nous ne sommes pas capables, que nous ne savons pas faire. La bonne nouvelle, la voici : la peur n’est rien d’autre qu’une interprétation de la réalité, qu’il est possible de modifier (je peux vous y aider !). Quand nous abandonnons nos peurs, nous pouvons réellement accomplir nos rêves : Florence vous a-t-elle déjà raconté comment elle a marché sur le feu ?
C’était vraiment une chouette conférence, qui m’a offert l’occasion d’admirer celle qui ouvre le champ des possibles (gratitude !). Florence, en toute bonne copine qu’elle est, nous a confié à la fin de sa conférence les 10 trucs (vrai de vrai !) qui nous rendent heureux•ses :
savourer le moment
ne pas se comparer
ne pas faire de l’argent une priorité
chérir son entourage
kiffer et exercer sa gratitude
cultiver des projets personnels
prendre des initiatives
faire e l’exercice
donner
sourire
Notre vie est constituée de dizaines de millions de micro-moments d’amour envers nous-mêmes, les autres, l’Univers. A chaque instant, vous avez le choix : qu’allez-vous placer dans votre vie maintenant ?
Vous pouvez également retrouver Florence Servan Schreiber sur son site 3 kifs par jours ou visionner sa conférence TEDxParis sur le pouvoir de la gratitude.
Quand vous rêvez qu’il y a un danger, votre corps va réagir comme si l’événement était réel, même si le danger n’est rien de plus qu’une création de l’esprit, de votre esprit.
Malgré le fait que vous êtes en sécurité dans votre lit, votre système nerveux passera en mode « lutte » ou « fuite ». Votre système endocrinien produira une cascade d’hormones de stress, votre rythme cardiaque, votre respiration et votre pression artérielle va augmenter, vous allez transpirer plus et vous pouvez même avoir des nausées. Du point de vue de la réponse physique, il n’y a pas de différence entre la pensée et la réalité. Votre corps étant concerné, l’événement est complètement authentique.
Pourquoi ?
Parce que dans certaines situations, votre psychologie déterminera votre physiologie. Votre corps ne connait pas la différence entre une croyance fondée sur l’imagination et une croyance basée sur des faits.
Il est incroyable de voir comment une seule pensée basé sur une fausse croyance peut créer une telle réponse physiologique. C’est aussi un excellent aperçu de la puissance considérable de la relation corps/esprit.
Pouvez-vous imaginer toutes les applications possibles et les avantages si nous pouvions apprendre à maîtriser consciemment ce potentiel pour produire des résultats physiologiques plus souhaitables, comme la guérison ?
Se libérer de nos croyances limitantes
Il est essentiel de trouver un façon de supprimer tous les blocs inconscients qui nous empêchent d’atteindre notre plein potentiel. Nous sommes tous conditionnés – à un âge très précoce – par nos parents, des enseignants, des pairs, des collègues de travail et par la société de nous conformer à un ensemble de règles sur la façon de vivre… Mais est-ce que ces règles vous servent dans votre meilleur intérêt ? Dans la plupart, sinon la totalité des cas, ce n’est pas le cas.
Vos pensées et ce que vous dites déterminent votre direction ! Réfléchissons deux fois avant de nous plaindre, donnons plus que ce que nous demandons et faisons des choses qui apportent bonheur et joie dans nos vies…
Mon esprit est un jardin, mes pensées les graines; ma récolte sera soit des fleurs, soit des mauvaises herbes – Mel Weldon
Cette année fut probablement l’une des plus difficile que j’ai vécu dans mon entreprise. Non pas parce que quelque chose de terrible est arrivé, mais parce que, pendant un moment, j’étais perdu.
Une des choses dont je suis parfois coupable est d’ignorer mon instinct. Ce qui peut sembler inhabituel vu le site dont je m’occupe. Une sorte de syndrome faites ce que je dis mais pas ce que je fais.
Je me suis laissé emporter par une vision qui n’était pas la mienne, des valeurs qui n’étaient pas les miennes. Je me suis inévitablement retrouvé dans un endroit qui n’était pas pour moi. Au fond, je n’ai jamais arrêté d’aimer ce que je faisais, mais je me suis laisser distraire et mon objectif n’était plus clair.
A un moment, j’ai pris conscience à quel point je me sentais « appauvri ». Je sentais qu’il était temps de prendre du recul pour réfléchir sur ce qui importait vraiment.
Je l’ai fait et j’ai réalisé que je devais prendre des décisions difficiles à prendre. Des décisions que, à l’époque, je voulais vraiment éviter de prendre.
Probablement par facilité, beaucoup d’entre nous se contentent de choix qui nous rendent malheureux. Je sais qu’il y a des moments où le changement semble presque impossible, mais il y a presque toujours quelque chose que nous pouvons faire pour améliorer nos vies si nous arrivons à aller au-delà des obstacles suivants:
Se soucier de ce que les autres pensent
Alors que je passais en revue les options dont je disposais, la seule chose qui comptait le plus pour moi était ma crédibilité. J’essaye d’aider les gens à trouver et créer leur propre chemin dans la vie – comment arriver à comprendre que j’ai perdu mon propre chemin ?
En fin de compte, j’ai accepté que certaines personnes allaient me comprendre et d’autres non. Cela n’avait pas vraiment d’importance, parce que ce que je faisais ne me correspondait plus. La seule responsabilité que je me dois d’avoir est de vous assurer que je fais tout mon possible pour vivre une vie dont je suis fier et qui m’inspire.
« Mieux vaut un mal connu qu’un bien qui reste à connaître »
Nous aimons ce que nous savons. Cela nous maintient dans un environnement confortable. Nous composons même avec les choses qui ne nous plaisent pas car, au moins, elles sont familières.
Il n’y a aucune garantie que vous serez plus heureux lorsque vous faites un changement, mais jusqu’à présent, je peux vous assurer que je n’ai jamais regretté aucun changement que j’ai pu faire. Certaines choses ont marché, d’autres non. Et quand elles n’ont pas marché, je les ai changé à nouveau.
