Qu’appelons nous la zone de confort ?
Nous avons tous entendu parler de la fameuse zone de confort, mais vous êtes-vous déjà demandé si cette appellation était vraiment appropriée ? Après tout, pour beaucoup, la zone de confort n’est pas si confortable…
Une appellation, peut être, plus précise pourrait être « la zone où nous sommes le moins mal à l’aise » ou même « la zone d’évitement ». En effet, si nous étions vraiment à l’aise dans une situation (cette zone), pourquoi ressentirions-nous le besoin de changer ?
Imaginons que nous avons trente kilos de trop et que nous ne faisons rien à ce sujet, certains pourraient penser que nous devrions sortir de notre « zone de confort ». Pourquoi diraient-ils cela ? Parce que l’exercice et autres régimes amaigrissants pourraient représenter quelque chose de désagréable pour nous.
Mal à l’aise par rapport à quoi ?
Etre en surpoids est déjà une réalité inconfortable. Peut-on ainsi appeler cela, de façon réaliste, une zone de confort ?
La plupart du temps, c’est l’idée du changement que nous trouvons troublant, pas le changement lui-même. Parfois, la pensée même de faire des changements dans notre vie peut représenter une gêne, voire une douleur.
Il est très facile de s’adapter et s’habituer à une routine quotidienne et le changement nous oblige à faire un effort dans une direction nouvelle, inconnue.
Lorsque nous associons le changement à l’inconfort, nous commençons à éviter le changement. Ne rien faire devient notre zone de confort.
Notre plus forte motivation émotionnelle est notre désir de nous éloigner de la douleur et de l’inconfort. Dès que nous associons quelque chose à la douleur, notre réponse émotionnelle est « ne pas y aller ».
Vous pouvez changer vos points d’ancrage émotionnel
Et si nous pouvions renverser nos points d’ancrage émotionnel ? Et si nous pouvions voir notre situation actuelle plus inconfortable que le changement ? Nous pourrions ainsi être motivé à aller de l’avant. Tout notre point de vue émotionnel évoluerait.
C’est la façon dont de nombreuses personnes réussissent à apporter des changements importants dans leur vie. Ils atteignent un point où leur réalité actuelle devient si inconfortable, voire douloureuse, qu’ils sont suffisamment motivés pour prendre des mesures.
Pourquoi attendre ?
Il n’y a aucune raison de changer tant que notre réalité actuelle n’atteint pas un point de basculement. Nous pouvons associer la douleur ou le plaisir à tout ce que nous voulons. Plus vous associerez le plaisir à la notion de changement, plus vous serez motivé à prendre des mesures.
Si vous attribuez une sorte de malaise à votre réalité actuelle vous vous tournerez presque automatiquement vers une autre direction.
Rappelez-vous, tout dans la vie n’est que perception. Contrôlez vos ancrages émotionnels et vous ne manquerez jamais de motivation.
Devenez le maître de votre perception et vous devenez le maître de votre réalité.
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