Tout le monde s’inquiète, certaines personnes s’inquiètent excessivement mais nous avons tous des points qui nous tracassent. Le célèbre auteur et conférencier, Earl Nightingale, estime que :
- 40% des choses qui vous inquiètent n’arriveront jamais.
- 30% des choses qui vous inquiètent ne peuvent être changé même avec toute l’inquiétude et les préoccupations du monde.
- 12% de vos soucis sont des inquiétudes inutiles au sujet de votre santé.
- 10% de vos soucis sont insignifiants, sur des choses diverses et variées.
- 8% de vos soucis sont des préoccupations réelles et légitimes.
En d’autres termes, 92% de nos préoccupations est une perte de temps !
L’inquiétude excessive ou la réflexion obsessionnelle ou anormale sur une idée est appelé la rumination. L’origine du mot rumination dérive du mot latin ruminare, qui se réfère littéralement à l’acte d’un ruminant : mâcher.
Il suffit de prendre un moment pour imaginer une vache mâcher et mâcher la même touffe d’herbe détrempée encore et encore… Cette métaphore s’avère être tout à fait adaptée à la façon dont la plupart des gens ‘vivent’ l’acte de s’inquiéter.
Bien qu’une certaine anxiété sur une situation à venir ne conduit pas nécessairement à la rumination, cela devient souvent le cas.
Parfois, nos esprits commencent à mâcher encore et encore et encore jusqu’à ce que l’inquiétude devient paralysante. Et pourtant, les gens ruminent parce qu’ils croient réellement que leur inquiétude excessive sera, d’une certaine manière, productive.
Mais la rumination n’est pas productive. Rappelez-vous, 92% de vos inquiétudes est une perte de temps !
Non seulement la rumination est stérile mais elle diminue réellement votre bien-être en augmentant le stress et les émotions négatives. Alors que certaines personnes souffrent de troubles anxieux nécessitant une attention professionnelle, de nombreuses personnes – sans troubles anxieux – se trouve à ruminer inutilement. Il existe certaines preuves que la tendance à ruminer représente un trait de personnalité héréditaire appelée névrose, qui à son tour est en corrélation avec des niveaux inférieurs de bonheur et d’émotions positives.
Alors que la génétique peut vous prédisposer à vous inquiéter inutilement, il y a une certaine marge de manœuvre vous permettant de relativiser quelque peu les choses
Réduire la rumination impose la construction d’un nouveau type de muscle mental. Ce nouveau muscle mental devient plus fort en pratiquant l’acte de laisser partir les inquiétudes avec une certaine cohérence, de l’auto-discipline et de la persévérance.
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