Ne pas savoir ce qu’on veux
C’est une chose que j’entends souvent. C’est normal si vous n’avez pas de passion évidente ou une vision claire de ce que vous voulez de et dans votre vie. Voyez cela comme un signe positif – vous avez une belle toile blanche que vous pouvez peindre comme vous le souhaitez. Commencez simplement par explorer. Quelles sont lees choses que vous aimez ?
Ne pas se sentir capable
Lorsque nous nous comparons aux autres, nous avons tendance à nous concentrer sur nos lacunes plutôt que nos forces. Les autres personnes sont plus intelligentes, plus drôles, plus jolies, plus grandes, plus maigres, plus riches… La liste est sans fin. Il y aura toujours des gens avec des attributs que vous n’avez pas, mais essayez de vous concentrer sur vos points forts et, autant que vous le pouvez, chercher des façons de les faire vivre.
Ne pas avoir l’énergie ou la motivation
Cela nous arrive à tous de temps à autres. La différence entre ceux qui font et ceux qui parlent est tout simplement que ceux qui font…font les choses. Avec ou sans motivation. Souvent, l’énergie et la motivation viennent une fois que nous avons dépassé la procrastination et que nous nous mettons simplement au travail.
Il suffit donc de faire une chose aujourd’hui. Une seule chose et prendre conscience que vous êtes quelqu’un qui avance malgré notre résistance naturelle au changement.
L’une des meilleures façons de connaître le succès est… de connaître le succès. Par cela, je veux dire que le succès dans la réalisation de vos objectifs est en grande partie un produit de l’élan.
Si vous pouvez garder l’élan suffisamment longtemps, vous pouvez atteindre tous les objectifs que vous vous êtes fixés. Construire et maintenir cet élan nécessite souvent un processus graduel de définition et d’atteinte de buts de plus en plus élevés.
C’est là que le concept de micro-objectifs peut vous aider
Les micro-objectifs prennent le concept de «un jour à la fois» et le décomposent encore plus. Les micro-objectifs vous aideront à fixer des objectifs et les atteindre. Ceci, à son tour, vous fournira l’expérience du succès sur une base régulière et continue.
Qu’est-ce qu’un micro-objectif ?
C’est une petite partie, une fraction d’objectif facilement réalisable. Supposons que votre but ultime est d’écrire un livre. C’est une tâche décourageante et difficile à réaliser en un après-midi, une semaine ou même un mois. Donc, vous le divisez en micro-objectifs. Un micro-objectif pourrait être d’écrire un paragraphe dans les 5 prochaines minutes.
C’est quelque chose que vous pouvez faire immédiatement. Votre succès dans la réalisation de ce micro-objectif viendra rapidement, et l’expérience de ce succès vous inspirera pour vous fixer un autre objectif. Peut-être un chapitre demain après-midi. Ou peut-être encore deux paragraphes dans les vingt prochaines minutes. Ces objectifs fractionnaires vous aident à atteindre votre objectif ultime. Cependant, comme ils sont rapidement atteints, ils vous évitent d’être submergés, tout en vous fournissant un retour très positive.
La clé pour atteindre votre objectif ultime est créer des micro-objectifs de bout en bout dans une spirale ascendante. Utilisez ces micro-objectifs pour vous habituer à vous fixer et à atteindre vos objectifs, et à vous déplacer régulièrement dans la direction que vous avez choisie.
Découvrez tous les stratagèmes parfois utilisés par les autres pour nous manipuler, apprenez à les reconnaître, à les éviter, et à les employer vous-mêmes grâce au Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens.
Dans ce livre, les deux auteurs, Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, font la synthèse des recherches académiques sur les mécanismes de l’influence. Ils nous donnent des moyens clairs d’augmenter significativement la probabilité d’obtenir des autres ce que nous voulons.
[Tous les chiffres cités dans le livre et dans cet article s’appuient sur des expériences scientifiques rigoureusement menées et validées par la communauté scientifique]
I. Les pièges de l’activité de décision
a. L’engagement
Le concept de base de la manipulation à retenir s’appelle l’engagement.
Après avoir pris une décision, nous avons tendance à la maintenir et à la reproduire, quand bien-même cette décision n’aurait pas les effets attendus.
L’entêtement du président Johnson dans la guerre du Vietnam est un excellent exemple d’engagement. Il aura fallu attendre un nouveau président pour sortir de cet engagement dans la décision.
Selon que nous sommes engagés ou non dans une décision, notre comportement sera différent. Admettons que nous sommes dans le hall d’un hôtel, et que je vous demande de garder ma valise pendant que je vais aux toilettes. Si un voleur tente de la prendre il y a 95% de chances pour que vous rattrapiez le voleur. Dans la même situation, si je ne vous avais pas demandé de garder ma valise, il n’y aurait eu que 20% de chances seulement pour que vous rattrapiez le voleur [expérience de Moriarty].
En vous demandant explicitement un comportement, et en obtenant votre « oui », je vous ai engagé dans votre décision. Et du coup je vous ai engagé dans votre comportement.
C’est la notion d’effet de gel: nous trouvons les raisons de notre action dans notre acte de décision et pas dans les raisons qui nous ont poussées à décider ainsi. Prendre une décision « gèle » l’univers des possibles pour ne laisser que le chemin en ligne avec la décision prise.
[schema avec plusieurs points et des lignes]
Il nous est donc difficile de revenir sur nos décisions. Beaucoup plus que l’on ne pourrait le croire!
b. L’escalade d’engagement
Un premier engagement dans une décision amène d’autres engagement futurs dans cette décision initiale.
Nous avons tendance à nous accrocher à notre décision initiale, même si cette décision est clairement remise en cause par les faits plus tard.
L’escalade d’engagement peut avoir des conséquences redoutables dans le monde des affaires [expérience de Staw]. Staw avait demandé à ses élèves de se mettre dans la peau d’un chef d’entreprise. Après avoir lu un rapport sur les performances de 2 filiales de l’entreprise, les élèves devaient choisir dans laquelle des 2 filiales ils allaient allouer un fonds exceptionnel. Une fois cette décision prise, on avance le temps de quelques années et on leur redemande de re-choisir entre les 2 filiales.
Mais le rapport de performance cette fois-ci indique clairement que le fonds exceptionnel alloué n’a pas eu les effets escomptés et même que la filiale ayant reçu l’investissement initialement a des performances en baisse.
