Si vous deviez faire un choix, lequel feriez-vous ?
1. Lâcher quelque chose d’important (comme une carrière, un mariage ou une amitié).
2. Rester attaché à quelque chose qui vous fait mal ?
Il est relativement logique de couper les choses qui causent plus de mal que de bien. La partie difficile est de savoir quoi et quand arrêter. Et cela peut être très compliqué. A tel point que malgré notre envie de le faire, nous restons attaché à ces choses qui nous font mal.
Essayons de comprendre pourquoi nous nous accrochons ces choses de la vie, même quand il y a d’autres solutions, moins douloureuses
Supposons que vous avez affaire à quelque chose qui vous cause une douleur continue. C’est quelque chose d’important, comme un mariage ou une relation. Vous éprouvez plus de douleur que de plaisir et vous pensez qu’il est peut-être temps d’arrêter. D’autant plus que tous vos efforts pour changer les choses ont échoué. Cela semble évident, non? Mais cela n’est malheureusement pas si évident. Voici le problème …
Le problème est que la douleur est souvent masqué par le plaisir de la familiarité, l’auto-justification ou les compromis. Lorsque c’est le cas, nous nous accrochons à des situations douloureuses et souvent pour le long terme.
La familiarité
La familiarité est agréable. Elle est synonyme de sécurité et de confort. On se sent comme « à la maison ». Toutes choses étant égales par ailleurs, la plupart des personnes vont se contenter de moins de bonheur dans un environnement familier plutôt que plus de bonheur dans un environnement étranger.
Lorsque le vide, le conflit intérieur, l’anxiété et la négativité sont devenus un habitude, nous résistons souvent à toutes les occasions de sortir de situations qui perpétuent cette misère familière.
Demandez-vous si vous vous accrochez à cette situation douloureuse parce qu’elle représente quelque chose de familier pour vous.
L’auto-justification
Se justifier soi-même signifie de faire le nécessaire pour vous donner raison. Beaucoup d’entre nous y arrivent à travers la souffrance. La douleur est encore plus puissante si nous pouvons l’épingler sur quelqu’un d’autre.
Par exemple, disons que vous évoluez dans une carrière déprimante et que vous résistez à l’idée de faire quelque chose d’autre. Vous vous dites : « Oui, je suis dans cette carrière que je déteste. Mes parents ont insisté pour que je devienne….et ils seraient vraiment tristes/en colère… si je faisais apparaître l’idée de vouloir faire quelque chose d’autre ».
Ce n’est pas de votre faute mais de celle de vos parents. Vous trouvez une certaine innocence dans le fait que vous n’êtes pas responsable. Et votre « misère » continue. Vous payez pour votre innocence avec un chemin de carrière misérable.
Les compromis
Les compromis sont très communs. Nous entrons dans des situations « pratiques », puis nous commençons à souffrir à cause de ce que nous avons accepté. Voici quelques exemples de compromis:
Un mauvais mariage, mais un intérêt financier.
Un mauvais travail, mais un titre prestigieux, un salaire intéressant.
Une mauvaise amitié, mais avec des connexions… des opportunités.
Et vous ? Faites-vous des compromis dans votre vie ? Le meilleur conseil que je pourrais vous donner serait d’être honnête à ce sujet et de prendre une décision basée sur les faits.
Répondre à Inès Annuler la réponse