Nous payons tous un prix incroyablement élevé pour se payer le «luxe» de la négativité. Cela nous coûte souvent notre carrière, notre réussite, nos relations, notre estime de soi et même notre santé. Pourtant, en règle générale, ce n’est pas la négativité en soi mais plutôt notre réaction à la négativité qui a un effet aussi destructeur sur notre vie.
Voici un exemple rapide… un collègue fait une blague stupide sur votre coupe de cheveux aujourd’hui. Que faire ? Si vous avez passé une bonne journée, vous ignorerez probablement ce commentaire, faites un sourire poli ou une plaisanterie et passerez à autre chose.
Disons maintenant que vous avez une réunion importante. Vous avez passé une vingtaine de minutes en face du miroir en essayant d’apprivoiser cette mèche. Lorsque vous êtes sorti de la maison, il pleuvait et, bien sûr, à cause de la pluie, les gens roulait au pas. En conséquence, vous aviez 25 minutes de retard et votre supérieur n’était pas content. Comment réagiriez-vous au commentaire sur vos cheveux dans ce cas ? Ririez-vous ?
Alors, pourquoi est-ce que, parfois, nous exerçons une bonne maîtrise de soi et traitons judicieusement les situations et parfois nous réagissons sans penser pour regretter nos actions par la suite ?
Nos actions ne dépendent pas uniquement des stimuli que nous rencontrons (par des stimuli, je veux dire des personnes ou des événements), mais sur de nombreux facteurs dont notre état physique, notre résilience émotionnelle au stress et à la négativité, à nos croyances, à nos expériences passées et aux choix que nous faisons.
Il pourrait sembler que nous n’avons aucun contrôle sur les personnes ou les événements auxquels nous sommes confrontés dans notre vie, mais cela n’est que partiellement vrai. Nous faisons des choix conscients à propos de notre style de vie, de nos professions, des entreprises pour lesquelles nous travaillons et des personnes avec lesquelles nous interagissons. Tout cela déterminera en grande partie les personnes et les situations que nous rencontrons et nos réactions.
Permettez-moi d’expliquer cela. Si je fais un métier que je ne peux absolument pas supporter, si mon patron est totalement mécontent, qui ne manque jamais une occasion de souligner mes lacunes et me fait des remarques devant d’autres employés, si je dois régulièrement rester après le travail pour tout terminer dans les temps et – qu’en même temps – je ressens encore que je ne peux pas me permettre quelque extras avec l’argent que je gagne, alors je dois évidemment faire face à trop de stimuli négatifs.
Mais, c’est mon choix de rester dans ce travail insatisfaisant et peu rémunéré. Je ne dis pas que c’est un choix facile à prendre et sans conséquence mais cela reste mon choix de continuer de haïr mon patron et de discuter avec lui. C’est mon choix de sacrifier mon temps personnel afin de respecter des délais irréalistes. Ce choix peut être impacté par différents facteurs comme notre environnement, notre culture, nos valeurs, nos croyances… n’en demeure que ce choix est le notre.
Dans une situation négative donnée, nous avons toujours deux choix : nous pouvons répondre de manière proactive, en analysant la situation actuelle et en choisissant un meilleur plan d’action pour nous ou nous pouvons réagir de façon impulsive en criant et cognant l’objet de notre détresse. Dans les deux cas, le choix est toujours le notre.
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