Hé bien la majorité des élèves ont choisi de réinvestir dans la même filiale que la première fois, malgré les mauvaises performances du rapport. Pour vérifier que les élèves avaient bien été piégés par leur décision initiale, Staw a demandé à un autre groupe d’élèves, qui eux n’avaient pas pris la première décision, de choisir ; et en tout bon sens, ils ont choisi l’autre filiale.
C’est donc bien parce qu’ils avaient pris la première décision que les élèves du premier groupe ont persisté lors du second choix alors que toutes les données leur indiquaient de ne pas persister dans leur décision.
Pour éviter ce piège, en particulier dans les affaires, il est critique que:
Les personnes qui revoient une décision prise auparavant, pour savoir s’il faut persister ou non dans cette décision, ne doivent pas avoir été impliqués dans la décision initiale.
c. La dépense gâchée
La dépense gâchée est un genre particulier d’escalade d’engagement. C’est une escalade d’engagement avec une décision initiale coûteuse. C’est un piège très fréquent de l’activité de décision. Et il se repère facilement, notamment lorsqu’on se dit:
« J’ai déjà trop investi en temps, en argent, ou en énergie pour abandonner à ce stade. »
La dépense gâchée s’observe chaque fois qu’un individu reste sur une stratégie ou une ligne de conduite dans laquelle il a préalablement investi (en argent, en temps, en énergie) et ceci au détriment d’autres stratégies ou lignes de conduites plus avantageuses mais moins coûteuses, dans le but de limiter le sentiment d’avoir gâché ce qu’il a investi [expérience de Arkes & Bulmer].
Un exemple marquant de ça concerne notre choix de carrière. Si nous poursuivons une carrière qui nous mine plutôt que d’en changer parce qu’on se dit qu’on a déjà passé beaucoup de temps à étudier puis à travailler dans ce domaine, c’est typiquement un phénomène de dépense gâchée.
d. Le piège abscons
Le piège abscons est une autre forme d’escalade d’engagement. Le piège abscons s’observe lorsqu’on a les 4 conditions suivantes:
L’individu décide de s’engager dans un processus de dépense(temps, argent, énergie) pour atteindre un but dont l’atteinte n’est pas certaine.
L’individu n’apas fixé de limite à son investissement AU DÉPART
Chaque dépense donne l’impression à l’individu de le rapprocher davantage du but.
Le processus de dépense se poursuit sauf si l’individu décide activement de l’interrompre
C’est véritablement de l’auto-manipulation. Les exemples sont légion [expérience de Brockner, Shaw & Robin]. Décider si l’on poursuit nos études ou notre carrière peut facilement se transformer en piège abscons.
Un bon exemple pour illustrer le piège abscons est celui du bus de nuit. Je décide d’attendre le bus de nuit pour rentrer chez moi. Je rentre dans un processus de dépense, en temps en l’occurrence, sans me fixer une limite (1 et 2). Chaque seconde qui passe, le bus n’arrive pas mais me donne l’impression que le bus va bientôt arriver (3). Après avoir attendu 30 minutes en vain, je décide de rentrer à pied, ce qui prendra, disons, 20 minutes (4).
Dans ce cas il m’aura fallu 50 minutes pour rentrer chez moi et je serai rentré à pied. Alors que si dès le départ je m’étais dit « j’attends le bus pendant 5 minutes et après je rentre à pied », cela ne m’aurait pris que 25 minutes.
Évidemment, si le bus était arrivé au bout de 6 ou 7 minutes, j’aurais mis encore moins de temps. Mais je n’en aurais pas été certain.
La clé pour éviter les pièges abscons est de fixer une limite à son investissement dès le départ
Quand on va au casino ou qu’on joue au poker, il est important de se fixer une limite au départ sous peine de perdre beaucoup plus que ce que l’on s’imagine.
II. L’amorçage
L’amorçage, ou low-ball en anglais, est une technique que Robert Cialdini a mise en avant dans ses expériences.
L’amorçage consiste à amener quelqu’un à prendre une décision soit en lui faisant miroiter des avantages fictifs, soit en lui cachant certains défauts
L’amorçage implique 2 décisions de la part de l’individu amorcé:
La première décision AVANT qu’il ne connaisse toutes les conditions coûteuses de l’acte dans lequel il s’engage
La seconde décision, APRÈS qu’il a acquis cette connaissance
Malgré le fait que les conditions aient changé au moment de prendre la seconde décision, la probabilité que la personne persiste dans sa décision est très forte. En utilisant l’amorçage, Cialdini a montré qu’on avait 2x plus de chances d’obtenir ce qu’on voulait que si on ne l’utilisait pas.
Le point clé que Cialdini a démontré dans ses expériences est que la première décision doit être librement consentie et surtout ne pas être une décision forcée où le manipulateur essaie de convaincre ou de persuader le manipulé. Le manipulé doit se sentir libre d’avoir pris la première décision pour persévérer dans la seconde.
Dans une première expérience Cialdini a donné le choix à ses élèves entre 2 cours, le cours 1 valait 10 crédits et le cours 2 valait 20 crédits. Les deux cours duraient le même nombre d’heures. Dans cette expérience Cialdini n’a pas du tout influencé les élèves dans leurs première décision. La plupart des élèves ont pris le cours 2. Mais ensuite Cialdini leur annonçait qu’il ne valait finalement que 10 crédits, comme le cours 1. Et bien 78% des élèves ont persisté dans leur choix du cours 2.
Dans une seconde expérience, Cialdini a reproduit le même schéma, mais cette fois-ci il a essayé de convaincre les élèves de prendre le cours 2. Et bien seuls 58% des élèves ont persévéré dans leur choix du cours 2 après qu’il leur a dit que le cours ne valait que 10 crédits.
La clé pour éviter de se faire avoir par un amorçage est de SAVOIR REVENIR SUR UNE DÉCISION
La technique du leurre est une variante de l’amorçage. Cette technique consiste à amener un individu à prendre librement la décision d’émettre un comportement dans le but d’en tirer certains avantages. Cette décision prise, on lui apprend que les circonstances ayant changées, il ne peut plus mettre ce comportement et on lui offre un comportement de substitution qui n’a pas les mêmes avantages.
