Avez-vous déjà rêvé de devenir auteur ? Si oui, j’ai une bonne nouvelle pour vous : vous l’êtes ! Vous êtes l’auteur de votre vie. Mais il y a un prix pour cela. Ce prix est appelé responsabilité.
Si je ne suis pas satisfait de ma situation actuelle, je n’ai personne d’autre à blâmer. Après tout, c’est moi qui me suis mis dans cette situation. Comment puis-je être surpris par la façon dont l’histoire se développe lorsque je suis celui qui écrit le scénario ? Il n’est donc pas suffisant d’être l’auteur. Je dois aussi lire ce que j’écris. Donc, si je n’aime pas la façon dont l’histoire se déroule, je peux changer le script et arriver à une nouvelle fin.
Bien sûr, le script auquel je fais référence est cette collection de pensées que nous avons. D’abord, nous avons des pensées. Ensuite, ils mènent à certaines actions. Enfin, notre vie est créée par la série d’actions que nous faisons. Évidemment, nos pensées ont une signification immense. En raison de leur importance, je devrais toujours rester conscient de mes pensées (lire le script). Quand je le fais, je peux les changer si nécessaire et garder le contrôle de ma vie. Mais si je m’assois et laisse mes pensées m’emmener où elles veulent, je donne le contrôle de ma vie aux caprices du « destin ».
L’esprit de l’homme n’est pas un récipient à remplir, mais plutôt un feu à allumer. – Thompson Brande
En plus de l’auteur, une autre métaphore de la façon dont nous créons nos vies est celle du sculpteur. Par exemple, le biologiste français Alexis Carrel (1873-1944) a écrit: « Pour grandir de nouveau, l’homme est obligé de se refaire. Et il ne peut pas se refaire sans douleur. Car il est à la fois le marbre et le sculpteur. C’est de sa propre substance qu’il doit, à grands coups de marteau, faire voler les éclats afin de reprendre son vrai visage. » Oui, il faut un effort pour écorcher le marbre mais est-ce que le dévoilement d’une magnifique œuvre d’art en vaut la peine ?
Comment pouvons-nous commencer à créer notre chef-d’œuvre ?
Nous commençons par nous adapter à ce qui nous dérange, nous retient ou nous empêche d’être heureux. Quelles émotions douloureuses vous dérangent ? Quelles pensées négatives vous tourmentent ? Ne les fuyez pas, ne les réprimez pas, ne vous cachez pas, ne les apaisez pas, n’y cédez pas. Au lieu de cela, faites face, accueillez, embrassez et utilisez-les pour créer un meilleur vous.
Quelle est la meilleure façon de créer un nouveau moi ? Tout simplement en faisant de petites étapes constantes nous menant vers l’endroit où nous voulons aller. Ce que vous avez vraiment besoin de faire, c’est progresser. Les affirmations sont bien pour commencer car elles indiquent le chemin. Ce sont comme des feuilles de route mais ce dont vous avez réellement besoin, c’est une expérience positive que vous ne pouvez obtenir qu’en agissant.
Etre l’auteur ou le sculpteur de notre vie, c’est prendre des responsabilités. Le contraire d’assumer la responsabilité est d’attribuer le blâme. Faites attention; parfois, nous sommes si habiles à attribuer le blâme que nous ne sommes pas conscients de le faire. Ces pensées sont improductives. Elles ne nous emmènent nulle part. Elles nous retiennent. Répondez honnêtement à cette question : N’est-il pas vrai que, par rapport à vous, beaucoup de gens ont réussi alors qu’ils étaient plus pauvres, plus âgés, plus malades, plus occupés, moins éduqués et avec moins de soutien des autres ? La faute n’incombe pas au destin, mais avec notre propre réticence à le maîtriser.
Pourquoi dire « J’échouerai probablement » quand ont peut dire « Je réussirai peut-être » ? Ces deux phrases n’ont-elles pas la même signification ? Le résultat des deux déclarations est incertain. Mais l’accent est différent. L’un se concentre sur l’échec et l’autre sur le succès. Si c’est le succès que je veux, ne devrait-il pas être l’objet de mon attention ?
Le psychiatre Thomas Szasz résume bien le propos de cet article: «Certaines personnes disent qu’elles ne se sont pas encore retrouvées. Mais le soi n’est pas quelque chose que l’on trouve; c’est quelque chose que l’on crée ».
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