En grandissant, j’étais relativement instable émotionnellement. Il y avait un étrange mélange de confiance et d’abattement social. Puis, j’ai grandi et, en quelque sorte, j’ai obtenu la vie que je voulais. Une famille stable qui aime passer du temps ensemble. Assez d’argent à la banque pour que nous puissions prendre quelques risques pour changer de vie et s’accorder quelques loisirs.
Je me souviens quand je voulais tout cela dans ma période de jeune adulte. Je m’étais promis de ne jamais, jamais être ingrat.
Les changements dans mes relations et ma carrière ont eu un impact énorme, bien sûr. Mes craintes paralysantes sont devenus moins fréquentes. J’ai appris à reconnaître les émotions négatives qui découlaient de la fatigue. J’ai commencé à parler à mes amis, mes proches au lieu de tout garder à l’intérieur. Cela m’a non seulement aidé à voir que je n’étais pas seul, mais m’a aussi forcé de voir les situations de manière plus réalistes. J’allais mieux, mais je n’étais pas guéri.
Le manque d’un remède, l’incapacité d’incarner la vie idyllique que j’avais imaginé, s’est avéré être un problème plus grave que je ne pensais.
Un lecteur m’a récemment demandé si la méditation pourrait l’aider à trouver la paix intérieure, de se libérer de la douleur. C’est une question intéressante… Le problème n’est pas vraiment que nous sentons la douleur, mais plutôt que nous ne savons pas comment traiter avec elle. A tel point que nous essayons d’éliminer notre douleur avec des habitudes malsaines voir néfastes. Le culte du matérialisme, l’atténuation du stress grâce à la suralimentation, la prise de médicament ou à l’alcool, l’attention accordée à des amis en ligne au détriment de ceux qui nous voient et nous aiment tels que nous sommes vraiment.
Une belle et grande maison ne fera rien pour votre enfance. Etre l’auteur d’un best-seller ne vous fera pas vous sentir vraiment aimé.
La société nous enseigne que même si nous ne nous sentons pas bien, nous devons toujours répondre que tout va bien. Même lorsque rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.
Le défi est de faire l’expérience de la douleur, des déceptions de la vie, de les sentir mais de ne pas les laisser contrôler votre pensée. Nous avons cette idée qu’une bonne vie nous isole de cela, mais elle ne le peut pas.
Joie et douleur, bonheur et déception, optimisme et pessimisme, ils ont tous leur rôle à jouer. La confiance en soi ne repose pas sur des actes de bravoure ou croire que tout ce que vous ferez marchera. La confiance en soi est la capacité d’éprouver toute la gamme des émotions et de savoir que vous pouvez les gérer.
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