Prenons l’exemple d’un magasin de chaussures. Je vois en vitrine une paire qui me plaît à -50%. Je rentre dans le magasin et demande ma taille, malheureusement il n’y a pas la bonne taille. Le vendeur me propose alors une autre paire dans le même genre, qui elle n’est pas en solde et que j’achète au prix fort. Dans ce cas j’ai été victime d’un leurre, le leurre étant la paire en solde en vitrine.
III. Un peu de théorie
a. La théorie de l’engagement
C’est Kiesler qui a le premier mis en lumière la théorie de l’engagement avec ses travaux dans les années 1960. Les deux affirmations fondamentales de la théorie de l’engagement sont:
Seuls les actes nous engagent. On peut faire des actes en totale opposition à nos convictions, nos attitudes ou notre personnalité
Il y a différents degrés d’engagement, qui sont fonctions de nos actes
L’engagement dans un acte repose sur 5 caractères:
Le caractère public de l’acte
Le caractère irrévocable de l’acte
Le caractère coûteux de l’acte
La répétitionde l’acte
LE SENTIMENT DE LIBERTÉ
Le sentiment de liberté est lié à la faiblesse des pressions de tous ordres de l’environnement. On l’a déjà abordé un peu plus haut dans l’expérience de Cialdini, mais s’il y a un point à retenir de tout ce livre, c’est cela:
Plus un individu se sent libre dans sa décision initiale, plus il a de chances de persévérer dans cette décision
Le degré de l’engagement d’un individu dans un acte correspond au degré auquel l’individu peut être assimilé, ou s’assimile lui-même, à cet acte. Plus le degré d’assimilation à l’acte est fort, plus l’individu sera fortement engagé dans son acte.
b. Les effets de l’engagement
Il y a deux types d’actes. Les actes non-problématiques, qui sont conformes à nos idées et à nos motivations, et les actes problématiques, qui eux sont contraires à nos motivations et nos idées. Selon que l’on s’engage dans un acte problématique ou non-problématique, l’impact sur nos idées et nos motivations est radicalement différent.
Lorsque l’on s’engage dans un acte contraire à nos idées, nous tendons à modifier nos idées pour les conformer à nos actes, et ainsi justifier que nous avons agi de la sorte.
En revanche, lorsque l’on s’engage dans un acte conforme à nos idées, cela rend nos idées et nos comportements plus résistants au changement d’une part. Cela rend également plus probable le fait que nous émettions d’autres actes allant dans la même direction.
Il est important de faire la distinction entre des expressions proches concernant l’engagement et qui pourtant sont opposées.
« Est engagé » s’oppose à « s’engage » – est engagé est passif. On est engagé par quelqu’un ou par les circonstances. S’engager est un choix proactif de l’individu seul.
« Engagé dans un acte » s’oppose à « engagé dans une cause » – l’engagement dans un acte se fait par notre propre conduite, alors que l’engagement dans une cause se fait par nos croyances.
IV. Le pied-dans-la-porte
La technique du pied-dans-la-porte consiste à faire précéder la requête finale, qui est coûteuse, par une requête initiale peu coûteuse, mais en mettant en jeu un comportement permettant une même identification.
Si je réalise une enquête, et que mon but est de venir faire l’enquête chez vous, je vous demanderai d’abord si vous voulez participer à une enquête par téléphone.
Si mon but est de poser un grand panneau dans votre jardin pour faire de la publicité pour une bonne cause, au lieu de vous demander ça directement, je vous demanderai d »abord si vous acceptez de mettre un petit autocollant sur votre fenêtre.
Dans ces deux exemples j’utilise le pied dans la porte, en vous demandant d’abord une petite faveur avant de vous de demander la requête qui m’intéresse mais qui est coûteuse pour vous.
a. Le pied-dans-la-porte classique
Freedman & Fraser on démontré qu’il y avait toujours ces deux étapes dans un pied-dans-la-porte classique:
1. On commence par extorquer au sujet un comportement préparatoire qui est:
non-problématique
peu coûteux
dans un contexte de libre choix
2. On adresse une requête au sujet explicitement l’invitant à émettre une conduite plus coûteuse, qu’il avait peu de chance d’émettre spontanément
b. Un bon pied-dans-la-porte
La théorie c’est bien, mais concrètement, qu’est-ce qu’un bon pied-dans-la-porte et comment le fait-on? Le premier point rassurant est que le pied-dans-la-porte est une technique sûre et fidèle. Vous êtes certains d’augmenter significativement vos chances d’obtenir quelque chose en faisant un pied-dans-la-porte. Ensuite il nous faut regarder le coût de chacune des deux requêtes, le délai à laisser entre les deux requêtes, et qui formule les requêtes.
Coût des l’acte préparatoire: les recherches ont montré que le coût de chacune des requêtes affectait peu l’effet du pied-dans-la-porte. Nous avons donc une grande marge de manœuvre sur le coût de l’acte préparatoire.
Délai entre les 2 requêtes: la seule règle importante ici est que le sujet fasse un lien entre les 2 requêtes. De manière générale, le délai peut varier librement d’immédiatement après la première requête à 7 à 10 jours après.
Qui formule chacune des requêtes: ça n’a pas d’importance. Le sujet est engagé dans acte, pas dans une personne. Donc ce peut être deux personnes différentes qui formulent les deux requêtes aussi bien que la même personne.
Une version améliorée du pied-dans-la-porte est le pied-dans-la-porte avec demande implicite. Dans ce cas de figure le comportement préparatoire demandé n’est pas explicité, l’occasion est simplement offerte au sujet. Cela soulève moins de suspicion chez le sujet par rapport au pied-dans-la-porte classique.
V. La porte-au-nez
La technique de la porte-au-nez consiste à faire précéder la requête finale par une requête qui porte sur un service très coûteux, TROP COÛTEUX, pour que le sujet consente à l’accorder.
En gros, pour mettre en place cette technique, avant de demander ce que vous voulez, demandez l’impossible!
Pour faire une bonne porte-au-nez:
Coût des requêtes: l’idéal est que les deux requêtes ne diffèrent que par leur coût. Et donc qu’elles portent toutes les deux sur le même projet ou la même cause.
