L’une des plus grandes manifestations de l’amour est de laisser l’être aimé être lui-même. C’est aussi une grande démonstration de la maturité psychologique, bien que ce soit quelque chose de difficile à réaliser car la société nous a programmés pour «s’approprier» les « choses ».
Dès que nous avons quelque chose, dès que nous sentons que quelque chose est à nous, nous sommes saisis par la peur de la perdre. Plus nous nous rapprochons de cette personne, plus nous l’aimons et plus cette peur augmente.
La possession implique toujours l’insécurité et une faible estime de soi. Les personnes en situation d’insécurité ont tendance à être plus possessives, elles ont beaucoup plus peur de perdre ce qu’elles ont à proximité, car, fondamentalement, elles pensent qu’elles ne le méritent pas.
Le problème est que, plutôt que d’analyser d’où vient ce besoin de possession, on essaye de bloquer les peurs et les insécurités avec plus de contrôle.
La possession est une dynamique vraiment perverse. Vous pouvez avoir un désir de possession si grand que vous finissez par étouffer les gens que vous aimez.
Ne confondez pas l’attachement avec l’amour
La possession prend naissance dans la confusion: l’attachement est censé être l’amour. L’attachement est une émotion superficielle qui nous lie, tandis que l’amour est une émotion beaucoup plus grande, qui nous libère.
Aimer quelqu’un, c’est le laisser libre. La possession est une forme d’attachement qui ne reflète pas l’amour, mais seulement un désir et un besoin de contrôle.
Abandonnez le besoin de contrôle
La possession naît de l’insécurité que nous essayons d’atténuer par le contrôle, car ce dernier nous offre une fausse illusion de sécurité.
Cependant, le contrôle exercé est minime et la vie peut emporter les personnes que vous aimez. Ne dépensez pas d’énergie pour contrôler les autres: efforcez-vous d’accompagner l’autre personne en la laissant libre.
Cultivez votre « moi »
La dépendance émotionnelle de l’autre et le désir de le contrôler découlent également de l’incapacité à satisfaire nos besoins. Lorsque notre «moi» est mature, lorsque nous avons confiance en nos capacités et sommes conscients de nos émotions, la possessivité disparaît: nous n’en avons plus besoin.
Chacun a le droit d’être ce qu’il est
Nous ne faisons pas correctement les choses lorsque nous imposons nos opinions et notre façon de faire. Ne tombez pas dans l’erreur d’essayer de les imposer: personne n’est obligé de répondre à nos attentes.
Le plus grand cadeau que vous puissiez faire à ceux que vous aimez est de les laisser être ce qu’ils sont.
Laisser un commentaire