Délai entre les deux requêtes: il doit être le plus bref possible! Le mieux est de formuler les deux requêtes l’une à la suite de l’autre. Au maximum, le délai doit être dans la même journée.
Qui formule les requêtes: elles doivent être formulées toutes les deux par une seule et même personne. Et il est impératif de formuler les requêtes en face-à-face avec le sujet
VI. Autres techniques
Lorsque vous voulez manipuler un sujet, et que vous voulez augmenter vos chances d’obtenir ce que vous voulez, il est important de mettre votre sujet en condition. Nous allons voir quelques techniques à l’efficacité prouvée pour cela.
1. Le toucher
Toucher quelqu’un est très efficace pour le manipuler. Rien qu’en touchant le bras de quelqu’un pendant quelques secondes seulement, il est prouvé que cela modifie positivement la perception du statut d’un inconnu et crée chez la personne touchée une humeur positive.
Un conseil, donc, si vous voulez rester maître de vous-mêmes, n’acceptez pas qu’on vous touche!
2. Le pied-dans-la-bouche
Cette technique est simple, super facile à mettre en œuvre et efficace. Elle permet d’augmenter le taux d’acceptation d’une requête de 10% à 25%! Lorsqu’on demande à quelqu’un « comment allez-vous aujourd’hui? », 90% répondent « ça va ». Ce n’est pas une réponse neutre et cela rend plus difficile de refuser de faire un geste pour celui qui le demande. Il suffit alors de répondre « Je suis très heureux que vous alliez bien ». Cela permet d’instaurer une forme de dialogue.
+10% à +25% de taux d’acceptation en deux petites phrases:
Manipulateur: « Comment allez-vous aujourd’hui? »
Sujet: « Ca va! »
Manipulateur: « Je suis très heureux que vous alliez bien »
3. La Crainte-puis-soulagement
Cette technique consiste à éveiller une crainte chez l’autre avant de créer un soulagement. C’est un peu comme la technique du flic gentil et du flic méchant dans les films américains. Dans cette technique, c’est le soulagement qui jour un rôle déterminant, et non la crainte. Au contraire, la crainte est contre-performante pour obtenir l’acceptation du sujet.
4. Étiquetage
La technique de l’étiquetage consiste à en appeler aux explications internes du sujet, par exemple faire appel à la personnalité du sujet ou ses traits de caractères (la générosité, la propreté, la motivation, les capacités).
Nous nous efforçons de donner à nos actions le niveau d’identification le plus élevé possible. Par exemple une mère de famille en train d’éplucher des patates préfèrera dire qu’elle nourrit sa famille. Ou lorsqu’on signe une pétition, on préfèrera dire que nous militons pour une cause.
Il est donc important de gratifier le sujet et de l’aider à étiqueter son acte avec une phrase du genre: « Merci beaucoup, j’aimerais rencontrer plus de gens comme vous prêts à se dévouer pour leur famille / militer pour une bonne cause ».
Pour maximiser l’efficacité de l’étiquetage, il faut que l’étiquetage soit spécifique et pertinent par rapport à l’acte attendu. Si l’étiquetage est juste valorisant mais sans rapport avec l’acte attendu, cela ne fonctionnera pas bien.
Par exemple, si on veut qu’un enfant range sa chambre, il vaut mieux lui dire à quel point c’est une personne ordonnée et propre plutôt qu’intelligente et brillante en classe.
5. Mais-vous-êtes-libre-de
On gagne toujours à déclarer libre la personne dont on souhaite infléchir le comportement. C’est en particulier applicable aux sites web. Des expériences ont montré qu’un bouton « Cliquez ici » avait un taux de clic de 65% alors que le même bouton au même endroit mais avec écrit « Vous êtes libre de cliquez ici » obtenait un taux de clic de 82%.
Une autre expérience a montré que si l’on demandait à un inconnu dans la rue « Auriez-vous un peu de monnaie pour prendre le bus? » on obtenait un taux d’acceptation de 10%. En ajoutant la phrase magique « mais-vous êtes-libre-de » ce taux est grimpé à 47%!!!
« Mais vous êtes libre d’accepter ou de refuser » permet de multiplier le taux d’acceptation par 5
6. Un-peu-c’est-mieux-que rien
La petite phrase « même un centime nous aidera » permet de multiplier par 2 le taux d’acceptation. La technique consiste à légitimer les contributions les plus modestes afin de rendre totalement irrecevables les excuses les plus courantes pour justifier le refus.
Par exemple: » tu veux bien m’aider à éplucher les patates, même une seule m’aidera »
7. Et-ce-n’est-pas-tout
C’est la technique des vendeurs de gadgets au marché. Si le produit a un prix exorbitant, cette technique est redoutable:
« et oui mesdames, messieurs, et pour ce prix, vous avez ceci, et ce n’est pas tout, vous avez également ceci, et ce n’est pas tout, vous avez encore ceci, et ce n’est pas tout… »
8. Le Pied-dans-la-mémoire
C’est un pied-dans-la-porte en plus sophistiqué. Il y a 2 étapes:
L’acte préparatoire engageant consiste à demander au sujet de prêcher à d’autres des comportements que le sujet lui-même ne fait pas. Ça peut aller du respect du code de la route au non gaspillage de l’eau.
On demande au sujet de se souvenir de ses actes enfreignant les comportements prêchés à l’étape 1. Ce peut être des actes dispendieux dans le cas du gaspillage de l’eau, ou des infractions au code de la route qu’il a pu commettre
VII. Vers des manipulations de plus en plus complexes
Dans cette partie nous allons voir comment combiner de différentes manières les techniques que nous avons vues jusqu’ici.
Un toucher dans le pied-dans-la-porte: le toucher a pour effet de renforcer le pied-dans-la-porte. Si au supermarché une hôtesse vous propose de goûter un échantillon de produit et vous touche l’avant-bras, vous avez plus de chances d’acheter son produit.
Un étiquetage dans le pied-dans-la-porte: l’étiquetage interne, qui fait appel à la personnalité ou aux traits de caractère du sujet, est un autre démultiplicateur d’efficacité du pied-dans-la-porte.
Un double-pied-dans-la-porte: ici il s’agit de faire un pied-dans-la-porte en 3 étapes au lieu de 2. On commence par une requête peu coûteuse, puis une seconde un peu plus coûteuse et enfin on termine par la requête finale.
Une double porte-au-nez: c’est le symétrique du double pied-dans-la-porte. On fait d’abord une requête trop coûteuse, puis une seconde un peu moins coûteuse mais encore trop coûteuse, et enfin la requête finale.
Une infinité de combinaisons des techniques de manipulation est possible. Des chercheurs ont réussi, pour les besoins de l’expérience, à faire arrêter la cigarette à des étudiants fumeurs pendant 7 jours, avec un taux d’acceptation et de conformation de 97%!
VIII. La manipulation au quotidien
Nous nous faisons manipuler tous les jours par nos proches, nos collègues, nos commerçants,… et nous allons voir comment.
a. Amis et marchands
La technique la plus fréquemment utilisée est le pied-dans-la-porte parce que c’est la plus efficace. La-porte-au-nez est elle aussi efficace mais curieusement beaucoup moins fréquemment utilisée en Occident [ici, au Sénégal d’où j’écris ces lignes, elle est beaucoup plus utilisée que le pied-dans-la-porte]. C’est sans doute lié au fait que la porte-au-nez s’apparente plus a du marchandage ou de la négociation que de la manipulation.
La technique de l’amorçage est parfois utilisée mais elle est illégale en France. Mais nous ne le remarquons qu’à peine. L’avantage fictif suscite le désir et éveille la curiosité, mais une fois l’avantage fictif supprimé nous avons presque oublié cet avantage disparu.
Le meilleur moyen de ne pas se faire manipuler est de répondre lors de n’importe quelle requête initiale, si minime soit-elle: Qu’attendez-vous de moi?
b. Chefs et collègues
Le meilleur moyen d’obtenir ce que votre chef veut de vous est en vous manipulant. C’est le meilleur moyen parce que vous penserez être libre de faire ce qu’il attend de vous et vous ferez un meilleur travail que s’il vous avait forcé la main.
Un excellent moyen d’obtenir l’accord de tous et l’engagement de tous sur des décisions stratégiques est de faire participer le groupe à la prise de décision. Un animateur/manipulateur sait quelle décision il veut amener le groupe à prendre. Mais il crée un sentiment de liberté chez le groupe en n’imposant rien, mais simplement en guidant gentiment les discussions, analyses et décisions du groupe.
C’est un bien meilleur moyen que d’argumenter avec le groupe.
Conclusion
Ce livre est parfait pour une introduction à la psychologie sociale, à toutes les techniques de manipulation, à leur fonctionnement, leurs applications et leurs parades.
Il peut être pris de deux manières, autant comme un résumé des principales recherches sur l’influence que comme un petit manuel du parfait manipulateur.
Au travers des descriptions des expériences et des divers travaux de recherche, on comprend bien le « comment » des mécanismes de la prise décision et du passage à l’acte.
Par les exemples de la vie quotidienne (on suit les aventures d’une certaine Madame O. tout au long du livre), on se rend mieux compte de la manière dont on peut être manipulé au quotidien.
Grâce aux conseils pratiques sur ce qu’il faut et ne faut pas faire pour chaque technique, on apprend les trucs qui marchent pour obtenir ce qu’on veut des autres, avec preuves – très convaincantes – à l’appui.
Bien que la majorité du livre porte sur la manipulation d’autrui, ce que ce livre m’a le plus apporté au plan personnel, c’est la compréhension des pièges de la décision et les trucs pour ne pas tomber dedans.
Les principes les plus importants que je retiens sont:
Oser et savoir revenir sur ses decisions
Savoir dire non et accepter la culpabilité qui peut aller avec
Se fixer une limite avant de s’engager dans un processus de dépense en énergie, temps, argent
Au lieu de répondre oui à une demande, posez a question: “qu`attendez-vous de moi?”
Le seul bémol de ce livre est qu’il n’est pas si facile à lire que ça car il est un peu trop théorique à mon goût. Il a un style un peu trop académique et gagnerait à être plus orienté sur les bénéfices pour le lecteur. Un peu plus à l’anglo-saxonne!
Parfois, l’espoir est une bonne chose. Comme quand vous faites un bilan complet chez votre médecin ou que vous apprenez que votre groupe préféré pourrait se réunir pour un nouvel album, une nouvelle tournée…Ou quand vous prévoyez de faire quelques travaux de jardinage et que vous voudriez vraiment quelques jours de soleil.
Au-delà de ce types de situations, espérer peut être un véritable obstacle au changement, à la croissance et – au bout du compte – à votre succès. Alors que nous pouvons espérer que les choses iront mieux, d’autres préparent un changement dans leurs vies. Alors que nous pouvons espérer gagner au loto, d’autres se retroussent les manches et font ce que nous ne faisons pas. Alors que nous croisons les doigts en mettant notre avenir des les mains du destin, du hasard et de l’espoir…d’autres construisent consciemment et courageusement leurs vies.
Plus de temps nous passons à espérer les choses, plus nous allons gaspiller notre temps, notre potentiel et les opportunités qui peuvent se présenter à nous. Cessons d’espérer et commençons à faire
La connaissance est quelque chose que nous possédons tous en quantités variables sur un large éventail de sujets. Pour une raison quelconque, il y a une tendance à considérer les connaissances de manière linéaire. Comme si toutes les connaissances doivent être considérées de la même façon.
Le problème est que c’est une approche qui peut nous empêcher de bien prioriser ce que nous apprenons et comment nous apprenons. Si nous perdons notre temps à apprendre des choses qui n’ont pas vraiment d’importance, nous n’aurons pas le temps d’apprendre ce qui importe vraiment dans nos vies. (lire Quelle serait la compétence la plus importante à avoir ?)
Assouvir le désir
Nous avons tous un désir insatiable d’apprendre. C’est une quête de toute une vie qui commence dès notre enfance et qui nous suit dans notre tombe. Apprendre rend la vie intéressante, exaltante et même difficile. Nous sommes nés pour apprendre et nous possédons la curiosité nécessaire et une capacité – apparemment illimitée – pour apprendre.
Le plus grand obstacle à l’apprentissage ne découle pas de notre capacité à prendre connaissance de quelque chose mais de la quantité limitée de temps disponible pour apprendre. Notre vie détermine notre fenêtre d’opportunité pour apprendre.
Toutes les connaissances ne sont pas égales
Avoir une fenêtre limitée impose de nous fixer des priorités. Nous pourrions parler des priorités liées aux sujets importants, mais je pense que c’est plus un choix individuel.
Au lieu de cela, nous pouvons adopter une approche plus dimensionnelle. On retrouve cinq différents types de connaissances auxquels nous sommes exposés :
Ce que nous savons.
Ce que nous croyons savoir.
Ce que nous aimerions savoir.
Ce que nous n’avons pas besoin de savoir.
Ce que nous savions.
Ce que nous savons
Parce que cette catégorie est directement liée par notre perception, il est difficile, voire impossible, d’être tout à fait objectif. Avec cela à l’esprit, nous allons diviser cette catégorie en deux sous-catégories.
– Les vérités qui sont absolues pour tout le monde. Cela inclut des choses comme la gravité et autres forces naturelles qui sont fondamentalement indéniables. Nous avons tous des connaissances de milliers de faits qui entrent dans cette catégorie. Ils constituent une base solide pour un apprentissage supplémentaire.
Les faits scientifiquement et universellement acceptée dans cette catégorie sont inébranlables. Par exemple, aucune nouvelle recherche n’ira réfuter la gravité. Elle va simplement nous aider à en améliorer notre compréhension.
– Les choses qui sont vraies pour le moment. Ce sont des vérités qui sont susceptibles d’être modifiées. Par exemple, c’est un fait que je suis en vie. Cela pourrait changer rapidement (je ne l’espère pas, mais c’est possible). Cette sous-catégorie exige une mise à jour périodique.
Ce que nous croyons savoir.
Cette catégorie atteint son apogée vers l’âge de dix-huit, puis commence à se rétrécir. C’est parce qu’un manque de connaissance réelle peut créer l’illusion de la connaissance.
Ce que nous aimerions savoir.
Il s’agit d’une catégorie très importante. Elle permet de déterminer la direction que nous souhaitons prendre. Nous avons tous une liste de choses que nous voudrions approfondir. Pour moi, la liste est relativement longue. Mais en donnant la priorité aux sujets que nous voulons approfondir, nous allons faire des progrès rapides.
Ce que nous n’avons pas besoin de savoir.
La surcharge d’information est telle qu’on ne peut pas se concentrer assez pour vraiment apprendre quelque chose. L’esprit humain n’est pas conçu pour le multitâche. Si sur le papier cela peut nous faire croire que nous pouvons en faire plus, dans les faits, à part marcher et boire en même temps, le multitâche est un mythe.
Pour apprendre, la concentration est la clé. Toute tentative visant à diviser notre attention compromet notre capacité à se concentrer. Par définition, la concentration nous impose de fixer notre attention sur une seule chose. Pour ce faire, notre esprit doit filtrer tout ce qui représente une source de distraction. La surcharge d’informations et les nuisances sonores sont très gênants pour le processus d’apprentissage.
Ce que nous savions.
Nous oublions de nombreuses choses, mais c’est, en grande partie, la façon dont notre esprit filtre et hiérarchise l’information. Les données inutilisées se classent plus loin dans notre classeur cérébral. Elles ne disparaissent jamais vraiment, nous avons une sorte d’accès limité à ces informations.
La hiérarchisation est intégré dans le processus d’apprentissage pour garder les informations pertinentes à « portée de main ». Ce processus assure que nous soyons toujours la version la plus à jour de nous-mêmes.
Ne confondez pas ce que vous savez et ce que vous pensez savoir. Ce sont deux catégories complètement différentes. Faites une liste des choses que vous voulez apprendre en fonction de leur importance et utilisez le temps que vous avez pour les apprendre.
Ne cessez jamais d’apprendre. Donnez à votre esprit de nouveaux territoires à découvrir.
Le regret est un aperçu d’un évènement qui vient un jour trop tard. – Anonyme
Nous pourrions également ajouter que le regret est probablement l’émotion la plus inutile au monde. Nous avons fait un mauvais choix, nous avons fait quelque chose qui nous a apporté une certaine douleur et nous éprouvons des regrets. C’est très bien si cela ne dure que quelques instants, mais quel serait l’intérêt de faire durer ces regrets pendant des semaines, des mois, voire des années ?
La vie est une question de choix. Nous sommes la personne que nous sommes aujourd’hui en raison des choix que nous avons fait dans le passé. Certains de ces choix étaient bons et d’autres auraient pu être mieux. C’est un fait. Mais c’est aussi un fait que lorsque nous avons fait ces choix – aujourd’hui discutables – ils nous semblaient être la meilleure option.
C’est avec l’information supplémentaire venu plus tard que nous nous rendons compte que nous avons fait un mauvais choix, mais cette connaissance d’après les faits n’était pas prévisible. Nous avons donc fait ce que nous avons fait ou dit ce que nous avons dit parce que nous pensions que c’était la meilleure chose à faire/dire.
Tout regretter se résume à une tentative immature et futile de revenir en arrière et refaire le passé. Nous avons beau regretter aussi fort que possible, cela ne va pas changer ce qui s’est passé. Nous devons apprendre à y faire face et vivre avec nos choix.
L’expression de nos regrets est également utilisé comme un outil en échange du pardon. Dans la culture populaire, la rétribution est attendue pour ce qui est perçu comme un acte répréhensible. Il y a ce sentiment que si quelqu’un nous blesse et souffre à cause de cela; cela va nous aider à nous sentir mieux.
Les regrets ne servent à rien et devraient être éliminés le plus tôt possible. La croyance qu’un regret sera en mesure d’annuler un événement passé est totalement irrationnelle et sans fondement.
Nous ne sommes pourtant pas nés avec l’émotion de regret. C’est une chose que nous avons apprise dans notre enfance. À l’époque, nous avons constaté que si nous exprimions des regrets et de remords pour quelque chose de mal que nous avions fait, nous serions pardonné et l’épisode serait bientôt oublié.
En tant qu’individu mature, nous devons comprendre que les regrets à court terme peuvent être inévitables, mais si on les laisse persister pendant des périodes prolongées, le processus est absolument inutile. Nous devons essayer de corriger nos erreurs mais les regretter est inutile.
La condamnation sans enquête est le comble de l’ignorance.
Albert Einstein
Cependant, nous voyons que c’est la réponse par défaut de beaucoup de gens à la plupart des choses…
Rejeter quelque chose dont nous ne savons rien, c’est rester dans l’ignorance, ce qui signifie une stagnation de notre évolution. Si on veut grandir, il faut être ouvert à tout, y compris à ce qui nous met mal à l’aise.
Distraction de masse
Sans rien nommer de précis, vous savez qu’il y a des problèmes majeurs qui affectent l’humanité en ce moment, mais il vous est demandé de condamner certaines perspectives en dehors de ce contexte pour vous divertir avec des choses qui ne valent pas notre temps et notre énergie.
Chaque fois que quelqu’un vous dit de penser d’une certaine manière afin que vous n’ayez pas le temps de remettre en question et de vous faire votre propre opinion, vous pouvez être sûr qu’il s’agit d’une réaction basée sur la peur de quelqu’un qui ne veut pas perdre le contrôle d’une certaine manière.
Le système actuel a mis à jour ses techniques de contrôle
Autrefois, il existait des contrôles ouverts, comme le « rideau de fer » ou la « dictature », qui interdisaient totalement certaines opinions et les moyens de les diffuser, empêchant les gens d’exprimer leurs perspectives et points de vue sous peine de trahison. Le crime de vagabondage dans la dictature était d’empêcher les gens de se rassembler dans les rues et d’exprimer leur opinion les uns aux autres.
Eh bien, cela ne fonctionne pas si bien ces jours-ci…
Nous savons tous à quel point quelque chose devient plus attrayant et tentant lorsqu’on nous dit de ne pas s’y impliquer. La stratégie nouvelle et améliorée consiste à ridiculiser les perspectives alternatives ou à fournir ce qui semble être une explication scientifique ou experte (achetée) qui nie la perspective alternative.
Cela conduit à l’illusion de la connaissance.
Lorsque le système de contrôle nous nourrit de quelque chose qu’ils disent vrai, ils l’habillent avec toutes sortes de réactions apparemment raisonnables et utilisent des personnes et des entités réputées avoir autorité sur un sujet particulier pour donner l’illusion de la connaissance. Cela peut être encore plus dangereux.
Si nous voulons éviter d’être trompés, nous devons remettre en question tout et tout le monde. Peu importe si la personne qui fournit les informations est appelée « l’autorité principale en la matière ». Ils peuvent en fait avoir plus de connaissances que quiconque sur le sujet, mais cela ne signifie pas qu’ils disent la vérité.
Connaissance et ignorance
Confucius a dit un jour :
La vraie connaissance est de connaître l’étendue de son ignorance .
Savons-nous à quel point nous sommes ignorants ?
Vous ne vous considérez probablement pas comme ignorant.
Cependant, réfléchissez à tout ce que vous croyez être vrai, alors qu’il s’agit uniquement de certains aspects de la réalité…
Êtes-vous allé plus loin? Si vous l’avez fait, avez-vous fait des recherches et examiné toutes les perspectives à ce sujet ?
Maintenant, plus que jamais, il est essentiel d’arrêter d’être ignorant et de commencer à acquérir de vraies connaissances. La connaissance protège ; l’ignorance met en danger.
Des « vérités » qui ne sont pas remises en question
Nous pouvons voir le danger potentiel (et réel) que pose l’ignorance lorsque nous observons des personnes qui acceptent aveuglément les croyances qui leur sont enseignées sans même les remettre en question.
N’oubliez pas que les psychopathes aiment avoir du pouvoir et du contrôle sur les gens et qu’ils sont naturellement attirés par les positions au sein de la société qui leur confèrent ce pouvoir.
La probabilité que les personnes qui détiennent le plus de pouvoir au monde soient des psychopathes pour leur propre bénéfice est très élevée. Selon une étude de Forbes, 70% des PDG et dirigeants de grandes entreprises sont des sociopathes. Cela signifie que lorsque ces personnes suspectes en costume-cravate vous disent quelque chose, cela devrait automatiquement être interrogé et faire l’objet d’une enquête.
Remettez tout en question !
S’ils agissent principalement par intérêt personnel, examinez plus en détail pourquoi ils disent ou font quelque chose qui limite leur liberté et leur souveraineté.
Il y a de fortes chances que ce ne soit pas pour le bien de la population, mais plutôt pour faire avancer leurs propres rêves et intérêts. Alors ne réalisons pas leurs rêves, car nous finirons tous par perdre.
Vivez dans la lumière, mais ne prétendez pas que l’ombre n’existe pas. L’ignorance délibérée de ce qui est fait contre l’humanité peut être notre perte, parce que nous donnons notre pouvoir créatif et aidons à manifester une réalité qui nous détruit plutôt que de nous élever.
Il est temps d’arrêter d’être ignorant et de commencer à comprendre ce qui se passe réellement, car notre survie même en dépend.
Dans cet ère du numérique dans laquelle nous vivons, il semble que nous soyons toujours disponibles. Nous sommes constamment accessibles par courrier électronique, Twitter, Facebook et nos smartphones toujours présents.
Mais nous ne pouvons pas être à la disposition de tous à la fois. Ce n’est tout simplement pas possible. Nous essayons de prêter attention à tout le monde, mais si nous sommes distraits par une forme de média, nous ne donnons pas toute notre attention à telle ou telle autre personne.
Si vous parlez au téléphone, vous n’êtes pas à la disposition de la personne en face de vous. Si vous êtes sur Facebook, vous n’êtes pas à la disposition des autres participants lors de votre conférence téléphonique. Si vous consultez vos emails à la maison, vous n’êtes pas à la disposition de votre conjoint ou de vos enfants.
Parfois, nous nous inquiétons d’être disponibles pour les gens… En ce qui me concerne je suis plus préoccupé pour les personnes pour qui je ne suis pas disponible. Parce qu’elles sont généralement les personnes pour lesquelles je souhaite être là, disponible.
Êtes-vous indisponible pour les personnes les plus importantes de votre vie parce que vous vous êtes permis d’être plus disponible pour les autres ?
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